🔥 Les essentiels de cette actualité
- Le 14 juillet, Claude Janvier, Xavier Moreau et le Général Didier Tauzin discutent géopolitique avec Nicolas Stoquer. Découvrez leurs analyses percutantes sur la scène internationale.
- Macron érige la Russie en ennemi principal, prônant une logique binaire de confrontation. Comprenez les implications de cette stratégie pour la France.
- La jeunesse française est mobilisée pour la guerre avec un volontariat déguisé. Explorez les véritables intentions derrière cette initiative controversée.
- Macron sacrifie l’intérêt national pour un projet européen non voté. Découvrez comment cette vision pourrait mener la France à un conflit sans issue.
Le 14 juillet à 7h, Claude Janvier, Xavier Moreau et le Général Didier Tauzin sont les invités de Nicolas Stoquer, en direct dans La Matinale de Géopolitique Profonde !
Claude Janvier est un écrivain et essayiste français connu pour ses prises de position tranchées sur des sujets de société et de politique. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages qui explorent les dynamiques de pouvoir et les influences cachées au sein des structures étatiques et supranationales. Son dernier livre s’intitule « L’État Profond Français ».
Xavier Moreau est un analyste français spécialisé dans les relations internationales. Diplômé de Saint-Cyr et ancien officier parachutiste, il est titulaire d’un DEA en relations internationales de Paris IV Sorbonne, où il s’est spécialisé dans les relations soviéto-yougoslaves pendant la guerre froide. Résidant en Russie depuis 24 ans, il dirige la société LinkIT Vostok. Installé à Moscou depuis de nombreuses années, il se consacre à la géopolitique russe et a fondé le centre d’analyse Stratpol. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « Nouvelle Grande Russie » et « Pourquoi la Russie a gagné ? ».
Le Général Didier Tauzin est une figure emblématique de l’armée française connu pour son parcours exceptionnel. Né à Dakar en 1950, il a gravi les échelons de l’armée de terre pour atteindre le grade de général de division. Sa carrière militaire, marquée par des postes opérationnels et stratégiques, reflète son engagement envers la France et ses valeurs. Le général s’est également distingué par son engagement politique, cherchant à apporter son expérience du terrain à la sphère publique. Il a publié ses mémoires « Apprends lui à aimer la France à en crever ».
L’obsession anti-russe de Macron vire à la manie stratégique
Emmanuel Macron ne gouverne plus la France, il pilote un rêve européen au service d’une croisade anti-russe. Depuis plusieurs mois, il multiplie les déclarations et initiatives pour ériger Moscou en ennemi principal. L’allocution prononcée le 13 juillet en est l’apogée : selon lui, la sécurité de l’Europe se joue en Ukraine, et la France doit y engager son avenir. Ce n’est plus une simple solidarité, mais un glissement vers l’affrontement assumé.
La manœuvre repose sur une logique binaire : Poutine est l’ennemi, donc il faut armer, mobiliser, militariser. Macron déploie la rhétorique stratégique à coups de « référentiel transformé », appuyé par ses relais militaires et politiques comme Burkhard ou Lecornu. Il parle d’un changement de paradigme, sans jamais expliciter ce que cela implique concrètement pour le pays. En réalité, cela signifie une seule chose : faire de la guerre une hypothèse centrale de la politique française, quitte à brûler les dernières cartouches diplomatiques.
Mobiliser la jeunesse pour la guerre
Macron veut réactiver l’élan militaire national. Il refuse un service obligatoire mais propose un volontariat déguisé, destiné à former en six à douze mois une jeunesse apte à combattre. Le message est clair : il faut apprendre à tuer pour ne pas être tué. L’État-major confirme la doctrine : former rapidement des jeunes à l’usage des armes, à la vie de terrain, à la guerre moderne. Une approche absurde, presque psychotique, tant elle nie la réalité du combat et l’usure profonde de l’armée française.
Ce « volontariat » militaire, à peine dissimulé, est présenté comme une opportunité. En vérité, il sert de paravent à une mobilisation rampante. Le pouvoir cherche à remplir les rangs, sans budget, sans logistique, sans stratégie claire. On joue la carte de l’engagement alors que les caisses sont vides. L’illusion est totale : on prépare des jeunes à mourir dans un conflit nucléaire sans horizon, tout cela pour un projet européen qui n’a jamais été voté par le peuple.
Une guerre pour l’Europe, pas pour la France
Tout indique que Macron ne défend plus la France, mais sa carrière post-nationale. Il rêve d’un destin européen, d’un trône bruxellois, et sacrifie l’intérêt national sur l’autel d’un messianisme bureaucratique. Son discours du 13 juillet est révélateur : il parle de « garantir la sécurité de l’Europe », comme si cela justifiait de jeter la France dans l’abîme d’un conflit sans issue. L’armée française, affaiblie, incapable de mener une guerre de haute intensité, ne dispose que de l’arme nucléaire comme levier ultime. Une option apocalyptique.
Macron mise tout sur une posture de fermeté, sans en assumer les conséquences. Il engage un pays sans l’avoir consulté, parie sur une escalade militaire avec une puissance nucléaire, et entraîne les Français dans un engrenage dont ils ne veulent pas. L’oligarchie européiste pousse à la confrontation, quitte à précipiter une catastrophe stratégique. Mais le 14 juillet rappelle une autre réalité : celle d’un peuple capable de renverser ceux qui trahissent sa souveraineté. Ce scénario n’appartient pas au passé. Il est peut-être l’avenir.
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