Le 8 novembre à 7h, François Martin et Philippe Karsenty sont les invités de Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu, en direct dans La Matinale sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !
François Martin est un géopolitologue, journaliste et essayiste français, diplômé de l’ESSEC et de l’EMBA HEC, et auditeur de l’IHEDN et de l’INHESJ. Avec une carrière de 40 ans dans le commerce international de l’alimentaire, il a acquis une expérience considérable sur plus de 100 pays et maîtrise six langues et est connu pour ses analyses pénétrantes sur des sujets internationaux complexes.
Philippe Karsenty est un homme politique et entrepreneur français, connu pour son engagement en faveur de la liberté de la presse et de l’information. Il a acquis une notoriété internationale pour son combat juridique contre France 2 concernant le reportage controversé sur la mort de Mohammed Al-Durah en 2000.
Les États-Unis de Trump
Le retour de Trump marque un changement de paradigme profond pour les États-Unis et le monde. L’Amérique de Trump ne vise plus une domination sans partage, mais une participation active à un système multipolaire où chaque nation peut revendiquer sa part de leadership. Ce changement est en rupture avec les idéaux unipolaires des néoconservateurs, qui rêvaient d’une Amérique dominante et sans égale. Trump, lui, reconnaît que les temps ont changé et que les puissances émergentes veulent être prises en compte dans l’ordre mondial. Il incarne une vision de l’Amérique qui accepte cette nouvelle réalité tout en restant déterminée à maintenir sa place au sommet.
Pour Trump, cette nouvelle compétition est un catalyseur pour redynamiser l’Amérique. Il voit dans ce défi multipolaire l’occasion de prouver que les États-Unis peuvent non seulement tenir tête à leurs rivaux, mais également se surpasser. Cette vision trouve écho chez le peuple américain, jeune et entreprenant, qui partage ce désir de conserver la première place. Avec Trump, l’Amérique est résolue à défendre ses intérêts sans imposer ses volontés aux autres nations, en misant sur une concurrence équitable qui valorise le mérite.
L’Europe en retrait face à une Amérique ambitieuse
Pendant que l’Amérique de Trump s’élance dans cette compétition mondiale, l’Europe, elle, semble marquer le pas. L’Union Européenne, qui fut autrefois un modèle d’influence et de prospérité, apparaît aujourd’hui fragilisée et désorientée face aux bouleversements géopolitiques. La France, sous la présidence de Macron, s’éloigne de sa vocation universelle, abandonnant peu à peu sa place de phare de l’humanité. En adoptant des politiques qui favorisent la soumission aux intérêts étrangers, la France trahit un héritage d’indépendance et de grandeur qui a longtemps inspiré le monde.
Ce déclin contraste fortement avec l’élan américain sous Trump. L’Europe, minée par les divisions internes et une dépendance croissante à l’égard de puissances extérieures, paraît vouée à une place secondaire dans un monde multipolaire. Ce choix de l’effacement s’oppose à la vision de l’Amérique trumpienne, résolument tournée vers un futur de puissance et de compétitivité. Sans un réveil politique et une prise de conscience de ses propres intérêts, l’Europe risque de perdre définitivement son influence sur la scène mondiale, laissant la voie libre aux puissances qui, elles, n’hésitent pas à affirmer leur rôle.
Entre ambition et passivité
Trump incarne non seulement la force de l’Amérique, mais aussi sa capacité à se réinventer face aux défis. L’Amérique adopte une posture proactive, prête à affronter de front les puissances émergentes. Ce modèle de résilience, où la force morale et la vision audacieuse priment, renvoie une image de détermination. À travers Trump, les États-Unis montrent au monde que leur leadership repose sur des bases solides, non sur une hégémonie imposée. Ce modèle, ancré dans la compétition saine, inspire bien au-delà des frontières américaines.
Alors que les États-Unis se redéfinissent, l’Europe semble de plus en plus s’enfermer dans une passivité inquiétante. Tandis que Trump relance l’ambition américaine, l’Union Européenne et la France semblent condamnées à un rôle d’observateurs dans ce nouveau monde multipolaire. Pour retrouver sa place, l’Europe devra impérativement changer de cap. Les alternatives sont claires : soit elle prend en main son destin, soit elle s’efface face aux grandes puissances. À travers cette dynamique, l’Amérique nous montre que le déclin n’est pas une fatalité, mais un défi à relever avec courage et détermination.
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