🔥 Les essentiels de cette actualité
- Trump dynamite les fondations de l’impérialisme américain, imposant une vision centrée sur la souveraineté nationale. Découvrez son offensive éclair.
- Il rejette l’héritage belliciste et amorce une décolonisation géopolitique. Comment Trump affaiblit-il le complexe militaro-industriel ?
- Trump recadre le partenariat avec Israël, imposant une nouvelle donne. Apprenez comment il gère les relations avec l’Iran et Netanyahou.
Le 18 avril à 7h, Thierry Meyssan, Marc-Gabriel Draghi, Pierre de Brague et Youssef Hindi sont les invités de La Matinale animée par Nicolas Stoquer en direct sur Géopolitique Profonde.
Thierry Meyssan est un écrivain et journaliste français, connu pour ses positions controversées sur les attentats du 11 septembre 2001. Président-fondateur du Réseau Voltaire, il a acquis une notoriété internationale avec la publication de “L’Effroyable Imposture”, ouvrage dans lequel il remet en question la version officielle des événements de 9/11.
Marc Gabriel Draghi est un juriste français spécialisé dans l’histoire du droit. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la question monétaire et l’histoire du capitalisme, dont « Le règne des marchands du temple », « Le grand reset en marche ! » et « La Grande Narration : Vers la mort des Nations ». Il dénonce les dangers du projet du Forum économique mondial, qu’il considère comme une tentative de soumettre l’humanité à une élite mondialiste.
Pierre de Brague est un essayiste et conférencier français. Rédacteur en chef du site Égalité et Réconciliation, il défend une vision critique du système capitaliste et de ses élites. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Les Cahiers du Cercle Proudhon ainsi que Dictionnaire de conscience révolutionnaire.
Youssef Hindi est écrivain, chercheur indépendant et historien de l’eschatologie messianique. Ses travaux de recherches sont tournés principalement vers l’étude des origines des idéologies modernes, de leur évolution et leur influence sur la politique et la géopolitique contemporaines. Il a récemment publié son dernier ouvrage, co-écrit avec Pierre-Antoine Plaquevent « Israël et la guerre mondiale des religions : Géopolitique et millénarisme ».
Une offensive éclair contre l’ordre établi
En quelques semaines, Donald Trump a dynamité les fondations de l’impérialisme américain. Là où ses prédécesseurs cautionnaient l’expansion militaire et l’ingérence systémique, il impose une vision radicalement différente : celle de l’exceptionnalisme américain centré sur la souveraineté nationale. Le changement est brutal, sans filtre, mais il s’inscrit dans une logique stratégique implacable. Trump ne redéfinit pas seulement la posture des États-Unis dans le monde : il redonne à la Maison-Blanche une cohérence politique oubliée depuis des décennies.
Chaque décret signé est un coup porté aux réseaux de pouvoir enracinés dans la bureaucratie fédérale et les sphères globalistes. Ce que certains décrivent comme du chaos est en réalité une méthode de choc. Trump agit vite, il tranche, il nettoie. L’image d’un président impulsif masque une volonté de reconquête institutionnelle d’une rare détermination. Il ne s’agit pas d’une présidence comme les autres, mais d’un basculement de paradigme.
Décoloniser l’empire, restaurer l’État
Trump assume la rupture avec les logiques impériales qui ont structuré la politique étrangère américaine depuis la Seconde Guerre mondiale. Il rejette l’héritage belliciste des néoconservateurs et des libéraux interventionnistes. En affaiblissant le complexe militaro-industriel, il amorce une décolonisation géopolitique. L’objectif est clair : retirer les États-Unis des conflits inutiles et recentrer la puissance sur ses intérêts propres, non sur ceux des multinationales ou des idéologies transnationales.
Ce tournant a un prix : il déclenche une guerre de l’intérieur contre l’État profond. Trump lance une véritable opération d’épuration administrative. Il cible les cercles de décision opaques, les hauts fonctionnaires infiltrés, les relais d’influence globalistes. Il fait sauter les verrous d’un appareil bureaucratique parasitaire. La réforme ne se fait pas par consensus, mais par confrontation frontale. Et c’est précisément ce qui en garantit l’efficacité.
L’Iran, Netanyahou et la réorientation stratégique
En pleine recomposition géopolitique, Trump recadre le partenariat avec Israël. Lors de la visite de Netanyahou à Washington, il impose une nouvelle donne : plus de chèque en blanc pour Tel-Aviv, plus de guerre automatique contre l’Iran. Cette fermeté, inédite dans les relations bilatérales, démontre que la stratégie trumpienne n’est ni anti-israélienne ni pro-iranienne, mais centrée sur l’intérêt américain. Il ne s’agit plus de défendre les priorités d’alliés devenus encombrants, mais de reprendre le contrôle de la diplomatie américaine.
Les négociations avec l’Iran reprennent sur des bases réalistes. Trump refroidit les ardeurs bellicistes, impose le retour au dialogue, tout en maintenant une pression calculée. Cette posture marque une rupture avec les fantasmes de changement de régime et réaffirme une vision multipolaire du monde. Trump désamorce les pièges tendus par le lobby militariste, et s’impose en stratège du désengagement maîtrisé.
IMPORTANT - À lire
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