Le 1er novembre à 19h, Jean de Gliniasty est invité aux côtés de Lara Stam, Laurent Artur Du Plessis, et Finn Andreen sur le plateau de La Grande Émission, animée par Nicolas Stoquer sur GPTV. Ensemble, ils abordent la situation complexe de l’Ukraine et de l’OTAN, l’influence croissante de la Russie, et les enjeux stratégiques majeurs pour l’Occident.
Jean de Gliniasty a connu une longue carrière diplomatique. Entré au ministère des Affaires étrangères en 1975, il y a occupé de nombreux postes, notamment adjoint au Chef du Centre d’Analyse et de Prévision, conseiller à la Représentation permanente de la France auprès des Communautés européennes, directeur du Développement et de la Coopération scientifique, technique et éducative, directeur des Nations unies et des Organisations internationales, directeur de l’Afrique et de l’océan Indien. Il a été consul général de France à Jérusalem et ambassadeur de France au Sénégal, au Brésil et en Russie.
Lara Stam, chroniqueuse de talent sur Radio Courtoisie, elle est connue pour ses prises de position très pragmatiques sur les questions de souveraineté nationale et d’indépendance géopolitique.
Laurent Artur du Plessis est un analyste reconnu pour sa capacité à décrypter les complexités des relations internationales. Dans son ouvrage “Au cœur de la 3e guerre mondiale”, il explore les tensions géopolitiques qui définissent notre époque. Avec une approche rigoureuse et documentée, il examine les stratégies des grandes puissances et les répercussions potentielles sur l’équilibre mondial.
Finn Andreen est un entrepreneur et auteur suédois basé en France, spécialisé dans les questions géopolitiques et économiques. Connu pour ses analyses percutantes sur les rapports de force mondiaux, il intervient régulièrement dans des publications et médias pour décrypter les enjeux globaux et les dynamiques internationales.
Crise de moral et difficulté de mobilisation dans l’armée ukrainienne
L’armée ukrainienne traverse une crise de moral sans précédent, alimentée par l’épuisement des troupes, des pertes élevées et une lassitude croissante face à un conflit qui s’éternise.
L’âge légal de mobilisation fixé à 25 ans n’aide pas au recrutement. Aussi, de nombreux jeunes Ukrainiens, peu disposés à s’engager dans le conflit, choisissent de ne pas répondre à l’appel aux armes. Cette réticence a conduit à plus de 100 000 désertions depuis le début de l’année, fragilisant davantage les capacités militaires ukrainiennes et laissant l’armée au bord de la rupture.
Le soutien populaire russe consolidé autour de Poutine
Malgré les pressions internationales, Vladimir Poutine continue de bénéficier d’un soutien solide au sein de la population russe. Face aux accusations occidentales de manipulations et de violations des normes internationales, une grande partie des Russes perçoit Poutine comme le protecteur de la stabilité nationale et un rempart contre les menaces extérieures.
Ce soutien populaire persistant permet au Kremlin de maintenir une position offensive sur le plan diplomatique et militaire, renforcée par des alliances stratégiques qui pèsent de plus en plus dans la balance.
Alliance Russie-Corée du Nord-Chine : une réponse géopolitique et militaire coordonnée
La géopolitique mondiale se reconfigure autour d’une alliance trilatérale Russie-Corée du Nord-Chine, marquant un défi direct aux initiatives de diplomatie de Washington. Le renforcement des liens entre Moscou et Pyongyang se traduit par un appui militaire significatif de la Corée du Nord à la Russie.
Un député de Corée du Sud a affirmé que des généraux nord-coréens pourraient se rendre sur le front ukrainien. « Le Service national du renseignement (NIS) envisage la possibilité que certains généraux de haut rang se rendent dans des zones de la ligne de front ».
Malgré la barrière linguistique et les différences dans les techniques de combat, ces soldats aguerris issus d’un régime rigide représentent un véritable apport stratégique. Parallèlement, la Corée du Nord aurait fourni trois millions d’obus et des missiles de haute technologie à la Russie, en échange de transferts de technologies nucléaires avancées, facilitant l’intégration des missiles nord-coréens aux capacités russes.
Occident en difficulté : diplomatie affaiblie et défaite militaire potentielle
L’OTAN et ses alliés se retrouvent dans une impasse, face à une influence russe croissante et une alliance asiatique émergente. Incapables de freiner ces partenariats géostratégiques, les nations occidentales sont confrontées à un échec diplomatique cuisant. Cette situation symbolise un revers important pour la politique étrangère de l’OTAN dans la région, ce qui remet en question l’efficacité de sa stratégie d’isolement et des sanctions.
Les élections américaines du 5 novembre pourraient également rebattre les cartes et influencer les stratégies et alliances internationales, pour le meilleur ou pour le pire.
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