Guerre en Ukraine : risque de chaos maximal

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GUERRE EN UKRAINE : RISQUE DE CHAOS MAXIMAL | OSKAR FREYSINGER | GPTV

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • L’escalade militaire entre l’OTAN et la Russie atteint un point critique avec des frappes directes coordonnées par les services occidentaux, notamment le MI6.
  • Les nationalistes russes exigent une riposte massive face aux humiliations répétées, mettant Poutine sous pression pour une escalade potentiellement irréversible.
  • L’Europe, spectatrice apathique, est entraînée dans un engrenage dangereux par des dirigeants sans autorité ni stratégie, risquant de devenir la première victime d’une grande guerre.

Le 15 juin à 9h, Oskar Freysinger est l’invité du Libre Journal de Géopolitique Profonde animé par Nicolas Stoquer.

Escalade militaire entre l’OTAN et la Russie : de la guerre par procuration aux frappes directes

Les dernières attaques visant les bombardiers stratégiques russes ne laissent plus place au doute. Ce ne sont pas de simples opérations ukrainiennes isolées, mais des actes coordonnés, techniquement complexes, impliquant les services occidentaux au premier rang desquels figure le MI6.

Les cibles visées, disséminées jusqu’en Extrême-Orient russe, témoignent d’une volonté claire : tester la profondeur stratégique russe, affaiblir son potentiel dissuasif, humilier son pouvoir. La signature britannique, discrète mais redoutablement précise, n’échappe plus aux analystes : méthodes, cibles, timing, tout respire l’ingénierie du renseignement anglo-saxon.

Le rôle de l’OTAN, et plus largement celui de l’Amérique, ne peut être minimisé. Ces opérations n’auraient jamais été possibles sans un soutien logistique, technologique, voire décisionnel de haut niveau. L’hybridité de cette guerre est en train de disparaître : les Occidentaux ne se contentent plus d’armer, de financer et de conseiller. Ils frappent. Et chaque frappe repousse un peu plus les limites de la non-belligérance, jusqu’à la faire exploser. Le vernis diplomatique craque, la guerre réelle s’installe.

Poutine face aux extrêmes de sa propre élite

Vladimir Poutine n’a jamais été un va-t-en-guerre. Il joue la carte du temps long, de la pression mesurée, d’une guerre contrôlée pour éviter l’embrasement. Mais à Moscou, les voix s’élèvent, de plus en plus fortes, de plus en plus impatientes. Les nationalistes, issus de l’appareil sécuritaire et militaire, n’acceptent plus les humiliations répétées infligées par l’OTAN. Chaque bombardier détruit, chaque sabotage intérieur attribué aux services étrangers, renforce leur poids politique.

Le président russe se retrouve dans une posture étroite : maintenir la stabilité intérieure tout en répondant à l’agression croissante. Il connaît les conséquences d’une escalade, il sait que la Russie possède l’avantage du dernier mot. Mais combien de temps pourra-t-il résister aux appels à une riposte massive, décisive, irréversible ? Le maintien de l’équilibre devient un exercice dangereux, presque suicidaire. Et si l’un des siens décidait que l’heure de la patience était révolue, le pas vers la confrontation totale serait franchi sans retour possible.

Face à l’escalade militaire OTAN-Russie, l’Europe spectatrice et vulnérable

Face à cette montée vertigineuse des tensions, l’Europe s’enfonce dans une apathie politique sidérante. Emmanuel Macron, Olaf Scholz, Keir Starmer : les figures de l’Europe actuelle n’incarnent ni l’autorité, ni la stratégie, ni la retenue. Ils parlent beaucoup, mais agissent peu, et toujours à contretemps. En se rangeant systématiquement derrière les intérêts américains, ils perdent toute capacité d’initiative, tout ancrage propre. Ils entraînent leurs peuples dans un engrenage qu’eux-mêmes ne maîtrisent pas.

L’histoire européenne regorge de dirigeants médiocres menant leur pays à la ruine. En 1914 comme en 1939, les élites politiques n’avaient ni la clairvoyance, ni la légitimité pour imposer la guerre. Aujourd’hui, c’est pire : l’illusion démocratique masque à peine le pouvoir réel détenu par une oligarchie transnationale, technocratique, coupée des peuples. Cette oligarchie n’a plus rien à perdre, sinon sa domination. Pour elle, seule une grande guerre peut servir de réinitialisation mondiale. La tentation est immense. Et l’Europe, affaiblie, docile, en serait la première victime.

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