Le 6 avril à 7h, Claude Janvier, Jean-Loup Izambert, Tom Benoit et Philippe Nozière sont les invités de Nicolas Stoquer, en direct dans La Matinale de Géopolitique Profonde !
Retrouvez Claude Janvier à 7h30, puis Jean-Loup Izambert à 8h, suivi de Tom Benoit à 8h45 et enfin de Philippe Nozière à 9h30 !
Claude Janvier est un écrivain et essayiste français connu pour ses prises de position tranchées sur des sujets de société et de politique. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages qui explorent les dynamiques de pouvoir et les influences cachées au sein des structures étatiques et supranationales. Son dernier livre se nomme « L’État Profond Français ».
Jean-Loup Izambert est un journaliste indépendant qui pratique depuis 1990, l’investigation à long terme sur des sujets d’actualité. Il est spécialisé sur les secteurs de la grande finance, de l’économie et de la politique. Plusieurs de ses ouvrages mettant en cause des personnalités et des institutions ont défrayé la chronique, tels que « Le krach des 40 banques, Le Crédit Agricole hors la loi ? » ou encore « Tous vaccinés, tous en danger ?« , suite de son enquête « Le scandale Ivermectine » . Un de ses ouvrages les plus récents traite de l’Union européenne : « Bilan Noir, L’Union Européenne contre la France« . Et enfin, le dernier en date sur le même sujet « Empêcher l’Europe: Les Etats-Unis contre l’Europe«
Tom Benoit est un philosophe et essayiste français, spécialisé dans les relations diplomatiques. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, et a fondé en février 2023 la revue « Géostratégie magazine ». Il défend les valeurs du libéralisme.
Philippe Nozière est président de l’association 40 millions d’automobilistes, où il défend activement les droits des conducteurs face aux politiques de mobilité jugées excessives. Il dénonce notamment l’influence des idéologues écologistes, qu’il qualifie d’ayatollahs de l’environnement, et critique une réglementation routière de plus en plus répressive et fiscaliste.
L’Europe sous occupation géopolitique
L’Empire américain ne recule devant rien pour conserver son emprise sur le continent européen. L’OTAN, bras armé de Washington, impose une doctrine militaire et diplomatique qui prive les nations européennes de toute souveraineté stratégique. Les États-Unis dictent les lignes rouges, désignent les ennemis, imposent les alliances et orchestrent les sanctions. L’Union européenne n’a plus d’autonomie : elle applique, sans débat, les injonctions d’un empire qui ne cherche plus la paix mais la confrontation permanente.
Les élites européennes sont devenues les collaborateurs dociles de ce système impérial. À Paris, à Berlin, à Bruxelles, les dirigeants n’expriment plus une volonté politique propre. Ils récitent un catéchisme transatlantique, où les intérêts de l’Europe sont systématiquement sacrifiés à ceux de Washington. Cette soumission ne repose ni sur la force militaire ni sur la conviction idéologique, mais sur un chantage permanent : financier, médiatique, énergétique, militaire. L’Europe est tenue par la peur et la dépendance.
L’économie européenne paie le prix fort de cette allégeance. Les sanctions contre la Russie ont ruiné l’industrie allemande, désorganisé l’approvisionnement énergétique et fragilisé des millions d’emplois. L’euro n’est plus qu’une variable d’ajustement au service du dollar. L’Europe, qui prétend défendre la démocratie et l’écologie, est devenue le champ de bataille des guerres américaines, tant sur le plan militaire que culturel et idéologique. Le vieux continent est otage, et la reddition est totale.
La France comme symbole d’un abandon total
La France incarne la déliquescence avancée d’un État-nation trahi par ses propres élites. La destruction des services publics, la perte d’indépendance énergétique, la désindustrialisation massive et la soumission aux normes de Bruxelles ont transformé le pays en protectorat technocratique. Chaque réforme aggrave la fracture sociale, détruit les équilibres territoriaux et impose une logique punitive au peuple. La France de 2025 n’a plus rien de républicain, elle est gouvernée comme une entreprise sous tutelle.
Emmanuel Macron représente cette trahison dans sa forme la plus agressive. Son bellicisme européiste, maquillé en progressisme, aligne la France sur toutes les aventures impériales décidées à Washington ou à Davos. Sous sa présidence, Paris est devenu un relais idéologique du globalisme le plus dur : guerres « existentielles » contre le climat, contrôle numérique total, soutien aveugle à l’Ukraine, négation des frontières et de l’identité nationale. Le discours politique se réduit à une propagande de guerre, où toute opposition est criminalisée.
Les derniers simulacres démocratiques ne trompent plus personne. La montée de Marine Le Pen n’incarne en rien une alternative : son parti, malgré son vernis souverainiste, a déjà renoncé à toute rupture avec l’Union européenne ou l’OTAN. Le système a verrouillé les issues. Même les résistances locales, comme celles contre les zones à faibles émissions (ZFE) ou les restrictions agricoles, sont matées avec une brutalité croissante. Le pouvoir ne cherche plus à convaincre, il impose. C’est le totalitarisme post-démocratique.
La guerre de tous contre tous
L’ordre mondial s’effondre, remplacé par une guerre économique généralisée. Sous Donald Trump, les États-Unis ont ouvertement relancé le protectionnisme. L’Europe, prisonnière de ses traités libre-échangistes, ne peut répondre. Les pays industrialisés sont entrés dans une logique de prédation mutuelle, chacun cherchant à protéger ses marchés, ses matières premières, ses brevets. C’est la fin du multilatéralisme. C’est le retour brutal de la loi du plus fort.
Dans ce chaos organisé, les dogmes mondialistes empêchent toute réaction lucide. La religion du libre-échange, de la croissance verte, du multiculturalisme et de la mobilité totale continue de s’imposer alors même qu’elle détruit les nations de l’intérieur. Les élites refusent d’admettre l’échec du modèle. Elles préfèrent enfoncer le système jusqu’à la rupture complète. Les conséquences sont claires : chômage massif, inflation chronique, effondrement monétaire, migrations incontrôlées. La désintégration est en cours.
Aucune négociation réelle n’est possible tant que les idéologies gouvernent. La diplomatie est morte, remplacée par une communication de crise permanente. Les rapports internationaux sont devenus des rapports de force brutaux, sans vision ni équilibre. L’Europe, aveugle et désarmée, est la proie idéale dans ce nouvel ordre cannibale. Les peuples, livrés à eux-mêmes, n’ont plus qu’une seule option : survivre au milieu du champ de ruines. La chute est en cours.
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