La guerre de la Franc-Maçonnerie contre le Christianisme

Le 13 mai à 19h, Serge Abad Gallardo et le Dr Typhaine Pinsolle sont les invités de Mike Borowski, en direct sur la chaîne YouTube de GTPV !

Serge Abad-Gallardo est un ancien haut fonctionnaire territorial ayant passé plus de 20 ans dans les loges du Droit Humain, un ordre maçonnique mixte et international. Revenu à la foi chrétienne en 2012, il consacre aujourd’hui sa vie à dénoncer les dangers spirituels et idéologiques de la franc-maçonnerie, fort de son expérience au cœur de cette organisation.

Le Dr Typhaine Pinsolle est une scientifique française spécialisée en microbiologie médicale. Elle est connue pour ses prises de position concernant la pandémie de COVID-19 et les vaccins, qu’elle qualifie d’armes biologiques. Forte de son expertise, elle se distingue par ses analyses pointues sur des sujets scientifiques complexes, notamment la protéine Spike, et se positionne en opposition au narratif officiel.

La franc-maçonnerie s’infiltre par le discours spirituel

La franc-maçonnerie ne s’affiche jamais frontalement comme une force hostile au christianisme. Elle avance masquée, en adoptant un langage faussement spirituel, truffé de références à une « lumière », une « quête intérieure » ou une « élévation morale », termes volontairement ambigus qui miment le vocabulaire chrétien. Ce glissement lexical ne doit rien au hasard : il vise à rassurer les catholiques mal formés en leur faisant croire que la franc-maçonnerie serait une extension philosophique du christianisme, voire une voie complémentaire. Mais il s’agit d’un mirage soigneusement entretenu.

Ce discours de façade joue sur l’ignorance des fondements de la foi. En remplaçant Dieu par un vague « Grand Architecte de l’Univers », la franc-maçonnerie efface la Révélation, nie la Trinité, et vide la foi de son contenu surnaturel. Elle ne rejette pas frontalement le christianisme : elle le décompose en symboles, en morale universelle, et le désarme progressivement. Le chrétien mal averti, séduit par un discours tolérant, croit entrer dans un cercle de réflexion ; en réalité, il change de religion sans le savoir.

Leur stratégie est d’autant plus perfide qu’elle s’appuie sur des références bibliques sélectionnées, décontextualisées, et travesties. Cette manipulation s’opère dans les loges mixtes, dans les réseaux associatifs, voire dans des conférences publiques où les valeurs chrétiennes sont détournées pour servir une mystique humaniste totalement étrangère à la foi.

Une inversion des valeurs déguisée en progrès moral

Sous couvert d’humanisme, la franc-maçonnerie impose une inversion méthodique des repères chrétiens. Ce n’est pas une déviation mineure, c’est une opposition frontale déguisée. Là où le christianisme affirme que la Vérité est révélée par Dieu, la franc-maçonnerie enseigne que la vérité est à construire par l’homme. Là où le Christ appelle à l’humilité, la loge célèbre l’orgueil intellectuel, la quête personnelle, et l’autonomie absolue de la conscience.

La morale maçonnique nie le péché originel, méprise la grâce, et prône un salut par l’effort humain. L’homme devient son propre dieu. C’est ici que réside l’incompatibilité radicale avec la foi catholique. En valorisant l’indifférentisme religieux – cette idée que toutes les religions se valent – la franc-maçonnerie nie la divinité du Christ. Elle désacralise l’Église, ridiculise les sacrements, et relativise la loi divine au profit d’une morale évolutive, façonnée par les loges selon leurs intérêts idéologiques du moment.

Cette inversion s’étend à la société : banalisation de l’avortement, destruction de la famille naturelle, promotion d’une éducation sexuelle déracinée de toute morale chrétienne. Toutes ces « avancées sociétales » portées politiquement trouvent leur matrice dans les loges. Elles ne sont pas des dérives : elles sont les fruits mûrs d’un arbre planté sur un sol antichristique. La franc-maçonnerie ne combat pas la foi frontalement : elle vide la chrétienté de sa substance, tout en prétendant l’honorer.

L’excommunication reste une réponse de l’Église fidèle

L’Église catholique a toujours été ferme et sans ambiguïté : la franc-maçonnerie est incompatible avec la foi chrétienne. Depuis Clément XII en 1738 jusqu’à la déclaration de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi en 1983, l’interdiction est formelle. Et pour cause : il ne s’agit pas d’une simple divergence de pensée, mais d’un affront direct à la Révélation. En s’agrégeant à la franc-maçonnerie, le catholique renonce, de fait, à la pleine appartenance au Corps du Christ.

Contrairement à ce que prétendent certaines loges ou publications maçonniques, aucune réhabilitation n’a eu lieu. L’excommunication demeure de plein droit, car l’adhésion à ces cercles entraîne une rupture avec les vérités centrales de la foi. La franc-maçonnerie n’est pas neutre : elle diffuse une gnose moderne, un ésotérisme fondamentalement hostile à l’Évangile. Elle remplace la croix par le compas, le Christ par le symbole, la grâce par la volonté humaine.

Cette fermeté ecclésiale est aujourd’hui plus nécessaire que jamais. Dans un monde saturé de confusion spirituelle, l’Église rappelle que la lumière n’a rien à voir avec un vague symbolisme maçonnique. Le Christ seul est lumière véritable. C’est pourquoi les loges cherchent constamment à faire taire cette voix, à relativiser les dogmes, à infiltrer les structures ecclésiales pour les affaiblir. Mais la frontière reste nette : on ne peut pas servir deux maîtres. Le choix est radical, et l’Église, fidèle à son Seigneur, persiste à le proclamer.