Le 2 décembre à 19h, Serge Abad-Gallardo, Andrzej Linowiecki, Marc Daoud et Patrick Pasin sont les invités de Mike Borowski en direct sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !
Serge Abad-Gallardo est un ancien haut fonctionnaire territorial ayant passé plus de 20 ans dans les loges du Droit Humain, un ordre maçonnique mixte et international. Revenu à la foi chrétienne en 2012, il consacre aujourd’hui sa vie à dénoncer les dangers spirituels et idéologiques de la franc-maçonnerie, fort de son expérience au cœur de cette organisation.
Andrzej Linowiecki est un écrivain et historien polonais spécialisé dans les mouvements d’opposition en Europe de l’Est, notamment ceux qui ont lutté contre le communisme. Il a écrit plusieurs ouvrages sur l’histoire de la Pologne, en particulier sur le mouvement Solidarnosc, et son rôle dans la chute du régime soviétique.
Marc Daoud est le directeur de publication de Nexus, un magazine bimestriel français qui traite de sujets variés tels que la médecine non conventionnelle, l’écologie, la spiritualité et les théories du complot. Nexus se présente comme un média offrant une information libre, quitte à être inquiétante, et s’efforce de documenter des révélations et des innovations qui dérangent.
Patrick Pasin est un conférencier, auteur et entrepreneur français connu pour ses analyses critiques sur des sujets de géopolitique, de santé publique et de souveraineté individuelle.
La franc-maçonnerie détruit les fondements de la foi catholique
La franc-maçonnerie repose sur des principes profondément incompatibles avec le catholicisme, ce qui explique les multiples condamnations papales depuis le XVIIIe siècle. Son relativisme religieux, affirmant que toutes les croyances se valent, sape l’essence même de la foi catholique. Cette organisation nie toute vérité absolue et rejette la divinité unique de Jésus-Christ, posant ainsi les bases d’une société où Dieu est relégué au second plan. Ce relativisme spirituel constitue une attaque directe contre l’Église, qui prône une vérité universelle et immuable.
En promouvant l’idée que l’homme peut accéder à la lumière par ses propres moyens, sans l’aide de la grâce divine, la franc-maçonnerie substitue l’orgueil humain à l’humilité chrétienne. Cette exaltation de l’homme au détriment de Dieu nourrit un matérialisme rampant, où les valeurs spirituelles s’effacent devant les ambitions terrestres. Depuis Clément XII, les papes ont mis en garde contre cette idéologie subversive. Léon XIII, dans son encyclique Humanum Genus (1884), dénonçait déjà la franc-maçonnerie comme un réseau cherchant à renverser l’ordre chrétien et à instaurer une société fondée sur le sécularisme et l’athéisme.
La stratégie maçonnique consiste à détruire les fondations de la foi catholique par des moyens subtils, comme l’infiltration des institutions culturelles, politiques et même ecclésiales. En favorisant une sécularisation croissante, la franc-maçonnerie a préparé l’effondrement des valeurs chrétiennes dans les sociétés occidentales. Aujourd’hui, elle reste l’un des acteurs clés de la déchristianisation, en promouvant des idéologies hostiles à l’Église, telles que le transhumanisme ou le globalisme.
Une infiltration sournoise des symboles chrétiens
La symbolique maçonnique s’est infiltrée insidieusement dans certains des plus grands édifices religieux européens, y compris des lieux emblématiques comme Notre-Dame de Paris. Les gargouilles, les rosaces et même les proportions architecturales témoignent de cette influence ésotérique, issue des maçons opératifs ayant participé à la construction des cathédrales gothiques. Ces artisans médiévaux, précurseurs des loges modernes, introduisirent des éléments symboliques qui, bien que dissimulés, restent porteurs d’une spiritualité ambiguë, distincte du christianisme.
Cette appropriation ne se limite pas à l’architecture. Au cours du XXe siècle, des membres influents du clergé auraient été initiés dans des loges maçonniques, brouillant les frontières entre l’Église et cette société secrète. Ces infiltrations ont permis à la franc-maçonnerie de diffuser ses idées progressistes au sein même des institutions ecclésiales. En encourageant des réformes visant à « moderniser » l’Église, les loges maçonniques ont contribué à l’affaiblissement doctrinal et à l’érosion des principes traditionnels.
L’infiltration va encore plus loin dans sa symbolique : la lumière, omniprésente dans les rites maçonniques, se substitue au Christ, véritable lumière selon la foi catholique. Cette inversion des significations est au cœur de la stratégie maçonnique, qui cherche à détourner le message chrétien pour l’aligner avec sa propre vision humaniste et ésotérique. En modifiant les symboles et en diluant les valeurs chrétiennes, la franc-maçonnerie impose progressivement un nouvel ordre spirituel où l’homme se place au centre, à la place de Dieu.
La franc-maçonnerie et l’arrivée imminente de l’antéchrist
L’objectif ultime de la franc-maçonnerie dépasse le cadre de ses rituels ésotériques et de son influence politique. Elle œuvre à la mise en place d’un nouvel ordre mondial, une structure globale où les nations, les religions et les cultures s’effacent au profit d’un pouvoir unique centralisé. Cette vision prépare le terrain pour l’avènement de l’antéchrist, tel qu’annoncé dans les prophéties bibliques. L’abolition des identités religieuses et culturelles constitue une étape clé dans ce processus, permettant de détruire toute opposition spirituelle à ce nouvel ordre.
Ce projet s’accompagne d’une transformation radicale de la société, notamment par le biais des technologies de contrôle. Le transhumanisme, promu par certaines élites affiliées à la franc-maçonnerie, vise à fusionner l’homme avec la machine, rendant l’humanité dépendante de systèmes numériques centralisés. Des outils tels que les passeports numériques, les monnaies numériques contrôlées par les banques centrales (CBDC) et la surveillance de masse annoncent une ère où les libertés individuelles disparaissent au profit d’un contrôle total.
La franc-maçonnerie agit comme une force catalysatrice. Par ses réseaux et ses influences dans les sphères politiques et économiques, elle accélère l’instauration d’un monde unifié, prétendument harmonieux, mais où tout pouvoir est concentré entre les mains de quelques-uns. Ce monde sans frontières, dénué de toute transcendance, correspond parfaitement au règne de l’antéchrist, où un leader unique, se présentant comme un sauveur, régnera sur une humanité asservie. Les rituels maçonniques, exaltant l’homme et rejetant Dieu, ne sont qu’un prélude à cette inversion finale de l’ordre divin.
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