🔥 Les essentiels de cette actualité
- Nicolas Vidal, invité sur Géopolitique Profonde, discute de la rupture entre la caste dirigeante et le peuple.
- Son livre « La Tempête qui vient » alerte sur l’instabilité croissante et la trahison de la classe politique.
- Depuis 2020, l’accélération autoritaire et la destruction démocratique se renforcent sous divers prétextes.
- Le bon sens populaire émerge comme une force de résistance face à l’offensive généralisée de la caste.
Le 14 juin à 19h, Nicolas Vidal est l’invité de Nicolas Stoquer dans Le Monde Réel, sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !
Nicolas Vidal est un journaliste et éditeur français, fondateur du site Putsch, un média culturel et politique adapté aux nouveaux usages. Il a aussi milité dans plusieurs partis politiques et soutenu des causes sociales et écologiques. Il anime l’émission Putsch Live sur YouTube, où il reçoit des personnalités aux idées variées et tranchées et anime la matinale de Tocsin. Il vient de publier un livre explosif intitulé La Tempête qui vient, met en garde contre l’instabilité croissante du pays.
La caste bunkerisée contre le peuple souverain
Ils nous ont traités de beaufs, d’ignorants, de factieux. Ils ont multiplié les injonctions moralisatrices, déguisé leur mépris sous des discours technocratiques. Mais derrière les éléments de langage, une vérité brute s’impose : la rupture est consommée entre la caste dirigeante et le peuple réel. Ceux d’en bas, les Sans Dents, les invisibles, les travailleurs du quotidien, ont été humiliés, niés, effacés. Ce n’est plus une crise passagère : c’est un divorce radical entre deux France. Celle qui décide sans rendre de comptes, et celle qui subit en silence mais gronde de plus en plus fort.
Ceux qui nous gouvernent ne servent plus : ils se servent. Ils ne protègent plus : ils exploitent. Leur projet n’est pas national, il est globalisé, hors-sol, hostile aux ancrages populaires. L’élite politique, médiatique et administrative a transformé l’État en machine de dépossession. Plus qu’un mépris, c’est une véritable guerre sociale, menée froidement, méthodiquement. Ce que les Gilets jaunes avaient pressenti devient aujourd’hui une évidence massive : la classe politique a trahi. Et cette trahison n’a rien d’un accident, elle est structurelle, programmée, assumée.
Accélération autoritaire et destruction démocratique
Depuis 2020, chaque crise a servi de levier pour étendre le contrôle, criminaliser la dissidence et normaliser l’arbitraire. Sous couvert de sanitaire, d’écologie ou de lutte contre les “discours haineux”, les libertés sont rognées, les marges d’action populaire réduites à néant. Les ZFE, véritables zones d’exclusion des classes populaires, incarnent cette dérive technocratique : une écologie punitive, imposée d’en haut, sans débat ni transition. Tout devient prétexte à renforcer la gouvernance sans le peuple, contre le peuple.
Les réseaux sociaux, derniers espaces de parole libre, sont désormais dans le viseur. Surveillance accrue, modérations politiques, lois liberticides : la caste veut museler toute voix discordante. La souveraineté populaire, déjà mise à mal par des décennies de trahisons économiques, est désormais considérée comme une menace. Il ne s’agit plus seulement d’imposer des choix contestables, mais d’éradiquer toute possibilité de contestation. Le pouvoir se bunkerise, se durcit, s’aveugle.
Le retour du bon sens populaire
Face à cette offensive généralisée, une force demeure : celle du bon sens. Pas celui des experts, des think tanks ou des sondages, mais celui qui naît de la réalité vécue. Des Français sans filtres, sans relais médiatiques, mais ancrés dans le réel. Ce bon sens, longtemps méprisé, devient aujourd’hui un socle de résistance. Il s’exprime dans les mobilisations contre les ZFE, dans la défiance croissante envers les institutions, dans l’aspiration à une reconquête démocratique et nationale.
Ceux qui n’ont ni diplômes prestigieux ni réseaux d’influence mais qui savent ce que coûte un plein, une facture ou une semaine de travail harassante, refusent de se taire. Ils ne croient plus aux promesses creuses ni aux grands discours. Ils veulent des actes, du respect, de la vérité. Leur colère est légitime, leur rejet du système est rationnel. Ils ne sont pas les ennemis de la République : ils en sont les dépositaires oubliés. Ils ne demandent pas la lune : ils exigent le retour à une politique au service de la nation, et non de la caste.
La fracture est béante, irréversible. Ce qui vient ne sera pas un simple ajustement mais un renversement. La souveraineté populaire n’est pas une option, c’est une nécessité. Le temps du mépris est fini. Place à la reconquête.
IMPORTANT - À lire
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