🔥 Les essentiels de cette actualité
- La France face à un déclin économique et moral inéluctable. Les PME ferment, l’État s’endette, le peuple se résigne. Un constat alarmant à découvrir dans l’article.
- L’Europe, colonie de l’Empire américain en chute. La guerre en Ukraine et les sanctions illustrent cette soumission. Les détails de cette trahison vous attendent.
- La fin de l’hégémonie américaine est inévitable et déjà en cours. Dette, fracture interne, perte de légitimité : les signes de l’agonie sont là. Lisez pour comprendre.
Le 9 avril à 7h, Finn Andreen, Nicolas Vidal, Philippe Herlin et le Général Dominique Delawarde sont les invités de Nicolas Stoquer, en direct dans La Matinale de Géopolitique Profonde !
Retrouvez Finn Andreen à 7h30, suivi de Nicolas Vidal à 8h, puis de Philippe Herlin à 8h50 et enfin du Général Dominique Delawarde à 9h25 !
Finn Andreen est un entrepreneur et auteur suédois basé en France, spécialisé dans les questions géopolitiques et économiques. Connu pour ses analyses percutantes sur les rapports de force mondiaux, il intervient régulièrement dans des publications et médias pour décrypter les enjeux globaux et les dynamiques internationales.
Nicolas Vidal est un journaliste et éditeur français, fondateur du site Putsch, un média culturel et politique adapté aux nouveaux usages. Il a aussi milité dans plusieurs partis politiques et soutenu des causes sociales et écologiques. Il anime l’émission Putsch Live sur YouTube, où il reçoit des personnalités aux idées variées et tranchées et anime la matinale de Tocsin. Il vient de publier un livre explosif intitulé La Tempête qui vient, met en garde contre l’instabilité croissante du pays.
Philippe Herlin est un économiste français spécialisé dans les questions monétaires et financières. Dans son dernier livre, Bitcoin : Comprendre et investir, il décrypte les enjeux économiques et techniques de cette cryptomonnaie révolutionnaire.
Le Général Dominique Delawarde, Saint-cyrien de formation, a servi dans les prestigieux chasseurs alpins et la Légion étrangère. Expert en gestion des ressources humaines, il a dirigé des officiers de liaison français aux États-Unis, où il réside régulièrement depuis son départ du service actif. Ayant participé à la crise balkanique de Sarajevo en 1994-1995, il a mené des opérations cruciales à la tête du 7e Bataillon de Chasseurs Alpins (7ème BCA Bourg-Saint-Maurice à l’époque). En tant qu’ancien chef de la « Situation-Renseignement-Guerre électronique » à l’état-major de planification opérationnelle : son expertise militaire est indiscutable.
La France en déclin
La France n’est plus qu’un reflet pâle de ce qu’elle fut. Loin de la grandeur napoléonienne ou de l’audace révolutionnaire, elle s’abîme dans une faillite économique aussi profonde que son anéantissement moral. Derrière les chiffres officiels masquant la réalité, la désindustrialisation se poursuit à un rythme effréné. Les PME, autrefois colonne vertébrale de la création de valeur, ferment les unes après les autres. L’État compense artificiellement ce vide par la dette et l’assistanat, plongeant chaque jour un peu plus dans un gouffre budgétaire sans retour. L’économie réelle s’effondre, vidée de toute capacité d’innovation, écrasée par les normes, les taxes et une bureaucratie hostile à l’initiative.
Ce déclin n’est pas uniquement financier. Le cœur de la nation est vidé de toute énergie créatrice. Les élites économiques et politiques sont devenues des castes déconnectées, arrogantes et stériles. Elles ne produisent rien, ne dirigent plus rien : elles survivent, s’accrochent, parasitent. Mais le plus inquiétant reste la passivité du peuple. Ce peuple qui, jadis, portait la révolte, l’idée, la transformation, accepte aujourd’hui l’humiliation permanente avec une résignation alarmante. Il préfère défendre ses maigres acquis sociaux plutôt que de risquer la reconquête.
Le mythe du « peuple éclairé » s’est éteint. À sa place, un corps social atone, apeuré, refusant toute remise en question. L’école, autrefois lieu de transmission des savoirs et de la pensée libre, est devenue un sanctuaire du vide intellectuel et de l’idéologie molle. L’horizon historique de la France, sa mission civilisatrice, a été abandonné. On ne transmet plus, on ne crée plus : on gère le déclin, jour après jour.
L’Europe soumis à un Empire américain en chute
L’Europe n’existe plus comme projet autonome. Elle est devenue le prolongement servile d’un Empire américain lui-même en phase terminale. À force de soumission stratégique, de renoncements diplomatiques et d’aveuglement idéologique, le vieux continent est réduit à l’état de colonie. Les dirigeants européens n’ont plus de boussole, plus de colonne vertébrale. Ils obéissent aux ordres venus de Washington, même quand ces ordres contredisent frontalement les intérêts fondamentaux de leurs peuples.
L’engagement inconditionnel dans la guerre en Ukraine, orchestrée par les stratèges américains pour épuiser la Russie, illustre cette trahison. Les peuples européens n’ont jamais été consultés, les élites n’ont jamais débattu : la décision était déjà prise. Résultat : une guerre interminable, des sanctions boomerangs, une inflation explosive, une crise énergétique programmée. L’Europe sacrifie tout – sa stabilité, sa prospérité, son avenir – pour défendre les intérêts d’un Empire qui s’effondre.
Ce naufrage s’inscrit dans un contexte géopolitique global où les alliés historiques des États-Unis deviennent incontrôlables. L’Israël de Netanyahou défie ouvertement Washington sur la guerre contre l’Iran. L’Arabie Saoudite regarde vers Pékin et Moscou. Les BRICS avancent, unis, tandis que le bloc occidental recule, divisé, paranoïaque. L’Amérique perd le respect de ses vassaux, et l’Europe, enchaînée à cette puissance déclinante, se prépare à sombrer avec elle.
La fin de l’Empire américain est une certitude géopolitique
Le processus est désormais irréversible : l’Empire américain est en train de mourir. Non pas dans un fracas soudain, mais par désintégration systémique, comme Rome en son temps. La dette colossale, la fracture interne, la perte de légitimité morale et le recul stratégique sont les symptômes visibles de cette agonie. Aucun président, aucun programme, aucune réforme n’inversera ce mouvement. L’Amérique est entrée dans l’ère du chaos post-hégémonique.
L’anti-trumpisme obsessionnel a servi de cache-misère à l’effondrement intérieur. Derrière cette croisade médiatique, on cache le réel : une société divisée à l’extrême, une économie virtuelle dopée aux milliards fictifs de la planche à billets, une armée incapable de victoire décisive depuis 30 ans. Le modèle américain ne séduit plus. Il ne terrorise plus. Il ne fonctionne plus. Il implose de l’intérieur, et personne ne semble vouloir – ni pouvoir – freiner cette chute.
Le monde bascule. Les nouveaux centres de puissance s’organisent ailleurs : Chine, Russie, Iran, Inde, Afrique. Le Sud global s’émancipe, pendant que l’Occident agonise dans ses certitudes libérales, ses obsessions sociétales et son nihilisme institutionnel. La fin de l’hégémonie américaine n’est pas un scénario : c’est une réalité géopolitique. Et ceux qui refusent de la voir s’exposent à disparaître avec elle.
IMPORTANT - À lire
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