Dans l’antre des Pédocriminels en France

Le 24 mars à 19h, Farid Dms Debah, Jean-Luc Robert et Laurence Beneux sont les invités de Mike Borowski, en direct sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !

Farid DMS Debah, réalisateur, producteur et écrivain français, est également président de l’association « Touche pas à mon enfant – Europe » depuis 2016. Cette association lutte contre la pédophilie et œuvre pour la protection des enfants contre toute forme d’abus et d’exploitation sexuels. En 2024, il a initié la Grande Marche Contre la Pédocriminalité, parcourant 1 500 kilomètres à travers la France et la Belgique pour sensibiliser à cette cause.

Jean-Luc Robert est un auteur et conférencier français reconnu pour ses analyses critiques sur les dérives sociétales, en particulier celles liées à la santé mentale et à la neurodiversité. Après une carrière en tant que psychologue spécialisé dans les troubles du comportement chez les enfants, il se tourne vers l’écriture et la vulgarisation pour dénoncer les excès de la médicalisation à outrance. Son dernier ouvrage, Neuro divers +, explore les enjeux et les conséquences du surdiagnostic chez les jeunes et les adultes, dévoilant les dangers de la marchandisation de la santé mentale.

Sponsorisé

Laurence Beneux est une journaliste indépendante. Elle a travaillé pour Le Figaro, Paris-Match, L’Express… ainsi que pour l’émission d’investigation « 90 minutes » sur Canal+. Elle est également la co-auteure, avec Serge Garde, de Le Livre de la honte, les réseaux pédophiles (cherche midi, 2000), et l’auteure de Droits des femmes et des enfants : l’intolérable indifférence (Michalon, 2017).

L’impunité judiciaire des pédocriminels en France

La justice française ne traite pas la pédocriminalité avec la rigueur qu’exige l’ampleur du phénomène. Les peines sont souvent légères, les classements sans suite fréquents, et les enquêtes bâclées. La notion de “consentement” continue parfois d’être invoquée dans des affaires impliquant des mineurs, une aberration juridique qui choque l’opinion mais qui perdure dans les prétoires. Cette indulgence généralisée donne un signal clair d’impunité aux prédateurs. Les chiffres de condamnations sont dérisoires au regard des milliers de victimes estimées chaque année. Pire encore, lorsqu’un procès aboutit, les peines prononcées ne reflètent ni la gravité des actes ni la destruction psychologique infligée aux enfants.

Les dysfonctionnements systémiques de la justice française dans ce domaine sont enracinés. Le manque de formation des magistrats sur les spécificités des infractions sexuelles, le déficit de moyens, l’engorgement des tribunaux, et la peur des erreurs judiciaires bloquent la machine judiciaire. À cela s’ajoute une culture institutionnelle du doute, où la parole de l’enfant est encore trop souvent remise en question. Les victimes, confrontées à des procédures longues, violentes et peu protectrices, se heurtent à un mur d’indifférence. Le résultat est sans appel : une justice inefficace et complice par son inaction.

Enfin, les lanceurs d’alerte et professionnels de terrain sont abandonnés par l’État. Les enseignants, éducateurs, médecins qui signalent des cas d’abus sont rarement protégés. Certains subissent même des pressions pour se taire, quand ils ne sont pas eux-mêmes poursuivis pour diffamation. Cette situation étouffe la prévention et renforce le silence autour des abus. L’État ne protège ni les enfants ni ceux qui cherchent à les défendre. Il maintient une architecture de l’omerta judiciaire.

L’ombre des élites et la complicité institutionnelle

L’élite politico-médiatique française protège certains de ses membres impliqués dans des réseaux pédocriminels. Les révélations à répétition – que ce soit autour de personnalités médiatiques, d’anciens ministres ou de figures du monde culturel – sont systématiquement minimisées, enterrées ou oubliées par les grands médias. Des affaires comme celles de Gabriel Matzneff ou Olivier Duhamel ont exposé un système de protection mutuelle, où la pédocriminalité était non seulement connue, mais tolérée, parfois justifiée au nom de la “liberté sexuelle”. Ces scandales révèlent l’existence d’un réseau de silence actif, bien au-delà de l’Église ou de la sphère religieuse.

La complicité va plus loin. Le silence de l’État face à ces crimes n’est pas passif : il est construit. Des structures publiques ont couvert, voire réintégré, des agents impliqués dans des faits graves. Des rapports officiels enterrés, des enquêtes judiciaires stoppées sans explication, des plaintes ignorées montrent un choix politique clair : ne pas faire de la pédocriminalité une priorité. Cette protection implicite d’individus haut placés relève d’un véritable système de caste. Un système où les liens d’influence, les compromissions politiques et les connivences médiatiques convergent pour maintenir l’impunité des puissants.

Des voix comme celle de Karl Zéro dénoncent depuis des années ce mur du silence, souvent au prix de leur marginalisation. Ceux qui osent parler sont taxés de complotistes, alors même que leurs accusations sont documentées et fondées. Cette stratégie de disqualification des dénonciateurs vise à détourner l’attention des complicités réelles. Elle entretient une stratégie de décrédibilisation systématique, qui protège les réseaux plutôt que les victimes.

Une omerta médiatique et politique construite

La pédocriminalité de masse ne fait pas la une des grands médias français, malgré les chiffres alarmants. Un enfant sur cinq victime d’agressions sexuelles selon les estimations, des millions d’images pédopornographiques échangées chaque année, une place de troisième pays producteur et consommateur dans le monde : ces données ne suscitent ni une mobilisation nationale, ni un débat public d’ampleur. Cette absence de couverture n’est pas une erreur éditoriale, c’est un choix politique médiatique. L’information est filtrée, canalisée, rendue abstraite ou totalement ignorée pour éviter d’ébranler les fondements du pouvoir.

Les journalistes qui veulent traiter ce sujet se heurtent à la censure interne, à la peur des représailles, et à l’autocensure généralisée dans les rédactions. La proximité des élites médiatiques avec les sphères de pouvoir accentue cette fermeture. Les rédacteurs en chef choisissent de ne pas publier pour « protéger l’image de l’institution », « ne pas choquer les lecteurs », ou éviter « les polémiques inutiles ». Ce refus de parler produit un effet dévastateur : l’anesthésie collective. Le sujet devient tabou, donc inexistant dans l’opinion publique.

Du côté politique, l’inaction est encore plus flagrante. Aucune mesure ambitieuse n’a été prise pour traquer les réseaux en ligne, protéger efficacement les enfants ou financer massivement les cellules d’écoute et de suivi psychologique. L’absence de volonté politique est totale. Les gouvernements successifs ont choisi de ne pas affronter cette réalité. Ils préfèrent multiplier les campagnes de communication sur des enjeux secondaires plutôt que de s’attaquer au noyau dur de la violence sexuelle faite aux enfants. Ce silence organisé est un crime d’État par omission.

Ce que l’élite ne veut pas que vous sachiez sur le pouvoir… découvrez le en cliquant ici :

IMPORTANT - À lire

Vous voulez en savoir plus sur les réseaux pédocriminels en France, leur impunité judiciaire et la complicité des élites ? Découvrez chaque mois dans notre revue papier des analyses approfondies sur ces sujets brûlants d'actualité. Nos journalistes enquêtent sans tabou pour mettre en lumière ce que le pouvoir veut cacher.

Ne vous contentez plus d'informations filtrées et censurées : plongez au cœur des dossiers les plus sensibles avec notre revue géopolitique. Chaque numéro explore les dessous des scandales, décrypte les jeux d'influence et révèle les vérités dérangeantes. Abonnez-vous dès maintenant pour recevoir votre exemplaire papier et accéder à un niveau supérieur de compréhension de notre monde.


Participez au débat, et partagez votre opinion !

Faites avancer la discussion en donnant votre avis à la communauté.