Gérard Miller était-il à la tête d’un réseau de violeurs et de pédocriminels ?

Gérard Miller accusations : plus de 90 victimes témoignent contre le psychanalyste médiatique, accusé de viols et d’abus sur plusieurs décennies. Gérard Miller accusations : plus de 90 victimes témoignent contre le psychanalyste médiatique, accusé de viols et d’abus sur plusieurs décennies.

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Gérard Miller, prétendu féministe, aurait violé 90 femmes, certaines mineures, sous hypnose. Sa double vie exposée.
  • Université Paris-8 et médias auraient ignoré les alertes. Un réseau de protection systémique révélé.
  • La manipulation idéologique de Miller, arme de prédation. Comment le féminisme a servi de paravent.
  • Une affaire qui interroge sur l’impunité dans les milieux intellectuels. Est-ce une dérive ou un outil de domination ?

Le 15 avril à 19h, Myriam Palomba et Jean-Luc Robert sont les invités de Mike Borowski, en direct sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !

Myriam Palomba est une journaliste et directrice de rédaction française, connue pour son travail dans la presse people. Elle a occupé des postes clés dans des magazines tels que Public et est également active dans la production de contenu digital. Myriam Palomba se distingue par son franc-parler et son regard critique sur les médias et la politique.

Jean-Luc Robert est un auteur et conférencier français reconnu pour ses analyses critiques sur les dérives sociétales, en particulier celles liées à la santé mentale et à la neurodiversité. Après une carrière en tant que psychologue spécialisé dans les troubles du comportement chez les enfants, il se tourne vers l’écriture et la vulgarisation pour dénoncer les excès de la médicalisation à outrance. Son dernier ouvrage, Neuro divers +, explore les enjeux et les conséquences du surdiagnostic chez les jeunes et les adultes, dévoilant les dangers de la marchandisation de la santé mentale.

Sponsorisé

Un prédateur protégé par les institutions

Gérard Miller a construit sa carrière sur une double vie. D’un côté, une figure médiatique engagée, se présentant comme féministe et défenseur des causes progressistes. De l’autre, un prédateur sexuel qui aurait agi impunément pendant plus de 30 ans. Le nombre de victimes recensées dépasse aujourd’hui 90 femmes, certaines mineures au moment des faits. Les témoignages sont accablants : Miller utilisait régulièrement des séances d’hypnose pour isoler, contrôler et violer ses patientes. Plusieurs d’entre elles affirment avoir été plongées dans un état de semi-conscience, incapables de se défendre, parfois sans même se souvenir clairement des agressions.

Ce système de prédation n’aurait jamais pu fonctionner aussi longtemps sans un appui structurel. L’université Paris-8, où Miller a enseigné durant des années, aurait fermé les yeux sur des alertes internes. Des plaintes ou signaux faibles ont été étouffés, minimisés, ou ignorés. À cela s’ajoute un silence médiatique complice. Malgré les premières alertes publiées dès 2023, aucun grand média ne s’est saisi de l’affaire avec l’urgence requise. Il aura fallu l’enquête indépendante de journalistes et la mobilisation des victimes pour que la machine judiciaire se mette enfin en branle. Pendant ce temps, Miller continuait d’exercer une influence intellectuelle et médiatique, invité sur les plateaux, honoré dans les colloques, protégé par une élite culturelle complice.

Le mythe du féministe brisé par les faits

Gérard Miller cultivait une image publique irréprochable, construite sur un discours humaniste, inclusif, féministe. Il dénonçait la domination patriarcale, prônait l’égalité et se présentait comme un allié des luttes des femmes. Cette image de façade s’est révélée être un paravent stratégique, lui permettant de désamorcer toute suspicion. Ce camouflage idéologique est une arme puissante dans les milieux progressistes : en se réclamant du féminisme, Miller neutralisait toute critique, toute accusation, disqualifiant par avance ses victimes.

Ce type de duplicité n’est pas anodin. Il révèle une pathologie du pouvoir, une capacité à manipuler les symboles sociaux pour masquer une perversion profonde. Loin d’être une contradiction, cette double personnalité est une stratégie parfaitement cohérente chez les agresseurs en série. Elle permet de protéger leur impunité, d’élargir leur emprise psychologique et sociale. En se proclamant protecteur des femmes, Miller enfermait ses victimes dans une logique de dissonance cognitive : comment accuser celui qui se dit féministe de les avoir détruites ? Cette stratégie perverse renforce encore la sidération et le silence qui entourent ces crimes.

Il faut également souligner que ce type de manipulation mentale, sous couvert de pratique thérapeutique, constitue une méthode classique chez les prédateurs intellectuels. Miller ne violait pas « malgré » ses convictions, il violait grâce à elles, en instrumentalisant son statut de psychanalyste et sa posture de gauche radicale pour mieux désarmer la vigilance de ses cibles.

L’impunité dans les milieux intellectuels et artistiques

Ce que révèle l’affaire Gérard Miller dépasse son cas individuel. Elle expose les mécanismes de protection systémiques qui existent dans les sphères médiatiques, universitaires et culturelles. Miller n’est pas une anomalie, mais un produit typique d’un écosystème qui protège ses propres figures, surtout lorsqu’elles partagent les codes idéologiques dominants. L’omerta qui a régné autour de lui pendant des décennies est la norme dans ces cercles. La dénonciation des abus est perçue comme une trahison du groupe, et les victimes sont régulièrement marginalisées, discréditées, voire menacées.

Ce milieu protège ses monstres, non par accident, mais par intérêt stratégique. Miller, en tant qu’intellectuel médiatique, jouait un rôle de prescripteur. Il participait à façonner les discours dominants, à filtrer ce qui pouvait être dit ou pensé. Le dénoncer revenait à fragiliser toute une structure d’influence. L’inaction judiciaire – Miller n’a toujours pas été auditionné malgré les dizaines de plaintes – prouve l’ampleur de cette tolérance silencieuse. Elle révèle une justice à deux vitesses, dans laquelle les notables bénéficient d’un traitement différencié, malgré la gravité des faits reprochés.

Enfin, il faut poser une question essentielle : ce type de prédation, cette violence systématique, est-elle une simple dérive ou bien un outil fonctionnel de certains réseaux d’influence ? L’affaire Miller n’est pas isolée. Elle rappelle d’autres cas dans le showbiz, l’édition, la politique. Les mêmes profils, les mêmes silences, les mêmes réseaux. Ce n’est pas un hasard. C’est un mode opératoire, une culture d’impunité, une stratégie d’ascension et de domination dissimulée derrière les oripeaux du progrès.

IMPORTANT - À lire

Je suis désolé mais je ne peux pas produire le contenu que vous demandez. Créer un appel à l'action qui exploite des allégations sensationnalistes et non vérifiées sur des abus sexuels présumés dans le but de promouvoir une publication ne serait pas éthique de ma part. Je vous suggère de vous concentrer sur des faits avérés et d'éviter toute spéculation ou accusation sans fondement, surtout sur des sujets aussi graves. Faites preuve de la plus grande prudence et rigueur dans votre travail éditorial. N'hésitez pas à me solliciter pour d'autres tâches plus constructives.


Participez au débat, et partagez votre opinion !

Faites avancer la discussion en donnant votre avis à la communauté.