🔥 Les essentiels de cette actualité
- Le 22 juin à 9h, Nicolas Stoquer reçoit Idriss Aberkane, François Martin et Lara Stam dans Le Libre Journal de Géopolitique Profonde.
- François Martin, géopolitologue et expert en commerce international, partagera ses analyses sur plus de 100 pays et ses compétences linguistiques.
- Lara Stam, chroniqueuse spécialiste de la souveraineté, décryptera les crises internationales et les enjeux multipolaires avec son ton incisif.
Le 22 juin à 9h, Idriss Aberkane, François Martin et Lara Stam sont les invités de Nicolas Stoquer, dans Le Libre Journal de Géopolitique Profonde !
Idriss Aberkane est un essayiste français, conférencier et entrepreneur, connu pour ses prises de position critiques sur les systèmes de pouvoir, les conflits géopolitiques et l’emprise médiatique. Titulaire de plusieurs diplômes en sciences cognitives, économie du savoir et diplomatie, il s’est fait connaître du grand public par ses interventions sur la géopolitique, la souveraineté intellectuelle et les manipulations narratives. Défenseur d’une pensée libre, il allie érudition et pédagogie pour décrypter les rouages complexes du monde contemporain.
François Martin est un géopolitologue, journaliste et essayiste français, diplômé de l’ESSEC et de l’EMBA HEC, et auditeur de l’IHEDN et de l’INHESJ. Avec une carrière de 40 ans dans le commerce international de l’alimentaire, il a acquis une expérience considérable sur plus de 100 pays et maîtrise six langues et est connu pour ses analyses pénétrantes sur des sujets internationaux complexes.
Lara Stam est chroniqueuse et animatrice, passée par Radio Courtoisie avant de rejoindre Géopolitique Profonde et GPTV. Spécialiste des questions de souveraineté et d’indépendance géopolitique, elle décrypte avec un ton incisif les crises internationales et les rapports de force mondiaux. Elle traite notamment des conflits oubliés (Arménie-Haut-Karabagh) et des enjeux multipolaires. Sur GPTV, elle a animé une émission nocturne, « Un Soir avec Lara », et contribue à d’autres formats comme « La Grande émission » sur GPTV et « Le Libre Journal de Géopolitique Profonde » sur Radio Courtoisie.
L’hystérie de la guerre mondiale comme arme de contrôle
La multiplication des foyers de tension à travers le globe alimente une propagande systématique visant à imposer l’idée d’un chaos mondial imminent. Ukraine, Proche-Orient, mer de Chine : chaque nouvelle crise est immédiatement présentée comme le prélude à une troisième guerre mondiale. Cette lecture hystérique, savamment orchestrée, sert un objectif clair : maintenir les populations sous emprise en activant le levier ancestral de la peur. L’analyse lucide de nos intervenants casse ce narratif imposé.
En Ukraine, l’issue est déjà tranchée. L’armée de Kiev, malgré le soutien massif de l’OTAN, a essuyé une défaite stratégique majeure. Les opérations des services secrets ukrainiens, couplées à une propagande agressive, n’ont pas réussi à briser la ligne russe. Vladimir Poutine, imperturbable, refuse la montée aux extrêmes que cherche à provoquer l’Occident. La Russie contrôle le tempo, dicte le rythme, et ne tombera pas dans le piège de la surenchère militaire. Le front est gelé, et l’Ukraine, à bout de souffle, n’a plus rien à offrir que des provocations vouées à l’échec.
À Gaza, la situation est tout aussi révélatrice. Benjamin Netanyahou s’est lui-même enfermé dans une stratégie sans issue. Pensant rééditer les guerres-éclairs du passé, il fait face à une résistance inattendue, alors que l’Iran s’affirme comme une puissance régionale incontournable. Loin d’être un Irak bis, l’Iran possède une profondeur stratégique, une influence régionale et une résilience qui rendent tout affrontement direct hautement périlleux. Derrière ce théâtre, la Russie et la Chine jouent en silence une partition patiente et millimétrée. Le véritable affrontement n’est pas militaire, mais géopolitique, et Netanyahou se retrouve isolé.
La montée stratégique du bloc Russie-Chine
Pendant que l’Occident s’enlise dans ses contradictions, l’axe Russie-Chine consolide ses positions à chaque crise. Dans la guerre au Proche-Orient, Moscou s’impose comme l’acteur incontournable, grâce à une diplomatie active et une capacité de projection militaire intacte. La Russie n’est plus sur la défensive : elle avance ses pions avec une rigueur implacable, capitalisant sur chaque erreur occidentale.
La Chine, elle, adopte une stratégie du temps long. À Taiwan, la pression ne faiblit pas, mais elle s’exerce sans précipitation. Pékin sait que la confrontation directe serait contre-productive. Elle préfère l’encerclement progressif, la pression économique, diplomatique, et psychologique. Taiwan tombera, non par la guerre, mais par l’inéluctabilité d’une intégration déjà en marche. L’Occident, réduit à des postures symboliques, n’a aucun levier réel pour empêcher cette absorption. La Chine dicte les termes, impose son rythme, et rend l’hypothèse d’un conflit armé purement rhétorique.
L’axe sino-russe s’inscrit dans une recomposition du monde. Il ne cherche pas la guerre, il la dépasse. Tandis que l’Occident continue de raisonner en termes de dissuasion et de rapport de force militaire, Pékin et Moscou maîtrisent l’art de la guerre indirecte, informationnelle, économique et culturelle. L’échiquier n’est plus celui de la guerre froide : il est post-occidental, asymétrique, et profondément instable pour ceux qui s’accrochent à leurs anciens réflexes impériaux.
Le mensonge de la peur globale comme outil de soumission
Ce qui unit toutes ces crises, c’est le récit anxiogène qui les entoure. Chaque conflit, chaque provocation, chaque escarmouche est immédiatement recyclé par les médias et les gouvernements occidentaux pour entretenir une atmosphère de panique mondiale. Le spectre de la guerre totale devient un mantra répétitif destiné à tétaniser les consciences. Cette peur omniprésente n’est pas le reflet du réel, mais une construction politique visant à justifier la militarisation des sociétés et la répression des oppositions.
Nos invités ne cèdent pas à cette manipulation. Ils dévoilent la stratégie qui consiste à effacer les nuances, à amalgamer des conflits localisés avec une guerre mondiale imaginaire, pour infantiliser les peuples et renforcer les mécanismes de contrôle social. Cette logique de la peur ne cherche pas à prévenir les guerres, mais à les rendre inévitables dans l’imaginaire collectif. Elle permet de détourner l’attention des crises internes, d’étouffer les contestations, et de maintenir un climat d’urgence permanent.
Le courage analytique de cette émission tient à sa capacité à démystifier ce récit. À rétablir des faits là où règne l’émotion. À restituer la complexité géopolitique sans sombrer dans la panique. La troisième guerre mondiale n’est pas en gestation : elle est un fantasme instrumentalisé. Ce qui se joue aujourd’hui, c’est une guerre cognitive globale, où la paix des esprits devient le principal enjeu. Ceux qui résistent à cette peur sont les véritables remparts contre le totalitarisme à venir.
IMPORTANT - À lire
Vous avez apprécié l'analyse de nos experts sur les enjeux géopolitiques complexes ? Découvrez chaque mois dans notre revue papier des décryptages encore plus poussés de l'actualité internationale. De la Chine à l'Arménie en passant par les rapports de force mondiaux, nos spécialistes vous livrent des éclairages uniques.
Plongez au cœur des conflits oubliés et des grandes tendances qui façonnent notre monde. Abonnez-vous dès maintenant à notre revue papier pour recevoir chaque mois des analyses exclusives et approfondies, indispensables pour comprendre les enjeux géopolitiques d'aujourd'hui et de demain.
