L’erreur grossière d’Israël qui va coûter cher !

L’échec de la stratégie technologique de l’OTAN révèle une crise conceptuelle face aux approches irrégulières de la Russie et de l’Iran. L’échec de la stratégie technologique de l’OTAN révèle une crise conceptuelle face aux approches irrégulières de la Russie et de l’Iran.

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • L’attaque massive de l’Iran contre Israël en juin 2025 a révélé la vulnérabilité stratégique de l’État hébreu malgré sa supériorité technologique.
  • Les élites militaires israéliennes ont échoué à anticiper et à contrer efficacement l’assaut, exposant une faillite intellectuelle.
  • Sur le front ukrainien, l’OTAN montre les mêmes limites conceptuelles, incapable de penser la guerre au-delà des quantités matérielles.
  • La défaite de l’Occident est d’abord cognitive, face à des adversaires qui mènent une guerre fluide et irrégulière.

Le 30 juin à 7h, Claude Janvier, le Colonel Jacques Baud et Carlo Brusa sont les invités de Nicolas Stoquer, en direct dans La Matinale de GPTV !

Claude Janvier est un écrivain et essayiste français connu pour ses prises de position tranchées sur des sujets de société et de politique. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages qui explorent les dynamiques de pouvoir et les influences cachées au sein des structures étatiques et supranationales. Son dernier livre s’intitule « L’État Profond Français ».

Jacques Baud est un ancien colonel de l’armée suisse, analyste stratégique, spécialiste du renseignement et du terrorisme. Il a été formé dans les services de renseignement américain et britannique, et a participé à plusieurs missions des Nations unies en Afrique et au Soudan.

Carlo Brusa est un avocat italien à la cour de Paris, spécialisé dans le droit du sport et le droit international. Il est également le fondateur de l’association Réaction 19, qui conteste les mesures sanitaires liées à la pandémie de Covid-19. Il se présente comme un défenseur des libertés fondamentales et un opposant à la “dictature sanitaire”.

L’illusion technologique face à la stratégie du réel

La supériorité technologique israélienne ne résiste pas à la réalité stratégique imposée par l’Iran. Lors de l’attaque massive des 23 et 24 juin 2025, Téhéran a démontré une capacité de frappe offensive sans précédent : plus de 550 missiles et drones ont ciblé des sites civils et militaires clés israéliens. Malgré une défense aérienne multicouche et l’appui américain, Israël a été durement frappé : hôpitaux atteints, infrastructures stratégiques endommagées, plus de 500 blessés et des dizaines de morts. Cette démonstration de force a forcé l’État hébreu, par l’intermédiaire de Washington, à négocier un cessez-le-feu en urgence. L’Iran a imposé le tempo. C’est un renversement stratégique majeur.

Cette incapacité à prévenir l’assaut, à l’absorber efficacement, puis à en tirer un avantage opérationnel expose la faillite intellectuelle des élites militaires israéliennes. Obnubilés par la technologie, leurs stratèges raisonnent en volume, en quantités de cibles détruites, non en équilibre stratégique. Le choc iranien a révélé leur vulnérabilité cognitive : ils n’ont ni anticipé la riposte, ni mesuré la puissance réelle d’un adversaire sous-estimé. Israël, pourtant ultra-connecté et sur-armé, s’est retrouvé désorganisé, au bord de l’asphyxie logistique et diplomatique.

L’échec du modèle otanien face à la profondeur russe

Sur le front ukrainien, l’OTAN démontre la même faillite conceptuelle. Depuis 2022, les chancelleries occidentales promettent la victoire à travers des livraisons massives, sans jamais se demander ce que signifie vraiment vaincre la Russie. La guerre n’est pas un concours de stocks, c’est un affrontement de volontés. Tandis que Moscou absorbe les coups et modifie la géométrie du front selon ses intérêts, Kiev, sur-informé mais sous-stratégisé, se vide de sa substance. L’armée ukrainienne est devenue une force d’exécution sans marge de manœuvre, piégée dans un modèle occidental qui confond gestion de crise et art de la guerre.

Les États-Unis comme les Européens persistent à raisonner en quantités : kilomètres gagnés, obus tirés, chars livrés. Mais la Russie raisonne en centres de gravité, en capacité de rupture. Chaque offensive ukrainienne est anticipée, étouffée, puis retournée. L’avantage n’est plus numérique, il est cognitif. Les Anglo-Saxons ont désappris à penser la guerre comme une dialectique. Ils s’enferment dans un modèle mécanisé, linéaire, alors que le conflit moderne exige de la plasticité et de la profondeur. Clausewitz est absent de leurs états-majors.

La défaite de l’Occident est d’abord intellectuelle

La crise stratégique occidentale est avant tout cognitive. Israël, comme l’OTAN, reste prisonnier d’un modèle de guerre quantitatif, linéaire, fondé sur la répétition de frappes et de mouvements mécaniques. En face, l’Iran et la Russie imposent une guerre cognitive, fluide, irrégulière, où la surprise et l’initiative tactique deviennent des armes absolues. La dernière attaque iranienne en est l’illustration : missiles balistiques de saturation, drones de diversion, frappes ciblées sur des infrastructures critiques. En réponse, les Occidentaux se replient sur le réflexe défensif, incapables de répliquer autrement que par l’escalade ou la fuite diplomatique.

L’absence totale de maîtrise des armes hypersoniques confirme cette déconnexion. Tandis que Moscou et Téhéran projettent leur force avec des vecteurs rapides, imprévisibles, l’Occident patauge dans des programmes expérimentaux sans portée opérationnelle. Les États-Unis sont encore à l’étape des tests. L’Europe, elle, n’a même pas commencé la course. La guerre du XXIe siècle se gagne par la pensée stratégique, non par les budgets militaires. Et à ce jeu-là, les adversaires de l’Occident ont déjà plusieurs coups d’avance.

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