🔥 Les essentiels de cette actualité
- Le 21 juillet à 19h, découvrez Gérard Chevrier en direct dans La Grande Émission sur Géopolitique Profonde, animée par Mike Borowski.
- Gérard Chevrier, spécialiste du nucléaire, analysera les conflits actuels sous l’angle géostratégique et géopolitique.
- Ne manquez pas ses insights sur les risques nucléaires et la protection contre les retombées radioactives.
Le 21 juillet à 19h, Gérard Chevrier est l’invité de La Grande Émission animée par Mike Borowski en direct sur Géopolitique Profonde.
Gérard Chevrier est un spécialiste du nucléaire qui s’est distingué par son analyse géostratégique et géopolitique des guerres et conflits actuels. Il est particulièrement reconnu pour ses contributions sur les sujets liés aux risques nucléaires et à la protection contre les retombées radioactives.
AIPAC et Israël, moteurs d’une stratégie d’escalade
L’AIPAC pourrait constituer le bras armé d’une stratégie israélienne visant à remodeler le Moyen-Orient par la force. Ce lobby, omniprésent à Washington, influence depuis des décennies la politique étrangère américaine. Il ne se contente pas de défendre les intérêts d’Israël : il semble orienter la stratégie globale des États-Unis dans la région, en particulier sur la question iranienne. Cette emprise pousse régulièrement Washington à adopter une ligne belliciste, à rebours des intérêts géopolitiques américains.
Israël, de son côté, semble chercher à maintenir son monopole stratégique, notamment nucléaire. Officiellement non déclarée, sa capacité nucléaire reste une évidence pour tout analyste sérieux. Dès lors, l’idée d’une guerre préventive contre l’Iran, destinée à neutraliser toute velléité nucléaire de Téhéran, gagne en crédibilité.
L’AIPAC jouerait ici le rôle de catalyseur, convaincant le Congrès et l’administration que l’engagement militaire est non seulement légitime, mais inévitable. Ce n’est pas une décision politique neutre, ça ressemble fortement à une manœuvre organisée.
Opérations secrètes et manipulation des perceptions
Gérard Chevrier évoque régulièrement des opérations secrètes, non revendiquées, mais identifiables par leur impact géostratégique. L’assassinat ciblé de scientifiques iraniens, les cyberattaques sur Natanz ou les frappes non reconnues en Syrie, pourraient toutes relever de cette doctrine de guerre de l’ombre.
Leur objectif n’est pas seulement militaire : elles provoquent une réaction psychologique, en sapant la stabilité interne des États ciblés. Si ces actions émanent bien d’Israël, elles participent d’une stratégie d’usure silencieuse.
On peut aller plus loin et dire que ces opérations visent à provoquer une escalade mesurée, afin de justifier une intervention plus large. L’idée que les États-Unis aient bombardé volontairement des sites vides pour éviter une confrontation directe, tout en sauvegardant la posture de puissance, fait partie de cette logique.
Cette stratégie du simulacre pourrait viser à manipuler l’opinion publique en simulant une riposte, tout en préparant le terrain pour une attaque réelle à venir. Israël jouerait ici un rôle incitatif, mais les lignes de commandement exactes restent opaques.
Trump, Epstein et le piège du silence
Le silence de Donald Trump sur l’affaire Epstein soulève de nombreuses spéculations. Peut-être qu’il a été contraint au silence pour éviter d’affronter de front les réseaux d’influence liés au Mossad.
Si Epstein agissait bien comme agent de renseignement, ses relations avec l’élite mondiale pourraient avoir servi à constituer des leviers de pression. Trump, qui avait montré à plusieurs reprises des signes de défiance vis-à-vis des aventures militaires israéliennes, aurait pu être ainsi neutralisé politiquement.
Dans ce contexte, sa capacité à empêcher une guerre d’ampleur apparaît incertaine. Les réseaux néoconservateurs, toujours influents à Washington, bénéficient d’un soutien actif de l’AIPAC et semblent déterminés à poursuivre leur stratégie d’endiguement de l’Iran.
Le scénario d’un affrontement régional, qui dégénèrerait en conflit nucléaire, paraît plausible si une série de provocations déguisées en réponses légitimes venait à s’enchaîner. Trump, coincé entre ses intentions passées et la réalité des leviers qu’il ne contrôle plus, pourrait n’avoir d’autre choix que de suivre.
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