🔥 Les essentiels de cette actualité
- Les États-Unis ont orchestré la guerre en Ukraine pour fragmenter l’alliance euro-russe et affaiblir la Russie.
- Le conflit profite économiquement à Washington, enrichissant le complexe militaro-industriel américain aux dépens de l’Europe.
- Les dirigeants européens, soumis à l’agenda américain, sacrifient leur souveraineté et intérêts, menant à l’effondrement du continent.
Le 21 avril à 19h, André Chanclu, Patrick Pasin et Pascal Mas sont les invités de Mike Borowski, en direct sur la chaîne Youtube de Géopolitique Profonde !
André Chanclu est un militant français d’extrême droite, ancien membre du GUD et d’Ordre Nouveau. Pro-russe, il préside le Collectif France-Russie et a participé comme observateur aux référendums d’annexion organisés par Moscou en Ukraine.
Patrick Pasin est un auteur, conférencier et entrepreneur français, connu pour ses critiques sur la géopolitique, la santé publique et la souveraineté individuelle.
Pascal Mas est un expert des dynamiques de pouvoir entre les grandes puissances et s’intéresse particulièrement aux stratégies de résilience des nations face aux pressions extérieures. Il axe ses analyses sur la défense et la souveraineté nationale, avec un accent sur la Russie, qu’il considère comme un modèle de résistance aux influences occidentales.
Guerre en Ukraine : une manipulation américaine pour saboter l’alliance euro-russe
Les États-Unis ont délibérément orchestré la guerre en Ukraine. Dès l’effondrement de l’URSS, leur stratégie repose sur la fragmentation de tout espace eurasien autonome. L’Ukraine devient le pivot de cette politique : dès 2004 avec la révolution orange, puis en 2014 avec le coup d’État de Maïdan, les Américains injectent des milliards dans des ONG, manipulent l’opinion publique, et imposent un régime farouchement anti-russe à Kiev. Ce n’est pas une défense de la démocratie : c’est une offensive géopolitique directe contre Moscou. En 2014, la Crimée se sépare, le Donbass entre en guerre, mais Washington continue de militariser l’Ukraine, d’y former des troupes, et de l’intégrer de facto à l’OTAN. Ce processus est une provocation calculée, non une dérive.
L’objectif est clair : détruire l’axe énergétique, économique et stratégique entre la Russie et l’Europe. Les États-Unis savent qu’une Allemagne connectée au gaz russe représente un risque mortel pour leur suprématie. L’attaque de février 2022 n’est pas une surprise : elle est la conséquence logique d’une escalade pilotée depuis Washington. Poutine, acculé, répond à une décennie d’encerclement, de trahisons diplomatiques et de sabotage des accords de Minsk. Mais dans les médias occidentaux, tout cela est effacé, au profit d’un narratif simpliste où la Russie est l’agresseur et l’Occident la victime vertueuse.
Cette narration sert une seule puissance : les États-Unis. Ils ont instrumentalisé l’Ukraine comme un bélier contre Moscou, sacrifiant un pays entier pour contenir la montée d’un monde multipolaire. Le peuple ukrainien est une variable d’ajustement dans une guerre impériale. L’Ukraine est une base avancée de l’OTAN, un pantin sacrifié pour maintenir l’ordre unipolaire. L’Europe, au lieu de jouer les médiateurs, s’est couchée.
Comment la guerre en Ukraine profite aux États-Unis : manipulation géopolitique et ruine européenne
Les conflits sur le continent européen sont une manne économique pour les États-Unis. L’explosion du conflit en Ukraine a permis de rediriger des centaines de milliards de dépenses militaires vers les industriels américains. En tête de liste : Lockheed Martin, Raytheon, Northrop Grumman. Chaque missile livré par l’Europe, chaque char détruit en Ukraine, représente un bénéfice net pour l’économie américaine. Le complexe militaro-industriel US prospère sur les ruines du Vieux Continent. Les stocks d’armement européens s’épuisent, les commandes affluent vers les États-Unis, qui imposent en plus leurs normes, leurs contrats et leur présence militaire.
Mais le coup le plus dur, c’est la rupture énergétique brutale imposée par Washington. En sabordant les gazoducs Nord Stream, les Américains ont mis fin à des décennies de partenariat stratégique entre Berlin et Moscou. Ce sabotage, dont la trace remonte clairement aux intérêts américains, a permis de forcer les Européens à importer du gaz de schiste américain, bien plus cher et bien plus polluant. Résultat : explosion des coûts de production en Europe, fermetures d’usines, effondrement de la compétitivité. Pendant que les États-Unis attirent les industries européennes à coups de subventions massives, l’Europe se vide de sa substance industrielle.
Le conflit ukrainien a aussi permis de relancer l’endettement européen au profit du dollar. En finançant l’effort de guerre ukrainien, en réarmant à marche forcée, les États européens creusent leur dette publique et se placent sous dépendance permanente des marchés anglo-saxons. La guerre est donc un triple jackpot pour Washington : domination militaire, conquête économique, et contrôle financier des pays européens.
Manipulation américaine et soumission européenne : vers l’effondrement du continent
Les dirigeants européens ont abandonné toute souveraineté réelle. Depuis 2022, aucune voix majeure n’a osé remettre en cause la ligne dictée par Washington. Macron, Scholz, Meloni : tous répètent mécaniquement les éléments de langage de l’OTAN. Ils sacrifient leurs propres intérêts économiques, énergétiques et diplomatiques pour préserver une illusion d’unité occidentale. Cette servilité politique est le signe d’un suicide stratégique. L’Europe n’est plus une puissance : elle est un protectorat.
Ce suivisme a des conséquences dramatiques : l’inflation explose, les classes moyennes s’effondrent, les populations se radicalisent. Pendant ce temps, les élites vivent dans une bulle idéologique, aveuglées par un atlantisme dogmatique. Le continent subit une destruction accélérée de ses infrastructures, de son tissu industriel, de ses institutions démocratiques. Chaque décision stratégique prise à Bruxelles ou à Paris l’est en fonction de l’agenda américain, et non de l’intérêt des peuples européens.
Face à cette situation, l’anti-américanisme devient une exigence de survie. Il ne s’agit pas de haine idéologique, mais de légitime défense civilisationnelle. Tant que la France reste alignée sur l’agenda américain, elle continuera à s’enfoncer. Il faut sortir de l’OTAN, restaurer une diplomatie indépendante, et renouer avec une vision gaullienne de la souveraineté. L’alternative à la soumission, c’est la renaissance ou la disparition. Il n’y a plus de demi-mesure possible.
La guerre en Ukraine, loin d’être un simple conflit régional, s’inscrit dans une vaste stratégie de manipulation américaine visant à maintenir un ordre unipolaire. En sacrifiant l’Ukraine, en affaiblissant l’Europe et en isolant la Russie, les États-Unis poursuivent une logique impériale destructrice.
Face à cette offensive géopolitique, seule une prise de conscience européenne peut inverser la tendance. Comprendre les véritables mécanismes de cette guerre, c’est déjà commencer à s’en libérer.
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