Le 31 octobre à 12h30, Marie Pascale Remy est l’invitée de Nicolas Stoquer, en direct sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !
Marie-Pascale Rémy est une auteure et conférencière spécialisée dans la connaissance de soi et la spiritualité. Après une expérience de mort imminente en 1989, elle a orienté sa recherche vers l’enseignement de Rudolf Steiner, influençant profondément son parcours. Parmi ses ouvrages notables figure Saint Michel, renaître dans le combat spirituel, qui explore la dimension spirituelle du combat intérieur à travers l’archétype de l’Archange Saint Michel. Elle a également écrit plusieurs ouvrages sur le développement personnel, l’ange gardien et les mythes du féminin.
Derrière le masque d’Halloween
Le 31 octobre, connu sous le nom de Halloween, n’est pas qu’un simple prétexte pour se déguiser et effrayer. Ce jour, tiré du calendrier celtique, marquait autrefois la nuit où Samhain, Seigneur de la Mort, revenait avec les esprits des morts pour visiter les vivants. Autour de ces croyances, des rituels spécifiques visaient à purifier la communauté des esprits maléfiques et à protéger les vivants des forces invisibles. Cependant, il ne s’agissait pas d’honorer les âmes paisibles des défunts, mais bien de gérer les revenants et les mauvais esprits que l’on croyait en décalage avec l’ordre naturel.
Aujourd’hui, Halloween pourrait sembler inoffensif, mais en réalité, il focalise l’attention collective sur ces phénomènes anormaux que sont les âmes perdues, ces spectres rôdant entre les mondes. En perpétuant cette fête, l’humanité oriente son énergie sur des entités qui n’ont rien à faire dans notre monde, des forces démoniaques qui pourraient même s’en nourrir pour se manifester dans notre réalité. Sans le savoir, le monde entier appelle ces forces de l’ombre, un soir où il suffirait de s’y abandonner pour qu’elles deviennent une part de notre quotidien.
Tradition ou instrument de consommation ?
Importée en Amérique par les immigrants européens, et particulièrement les Irlandais, Halloween était autrefois l’occasion de jouer des tours, de renverser des meubles et d’infliger des petites farces dans les quartiers. Mais avec le temps, cette tradition est devenue bien plus qu’un amusement : en Amérique du Nord, Halloween est aujourd’hui une industrie florissante. Les dépenses pour cette fête atteignent près de 8 milliards de dollars annuels, en faisant le deuxième événement le plus lucratif du pays. Sous des airs de folklore, elle est devenue une opportunité pour les commerçants, bien loin de son sens originel.
Cependant, cette date du 31 octobre ne reste pas sans significations sombres. Halloween coïncide avec une des fêtes du calendrier sataniste et, pour certains adeptes, elle revêt un caractère sacré. La nuit d’Halloween serait même marquée par des rituels que certains dénoncent comme de dangereux dérapages : sacrifices humains, abus rituels et symboles occultes qui rappellent les dérives du satanisme contemporain. En Europe, et notamment en France, les traditions religieuses perdent de leur sens et ce type de célébrations issues d’une autre culture tend à remplacer les valeurs locales, mettant en danger notre propre héritage.
De l’ombre à la lumière
Alors qu’Halloween tend à glorifier des forces sombres, la Toussaint, célébrée le 1er novembre, honore les saints, ces âmes purifiées qui ont quitté notre monde il y a longtemps pour rejoindre le paradis chrétien. Ce jour-là, on se souvient des défunts qui vivent dans la lumière, dans la sphère solaire et au-delà, rejoignant le domaine divin après des années de purification. Ces êtres, devenus « saints », symbolisent l’espérance chrétienne d’une vie meilleure au-delà de notre monde.
Le lendemain, le 2 novembre, la Fête des Morts célèbre quant à elle les âmes récemment décédées. Ces défunts, qui résident temporairement dans le purgatoire lunaire, sont en quête de lumière mais ne peuvent encore y accéder pleinement. Ce jour de prière pour les âmes en souffrance est un rappel de notre lien avec ceux qui ont quitté ce monde. À travers ces deux célébrations, la vision chrétienne de la mort nous invite à penser la vie dans l’au-delà comme une ascension spirituelle où chacun trouve la paix et la purification.
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