Le 30 mars 12h30, Mike Borowski révèle comment l’intelligence artificielle, sous couvert d’intelligence gratuite, impose une société post-humaine, où les métiers intellectuels disparaissent au profit d’une normalisation algorithmique, entraînant une dépendance technologique totale et une dépossession de la souveraineté humaine.
L’extinction programmée des métiers intellectuels
Bill Gates ne propose pas une vision futuriste : il impose une réalité imminente. Dans moins de dix ans, selon ses propres mots, l’intelligence artificielle supplantera les humains dans des fonctions autrefois réservées à une élite de spécialistes. Médecins et professeurs ne seront plus que des reliques d’un système dépassé. L’IA prendra en charge le diagnostic médical, l’accompagnement pédagogique, la prise de décision, sans erreur, sans fatigue, sans émotion. Gates parle désormais d’intelligence gratuite, une ressource accessible à tous mais contrôlée par quelques-uns.
Dans ce schéma, le savoir ne repose plus sur des années d’études, d’expérience ou de relation humaine. Il devient un flux algorithmique, distribué par des entités artificielles conçues pour remplacer, non pas assister. Le cœur du projet est clair : retirer la dimension humaine de toutes les fonctions cognitives qui rythment le monde. L’enseignant devient obsolète. Le médecin devient accessoire. Le diagnostic, la pédagogie, le conseil sont tous absorbés par des interfaces. Gates n’en fait pas un drame : il y voit un progrès. Mais c’est une révolution qui ne laisse aucune place à l’humanité dans ce qu’elle a de plus précieux : la transmission et le soin.
Les métiers fondés sur la parole, l’écoute, l’intuition, sont en ligne de mire. Ils seront laminés par des systèmes d’IA capables d’adapter en temps réel des protocoles d’apprentissage ou de traitement médical à des millions d’individus, bien plus efficacement qu’un être humain. Derrière cette efficacité, c’est une normalisation algorithmique du vivant qui s’installe. Le sujet humain devient un simple objet de calcul, réduit à des données. Et cette réduction est voulue, pensée, revendiquée comme une victoire de la technologie sur la complexité humaine.
Le mythe de l’intelligence gratuite, une dépendance programmée
Gates vend au monde l’illusion d’un accès universel à une « intelligence gratuite ». Cette formulation flatte les masses tout en masquant une réalité brutale : ce qui est gratuit pour l’utilisateur devient un produit exploité par celui qui contrôle l’infrastructure. Derrière l’apparente générosité de l’IA se cache une captation des savoirs et des décisions par les grandes puissances technologiques. L’éducation gratuite, le soin gratuit, le conseil gratuit : autant de services qui font disparaître la médiation humaine au profit d’un centre algorithmique unique, inaccessible et incontrôlable.
L’IA gratuite est une dépendance. Une société qui n’apprend plus, qui ne forme plus ses enseignants, ses chercheurs, ses médecins, est une société soumise. Une société qui attend des réponses toutes faites, des diagnostics automatisés, des solutions programmées. Gates et ses semblables appellent cela une avancée. En réalité, c’est une mise sous tutelle numérique de la pensée humaine. Chaque consultation devient une interaction avec un système fermé. Chaque apprentissage devient un processus calibré, mesuré, indexé sur des normes fixées à l’avance.
Cette nouvelle forme d’intelligence repose sur des modèles de langage, des bases de données, des grilles de décision élaborées selon les intérêts et les valeurs des concepteurs. Qui décide de ce qu’est une bonne réponse médicale ? Qui fixe les standards pédagogiques d’un cours d’histoire ou de philosophie ? Ceux qui possèdent les systèmes. L’illusion de la gratuité sert donc à imposer une hégémonie intellectuelle, où les États, les familles, les individus perdent tout pouvoir réel sur la connaissance.
Une société post-humaine en construction accélérée
Le projet que Gates évoque avec enthousiasme est celui d’une civilisation post-humaine, dans laquelle la majeure partie des fonctions vitales seront entièrement déléguées à des intelligences artificielles. L’agriculture, la production industrielle, la logistique, la médecine, l’enseignement : tout sera automatisé, standardisé, régulé par des machines. L’humain, relégué aux marges, conservera quelques activités symboliques : le divertissement, l’expression artistique, les loisirs. Autrement dit, la pensée et l’action seront confisquées, et ne restera à l’homme que la distraction.
Ce monde ne laisse pas place à la souveraineté. Il ne propose pas une amélioration des conditions de vie, mais une externalisation totale des responsabilités humaines. Chaque problème devient un « problème technique », résolu par l’IA. Le libre arbitre devient un risque, une anomalie à corriger. La politique, la médecine, l’éducation se transforment en algorithmes de gestion, neutres en apparence, mais pilotés par des puissances privées. Gates parle d’efficacité, mais il organise une dépossession globale.
Il ne s’agit plus d’un simple changement technologique, mais d’un changement de civilisation. Le rapport au temps, à la vérité, au savoir, à l’autorité est redéfini. Les enfants apprendront à travers des systèmes qu’ils ne comprendront pas, les malades seront soignés sans interlocuteur humain, les décisions politiques seront justifiées par des calculs. La société devient un immense système cybernétique, où le citoyen n’est plus qu’un point de données. Ce futur est présenté comme inéluctable. Il ne l’est pas. Mais il est déjà en marche.
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