🔥 Les essentiels de cette actualité
- Les élites politiques, dont Macron, Netanyahou et Zelensky, jouent leur survie en misant sur une escalade globale et un risque nucléaire. Découvrez leur cynisme et leurs stratégies.
- Donald Trump navigue entre pacifisme et renforcement militaire autour d’Israël. Comment gère-t-il la crise proche-orientale et les pressions internes ?
- Le Sud global, de l’Afrique à l’Asie, réagit face à la guerre israélienne. Un basculement géopolitique est-il imminent ? Explorez les réactions et les risques.
Le 16 juin à 7h, François Martin, Marion Sigaut, Claude Janvier et Philippe de Veulle sont les invités de Nicolas Stoquer, en direct dans La Matinale de Géopolitique Profonde !
François Martin est un géopolitologue, journaliste et essayiste français, diplômé de l’ESSEC et de l’EMBA HEC, et auditeur de l’IHEDN et de l’INHESJ. Avec une carrière de 40 ans dans le commerce international de l’alimentaire, il a acquis une expérience considérable sur plus de 100 pays et maîtrise six langues et est connu pour ses analyses pénétrantes sur des sujets internationaux complexes.
Marion Sigaut est une historienne et conférencière française, spécialiste du XVIIIe siècle. Elle a publié plusieurs ouvrages sur l’histoire religieuse, politique et sociale de la France. Elle se définit comme femme, française, catholique et patriote, et critique la censure et la manipulation de l’histoire officielle.
Claude Janvier est un écrivain et essayiste français connu pour ses prises de position tranchées sur des sujets de société et de politique. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages qui explorent les dynamiques de pouvoir et les influences cachées au sein des structures étatiques et supranationales. Son dernier livre s’intitule « L’État Profond Français ».
Philippe de Veulle est un avocat au barreau de Paris, docteur en droit, diplômé du Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques (CEDS) et de l’Université Paris Descartes. Il est spécialisé dans le droit et le contentieux des affaires, le droit international et le droit pénal financier.
La fuite en avant des élites vers l’abîme nucléaire
Macron, Netanyahou et Zelensky partagent un même désespoir stratégique. Coincés dans leurs contradictions internes, acculés par les échecs de leurs politiques étrangères, ils jouent désormais leur survie politique sur un seul pari : l’escalade globale. L’idée d’un embrasement nucléaire n’est plus un scénario d’école, mais une tentation réelle pour ces dirigeants à bout de souffle. Ils misent sur le chaos pour se réinventer en sauveurs, quitte à précipiter leurs peuples dans la fournaise.
Leur cynisme dépasse l’entendement. Macron saborde la diplomatie française pour flatter l’OTAN et le complexe militaro-industriel. Netanyahou, englué dans une guerre coloniale qu’il ne peut plus contenir, tente d’exporter le conflit au Moyen-Orient entier. Zelensky, dévasté par l’enlisement en Ukraine, supplie l’Occident de franchir les lignes rouges. Tous savent que seule une conflagration planétaire peut recouvrir leurs défaites d’un vernis héroïque. Tous savent que ce jeu morbide se fait au prix du sang de leurs concitoyens.
Trump face au piège géopolitique
Donald Trump de son côté, joue une partition complexe. Il affirme vouloir éviter toute nouvelle guerre, tout en renforçant activement l’appareil militaire américain autour d’Israël. En pleine crise proche-orientale, il cherche à maintenir une posture de pacificateur, tout en cédant aux pressions de son appareil sécuritaire et de ses alliés. Ce grand écart diplomatique traduit une ligne stratégique mouvante, entre volonté de désengagement militaire direct et maintien de l’influence par la force.
La fermeture des détroits — Suez, Ormuz ou Bab el-Mandeb — menace directement les intérêts vitaux des États-Unis. Trump le sait. Il prépare ses forces, affiche des muscles navals, mais se garde de franchir le seuil de l’irréversible. Les missiles hypersoniques russes ou chinois font désormais partie de l’équation. Face à ce risque, la Maison-Blanche avance à reculons. Trump gouverne avec fermeté, mais dans un monde où la puissance américaine est de plus en plus contestée. Le temps de l’hégémonie sans conséquence est révolu.
Le Sud global entre colère et insurrection stratégique
Face à cette fuite en avant occidentale, le Sud global n’assiste plus en spectateur passif. L’Afrique, l’Amérique latine, l’Asie hors bloc otanien perçoivent dans la guerre israélienne une goutte de sang de trop. La brutalité de Tel-Aviv, couverte par Washington et Bruxelles, choque des opinions publiques longtemps silencieuses mais désormais en ébullition. La Chine, de son côté, affiche une colère froide. Elle voit dans ce conflit un déséquilibre volontairement entretenu pour contenir son ascension.
L’hypothèse d’un basculement est désormais tangible. Si le Sud global décidait de rompre avec l’ordre occidental, ce ne serait pas un ajustement diplomatique, mais un séisme géopolitique. Le dollar vacillerait. Les routes commerciales se redéfiniraient. Les alliances de sécurité seraient redessinées à Pékin, Moscou, Téhéran, et non plus à Bruxelles. L’Occident serait alors seul face à lui-même, délégitimé, fracturé, incapable de survivre à son propre hubris.
IMPORTANT - À lire
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