🔥 Les essentiels de cette actualité
- Le 19 juin à 12h30, découvrez une émission sur la démonstration de force iranienne, ignorée par les médias. Nicolas Stoquer analyse cette omerta stratégique sur Géopolitique Profonde.
- Des frappes précises et des missiles à longue portée ont touché Tel-Aviv, révélant une capacité militaire iranienne sous-estimée et sciemment occultée par les médias occidentaux.
- La guerre de l’information manipule l’opinion publique. Les réseaux sociaux montrent les destructions, tandis que les chaînes traditionnelles censurent, maintenant la fiction d’un Israël invincible.
- Cette désinformation prépare une intervention occidentale. L’Iran change la donne, mais les médias minimisent pour justifier des frappes présentées comme préventives et presque humanitaires.
Le 19 juin à 12h30, Nicolas Stoquer vous propose une émission sur un sujet d’actualité, en direct sur Géopolitique Profonde.
Silence médiatique sur une démonstration de force iranienne
Le bombardement sur Tel-Aviv, d’une ampleur inédite depuis le début du conflit, révèle une capacité militaire iranienne largement sous-estimée par les commentateurs occidentaux. Des frappes de précision, des missiles à longue portée, et des résultats visibles au sol ont pourtant été scrupuleusement ignorés par les médias dominants. L’absence d’images, de débats techniques crédibles, et même de couverture minimale indique une volonté délibérée de masquer la réalité.
Cette omerta n’est pas accidentelle : elle s’inscrit dans une stratégie de communication alignée sur les intérêts géopolitiques israélo-américains. En refusant de montrer l’impact réel des frappes iraniennes, les médias fabriquent un récit dans lequel l’ennemi désigné reste technologiquement arriéré, incapable, presque folklorique.
Les faits sont pourtant là : l’Iran a démontré qu’il pouvait frapper fort et avec précision au cœur même d’un pays censé disposer des défenses les plus avancées au monde. La minimisation systématique de ces actions dans la presse française n’est pas le fruit d’un manque d’information, mais d’un alignement stratégique sur les intérêts israélo-américains.
Nos médias ne se contentent pas de rapporter les faits, ils les fabriquent, les tordent, les effacent. Ce n’est plus de la désinformation, c’est une participation active à une guerre de perception. En occultant la puissance militaire iranienne, ils protègent artificiellement une image de supériorité occidentale qui ne tient plus sur le terrain.
La guerre de l’information à sens unique
L’une des techniques les plus grossières utilisées est l’inversion accusatoire. Ce sont ceux qui montrent les destructions, relaient les vidéos, documentent les faits, qui sont accusés de propager la propagande. Pendant ce temps, les chaînes d’information diffusent les éléments de langage fournis par Tsahal, sans la moindre vérification.
Un général sur BFM va jusqu’à affirmer que l’Iran ne disposerait pas de missiles hypersoniques, un mensonge grotesque contredit par les démonstrations technologiques de Téhéran et les publications militaires internationales. Ce genre de déclaration, au-delà du ridicule, démontre à quel point la parole médiatique s’est coupée de la réalité pour devenir pur instrument idéologique.
Les réseaux sociaux, eux, ne mentent pas. Les images des destructions à Tel-Aviv circulent largement : véhicules calcinés, bâtiments éventrés, population choquée. Le contraste avec le silence des chaînes traditionnelles est saisissant. Censurer ces images, c’est reconnaître implicitement leur puissance. C’est admettre que l’opinion pourrait changer si elle savait.
Ce n’est pas un oubli, c’est une stratégie : maintenir la fiction d’un Israël invincible et d’un Iran incapable. Ceux qui veulent voir n’ont qu’à chercher sur Telegram ou X : la guerre est documentée, les dégâts sont réels, et l’équilibre militaire est en train de changer.
Vers une intervention occidentale déguisée
L’effacement de la réalité iranienne prépare le terrain à une justification. Si l’Iran est présenté comme incapable, alors toute frappe occidentale apparaît comme préventive, presque humanitaire. Ce discours masque en réalité un échec : Israël, après huit mois de guerre, n’a pas réussi à soumettre Gaza ni à contenir le front nord.
L’intervention américaine devient une nécessité non avouée. Et si Trump revient aux commandes ou impose sa ligne, elle passera par une démonstration de force contre Téhéran, rendue acceptable par l’ignorance soigneusement entretenue dans les opinions publiques occidentales. Le mensonge médiatique sert d’alibi stratégique.
Ce traitement médiatique n’est pas une erreur, c’est une politique. En minimisant l’attaque iranienne, on évite d’expliquer pourquoi Washington pourrait décider de frapper Téhéran. On évite de poser la seule question qui compte : pourquoi Israël, avec tous ses soutiens, peine autant sur le terrain ?
La réponse est simple : l’Iran et ses alliés ont changé la donne. Le conflit n’est plus asymétrique. Et cette réalité est insupportable pour ceux qui ont fondé leur stratégie sur la domination technologique, le monopole de la force, et le contrôle du récit. La censure n’est pas un signe de force, c’est un aveu de faiblesse.
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