Sauver la civilisation face à la barbarie

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🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Le 29 juin à 9h, Alain Escada sur GPTV dénonce la culture de mort qui détruit l’âme de l’Europe.
  • Il critique l’avortement, l’euthanasie et le transgenrisme, vus comme des outils de l’idéologie mortifère imposée par les élites.
  • Escada souligne que l’invasion remplit le vide laissé par l’apostasie, et appelle à une contre-offensive chrétienne à la base.
  • Il propose de repeupler les campagnes et de restaurer les églises pour reconstruire une société enracinée et solidaire.

Le 29 juin à 9h, Alain Escada est l’invité du Libre Journal de Géopolitique Profonde animé par Nicolas Stoquer et Lara Stam, sur GPTV.

Alain Escada est un militant et essayiste belge connu pour ses positions traditionalistes et ses critiques acerbes contre la mondialisation et les élites. Président de Civitas, un mouvement catholique traditionaliste, Alain Escada s’illustre par son engagement contre le sécularisme, le mondialisme, et la laïcité.

Le vide spirituel de l’Europe face à la culture de mort

L’Occident contemporain organise méthodiquement son autodestruction. L’avortement, sacralisé comme un progrès, massacre les innocents au nom du confort. L’euthanasie, vendue comme un choix éclairé, abandonne les plus vulnérables à une mort institutionnalisée.

Le transgenrisme, promu dans les écoles et les médias, efface les repères les plus élémentaires de l’humanité. Ces phénomènes ne sont pas des dérives isolées : ils traduisent une idéologie mortifère, radicalement opposée à la loi naturelle et à la sagesse chrétienne.

Ce processus n’est pas spontané. Il est piloté par une fausse élite, décadente, qui hait la vérité, le sacré, l’ordre. Cette caste, nourrie aux dogmes du mondialisme et du progressisme, a pris en otage les institutions pour imposer une vision du monde sans racine, sans transcendance, sans identité.

Le résultat est là : une société liquéfiée, démographiquement exsangue, incapable de transmettre la vie ou la foi. Le poison agit à la tête, et le corps social pourrit peu à peu. La civilisation chrétienne, pilier de l’Europe, est méthodiquement démantelée par ceux-là mêmes qui avaient pour mission de la défendre.

L’invasion ne fait que remplir le vide laissé par l’apostasie

Le chaos visible dans les rues à chaque « fête » populaire, chaque match de football, chaque rassemblement festif, n’est pas une coïncidence. C’est le reflet d’une société qui a renoncé à sa dignité. La barbarie n’arrive pas par les armes : elle s’installe par la perte de repères, l’effondrement du sacré, la disparition du sens.

Ce vide a été creusé par la Révolution, puis consolidé par le laïcisme républicain et le sabotage spirituel du concile Vatican II. Le peuple a été déspiritualisé, déraciné, désarmé.

L’immigration massive s’engouffre dans ce vide. L’islam n’y pénètre pas par supériorité, mais par opportunisme. Il n’a rien de cohérent, rien de souhaitable : c’est une idéologie étrangère, autoritaire et incompatible avec notre héritage.

Mais lorsque les clochers se taisent, les minarets s’élèvent. Lorsque les familles chrétiennes s’effondrent, les structures communautaires musulmanes s’implantent. Le problème n’est pas l’islam en soi, mais notre trahison, notre reniement, notre silence. Une société apostate se condamne à devenir colonisée.

Face à l’islamisation, le réveil chrétien se construit localement

Et pourtant, des signes puissants de réveil émergent. Le pèlerinage de Chartres en est l’illustration la plus éclatante : des milliers de jeunes, fervents, en marche pour Dieu, dans une fidélité intransigeante à la tradition catholique. Les séminaires fidèles à la messe tridentine sont pleins. Une génération nouvelle choisit la Croix, la Vérité, l’Ordre. Elle rejette les slogans creux de 1968, les illusions du progrès, la honte de soi. Elle veut reconstruire.

Cette reconstruction ne viendra pas d’en haut. Elle doit se faire localement, à l’échelle humaine. Repeupler les campagnes, restaurer les églises, prendre le pouvoir dans les petites communes, créer des écoles libres, des circuits courts, des réseaux d’entraide fondés sur la charité chrétienne.

Il ne s’agit pas d’utopie : il s’agit de survie. Le monde ancien s’effondre, un monde nouveau doit naître, enraciné, solidaire, chrétien. Car seule une civilisation fidèle à Dieu peut espérer résister à la barbarie.

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