Idriss Aberkane termine la propagande occidentale

Israël et les États-Unis préparent une réponse militaire à l'Iran après une attaque massive. Enjeux géopolitiques et stratégie régionale en jeu. Israël et les États-Unis préparent une réponse militaire à l'Iran après une attaque massive. Enjeux géopolitiques et stratégie régionale en jeu.

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • L’Iran inflige une gifle diplomatique aux USA et Israël, montrant sa puissance militaire et ridiculisant leurs doctrines de dissuasion. Comment Washington et Tel-Aviv vont-ils réagir ?
  • En Europe, la fracture du consensus atlantiste se dessine avec l’opposition de la Slovaquie aux sanctions contre la Russie. L’UE s’enlise-t-elle dans l’automutilation ?
  • Médiapart, bastion du journalisme indépendant, serait-il un rouage discret du pouvoir sécuritaire français ? Découvrez les coulisses de l’information.

Le 2 juin à 7h, Finn Andreen, François Martin et Idriss Aberkane sont les invités de Nicolas Stoquer, en direct dans La Matinale de Géopolitique Profonde !

Finn Andreen est un entrepreneur et auteur suédois basé en France, spécialisé dans les questions géopolitiques et économiques. Connu pour ses analyses percutantes sur les rapports de force mondiaux, il intervient régulièrement dans des publications et médias pour décrypter les enjeux globaux et les dynamiques internationales.

François Martin est un géopolitologue, journaliste et essayiste français, diplômé de l’ESSEC et de l’EMBA HEC, et auditeur de l’IHEDN et de l’INHESJ. Avec une carrière de 40 ans dans le commerce international de l’alimentaire, il a acquis une expérience considérable sur plus de 100 pays et maîtrise six langues et est connu pour ses analyses pénétrantes sur des sujets internationaux complexes.

Idriss Aberkane est un essayiste français, conférencier et entrepreneur, connu pour ses prises de position critiques sur les systèmes de pouvoir, les conflits géopolitiques et l’emprise médiatique. Titulaire de plusieurs diplômes en sciences cognitives, économie du savoir et diplomatie, il s’est fait connaître du grand public par ses interventions sur la géopolitique, la souveraineté intellectuelle et les manipulations narratives. Défenseur d’une pensée libre, il allie érudition et pédagogie pour décrypter les rouages complexes du monde contemporain.

Israël et les États-Unis en quête de revanche

L’Iran a administré un camouflet stratégique aux États-Unis et à Israël. Le raid massif de drones et de missiles contre le territoire israélien, combiné à sa gestion calculée des représailles, a montré que Téhéran n’est plus un acteur périphérique : il dicte désormais le tempo militaire dans la région. Ce n’est pas seulement une gifle diplomatique. C’est une démonstration de puissance qui ridiculise les doctrines de dissuasion américaines et israéliennes. Ce choc symbolique s’est transformé en traumatisme tactique. Le duo Washington-Tel-Aviv, déstabilisé, prépare une réponse. Pas pour restaurer une posture défensive, mais pour relancer un cycle de domination, via une guerre ciblée contre l’Iran ou ses alliés régionaux.

Donald Trump, bien que présenté comme un isolationniste, reste entouré d’un appareil sécuritaire qui impose sa propre logique stratégique. Ce ne sont pas tant ses intentions personnelles qui dictent la politique étrangère américaine que le poids des “hommes en costume gris” évoqués par Vladimir Poutine – ces figures discrètes de l’État profond qui manipulent les leviers militaires, contournent les présidences et imposent leur tempo. Le système sécuritaire américain poursuit sa trajectoire impériale, quelle que soit la figure installée à la Maison-Blanche. Que ce soit sous Trump ou Biden, l’Iran reste ciblé comme une pièce centrale à neutraliser dans l’ordre géopolitique de Washington. À Téhéran, les stratèges l’ont bien compris : l’escalade reste possible à tout instant, indépendamment des cycles électoraux américains.

Le front atlantiste en phase de fissuration

L’Europe officielle continue de brandir la menace de sanctions contre la Russie. Mais dans les coulisses, un effondrement progressif du consensus se dessine. L’opposition de Robert Fico au 18e paquet de sanctions symbolise cette fracture. La Slovaquie, pays membre de l’OTAN, ose briser le silence et rejeter l’absurdité d’un embargo sans fin. La logique punitive de Bruxelles ne fonctionne plus. L’économie russe résiste, se redéploie, et engrange des alliances industrielles solides, notamment avec l’Asie. Face à cela, l’Europe s’enlise dans l’automutilation énergétique, inflationniste et industrielle.

De plus en plus d’États membres comprennent que les sanctions sont devenues un instrument de sabotage intérieur, plutôt qu’un levier géopolitique. Le rejet de nouvelles mesures traduit une volonté de souveraineté, et une rupture assumée avec la soumission atlantiste. Derrière la façade unie, la lassitude s’installe. La réalité économique reprend le dessus, et plusieurs gouvernements, sous pression sociale, n’ont plus intérêt à maintenir une ligne de guerre économique suicidaire. Moscou le sait, observe, et attend patiemment que le château de cartes s’effondre de lui-même.

Médiapart, rouage discret du pouvoir sécuritaire

Médiapart se présente comme un bastion du journalisme indépendant. En réalité, sa mécanique repose en grande partie sur un accès privilégié à des flux d’information issus du cœur de l’appareil sécuritaire français. Dossiers préfabriqués par la DGSE, fichiers transmis par des magistrats alliés, notes sensibles venues des préfectures : la matière brute de nombreuses “enquêtes” vient de l’État profond. Le rôle d’Édouard Plenel est stratégique. Son réseau dans la police et la justice agit comme une interface, une chambre de compensation de l’information politique sensible.

Les journalistes ne font alors que réagencer cette matière, lui donner une forme narrative, puis la publier sous le sceau de l’investigation. Cette alchimie donne l’illusion d’un contre-pouvoir, alors qu’elle permet parfois de liquider des figures politiques, de préparer des dossiers judiciaires, ou de baliser des décisions gouvernementales. Médiapart ne ment pas sur les faits, mais ne dit jamais tout sur leur origine. Ce flou organisé garantit sa longévité dans le paysage médiatique : un média d’opposition apparente, mais un instrument bien huilé dans l’architecture du pouvoir. Une opposition contrôlée, au service de l’ingénierie du consentement.

IMPORTANT - À lire

Vous souhaitez aller plus loin dans la compréhension des enjeux géopolitiques mondiaux ? Notre revue papier mensuelle vous offre des analyses approfondies sur les rapports de force entre grandes puissances, les conflits régionaux et les stratégies des acteurs clés comme Poutine, Trump ou l'Iran.

Chaque mois, plongez au cœur des coulisses du pouvoir avec des décryptages exclusifs rédigés par des experts reconnus. De l'avenir de l'Europe face aux sanctions contre la Russie aux manœuvres de l'État profond français, notre revue vous dévoile les dessous de l'actualité internationale.


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