Le 17 février à 7h, Claude Janvier, Jean-Loup Izambert et le Général Delawarde sont les invités de La Matinale animée par Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu en direct sur Géopolitique Profonde.
Retrouvez Claude Janvier à 7h30, Jean Loup Izambert à 8h, le trio d’invités à 8h15 et le Général Delawarde à 8h45.
Claude Janvier est un écrivain et essayiste français connu pour ses prises de position tranchées sur des sujets de société et de politique. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages qui explorent les dynamiques de pouvoir et les influences cachées au sein des structures étatiques et supranationales. Son dernier livre se nomme « L’État Profond Français » .
Jean-Loup Izambert est un journaliste indépendant qui pratique depuis 1990 l’investigation à long terme sur des sujets d’actualité. Il est spécialisé sur les secteurs de la grande finance, de l’économie et de la politique. Plusieurs de ses ouvrages mettant en cause des personnalités et des institutions ont défrayé la chronique, tels que « Le krach des 40 banques, Le Crédit Agricole hors la loi ? » ou encore « Tous vaccinés, tous en danger ?« , suite de son enquête « Le scandale Ivermectine » . Un de ses ouvrages les plus récents traite de l’Union européenne : « Bilan Noir, L’Union Européenne contre la France« . Et enfin, le dernier en date sur le même sujet « Empêcher l’Europe: Les Etats-Unis contre l’Europe«
Le Général Dominique Delawarde, Saint-cyrien de formation, a servi dans les prestigieux chasseurs alpins et la Légion étrangère. Expert en gestion des ressources humaines, il a dirigé des officiers de liaison français aux États-Unis, où il réside régulièrement depuis son départ du service actif. Ayant participé à la crise balkanique de Sarajevo en 1994-1995, il a mené des opérations cruciales à la tête du 7e Bataillon de Chasseurs Alpins (7ème BCA Bourg-Saint-Maurice à l’époque). En tant qu’ancien chef de la « Situation-Renseignement-Guerre électronique » à l’état-major de planification opérationnelle : son expertise militaire est indiscutable.
Conférence de Munich : l’Europe sermonnée par JD Vance
La Conférence de Munich sur la sécurité a marqué un tournant brutal dans les relations transatlantiques. JD Vance, vice-président américain, a livré un discours tranchant, dénonçant l’arrogance des dirigeants européens face au conflit ukrainien.
Une mise en garde claire : en continuant sur cette voie, l’Europe risque d’être mise à l’écart des futures négociations de paix. Une perspective qui semble encore irréaliste pour les élites européennes, trop occupées à rejeter en bloc toute remise en question de leur stratégie.
Une Europe aveuglée par son dogmatisme
JD Vance n’a pas mâché ses mots. Il a accusé les gouvernements européens d’être déconnectés des réalités militaires et stratégiques, de ne s’appuyer que sur des illusions atlantistes et de refuser d’admettre l’échec de leur approche en Ukraine. Pourtant, les faits sont là : la contre-offensive ukrainienne a échoué, les ressources militaires s’épuisent, et le soutien occidental s’effrite.
Les dirigeants européens, enfermés dans leur posture idéologique, refusent d’entendre cet avertissement. Ils dénoncent un discours « inacceptable », oubliant qu’ils ne pèsent plus dans le rapport de force global. Quand viendra l’heure des négociations, ce sont les États-Unis, la Russie et quelques autres puissances qui dicteront les termes de la paix. L’Europe, en spectatrice impuissante, mesurera alors les conséquences de son aveuglement.
L’énorme machine de corruption de l’aide à l’Ukraine
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : sur les 175 milliards de dollars de promesses américaines à l’Ukraine, 88 milliards auraient déjà été envoyés selon le Kiel Institute. Pourtant, Volodymyr Zelenski affirme n’en avoir reçu que 75 milliards. Où sont passés les 13 milliards manquants ? Dans les poches des oligarques ukrainiens ou des réseaux opaques du Parti démocrate américain ? Impossible de le savoir avec certitude, mais la corruption gangrène l’ensemble du dispositif d’aide.
Côté européen, la situation est tout aussi trouble : 125 milliards d’euros déjà alloués à l’Ukraine, sur un total de 241 milliards promis. Qui contrôle réellement ces fonds ? Les institutions européennes, déjà gangrenées par des scandales de corruption, ont-elles détourné une partie de cette aide pour financer leur propre agenda mondialiste ? L’absence totale de transparence alimente les soupçons et renforce l’idée d’un détournement massif des fonds.
Proche-Orient : Israël sur le point de frapper l’Iran ?
Le Proche-Orient s’embrase, et les livraisons d’armes américaines à Israël suscitent des inquiétudes. Washington vient de fournir à Tsahal des bombes à très forte charge, un signal clair que Netanyahou pourrait être tenté de frapper les installations nucléaires iraniennes. L’objectif affiché : « terminer le travail » et empêcher l’Iran d’accéder à l’arme atomique.
Dans ce contexte explosif, le soutien affiché de figures influentes comme Marco Rubio à Israël renforce l’hypothèse d’une escalade militaire imminente. La volonté d’éliminer des acteurs régionaux comme le Hezbollah et le Hamas semble de plus en plus assumée. Mais jusqu’où les États-Unis sont-ils prêts à aller dans ce soutien ? Une confrontation directe avec l’Iran pourrait déclencher une guerre régionale aux conséquences désastreuses.
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