🔥 Les essentiels de cette actualité
- Antoine Gainot dénonce la fracture de la droite française entre souverainistes et identitaires, critiquant l’illusion d’une souveraineté sans identité.
- Il souligne que la souveraineté sans réappropriation culturelle est un outil désincarné, et que l’identité sans État fort reste impuissante.
- La synthèse entre souveraineté enracinée et identité armée est nécessaire pour la survie de la France face au globalisme.
- Gainot appelle à des actes radicaux pour restaurer l’autorité et reconstruire une esthétique française, refusant tout compromis.
Le 28 juin à 9h, Antoine Gainot est l’invité de Mike Borowski, dans le Journal des Controverses de Géopolitique Profonde !
Antoine Gainot est un éditorialiste au sein de la revue « Front populaire », une publication française fondée par Michel Onfray, qui se consacre à une réflexion critique sur les enjeux contemporains en France et en Europe. À travers ses écrits, Antoine Gainot aborde des sujets variés, souvent marqués par une analyse de l’actualité politique et sociétale, et s’inscrit dans une démarche de défense de la souveraineté populaire et de remise en question des dogmes dominants.
Souveraineté sans identité : l’illusion technocratique
La droite française est fracturée. D’un côté, les souverainistes s’accrochent à la nation, au contrôle des lois, des frontières, de la monnaie. De l’autre, les identitaires constatent que la France ne ressemble plus à la France. Antoine Gainot, dans son pamphlet brutalement intitulé « Merde », rejette les euphémismes : il accuse directement le système de trahison. Il affirme que la souveraineté sans socle culturel n’est qu’un décor vide. Reprendre le pouvoir aux instances européennes ou à l’OTAN, c’est vital, mais cela ne suffit pas. Si le visage de la France a été défiguré, alors même libre, elle restera méconnaissable.
Le piège du souverainisme gestionnaire s’est refermé sur une partie de la droite. On croit qu’un bon État-nation suffit à rétablir l’ordre, sans se demander ce qu’il reste de français dans les esprits, les mœurs, la langue. C’est une fuite technocratique : on parle d’industrie, de production locale, de Constitution, mais on évite soigneusement les sujets explosifs. Or, sans réappropriation culturelle, la souveraineté devient un outil désincarné. Elle ne protège plus qu’un territoire sans âme. Le gaullisme historique était enraciné ; son ersatz moderne est devenu une bureaucratie conservatrice.
Identité sans souveraineté : la résistance impuissante
À l’opposé, l’obsession identitaire s’enferme parfois dans un romantisme stérile. On pleure la France éternelle, mais sans outil pour la défendre. La nostalgie seule ne produit pas de puissance. L’identité, si elle n’est pas portée par un État fort, devient une simple mémoire en voie d’effacement. Sans souveraineté, les frontières sont poreuses, l’école reste entre les mains de ceux qui haïssent notre passé, et la culture nationale se noie dans le multiculturalisme imposé. Les identitaires ne peuvent plus se contenter de veiller une flamme. Ils doivent redevenir des bâtisseurs.
Ce que démontre Antoine Gainot, c’est l’échec de cette dichotomie. Il n’y a pas de choix entre souveraineté et identité. L’une ne peut exister sans l’autre. Il faut simultanément relever les murs et réchauffer le foyer. La droite doit comprendre qu’il ne s’agit pas d’un débat de colloque, mais d’un impératif de survie. Tant que les défenseurs de la France continueront à se battre entre eux sur la priorité des combats, le système globaliste continuera à progresser. Il faut une synthèse : une souveraineté enracinée et une identité armée.
Une refondation ou la soumission
L’heure n’est plus au retour mythifié du général de Gaulle. Ce réflexe mémoriel, bien que compréhensible, est une fuite dans le passé. Le XXIe siècle exige de nouvelles figures, issues du peuple, qui osent affronter le réel sans filtre. Des hommes capables de dire « merde » comme Antoine Gainot, sans passer par le langage managérial. Ce ne sont plus les grands discours qui changeront la donne, mais des actes clairs : restaurer l’autorité, fermer les vannes migratoires, réinvestir l’école et les médias, reconstruire une esthétique française. C’est dans cette radicalité assumée que réside l’avenir.
Enfin, choisir entre culture française et culture européenne est une diversion. L’Europe n’a jamais été une culture homogène, mais une civilisation traversée de tensions. La France, elle, possède un style, un goût, une forme. Elle n’a pas besoin de se dissoudre dans un récit continental flou. Le combat se joue ici : rétablir une France consciente d’elle-même, souveraine dans ses lois et fidèle à son identité. Toute alternative à cette alliance est une compromission. La fracture doit cesser. Le temps est venu pour l’union des forces lucides.
IMPORTANT - À lire
Retrouvez chaque mois dans notre revue papier des analyses approfondies sur les enjeux cruciaux de notre époque. De la fracture de la droite française à la nécessaire alliance entre souveraineté et identité, nous explorons les défis auxquels notre nation est confrontée.
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