La France adopte la loi sur « la fin de vie », et c’est une catastrophe.

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Le 28 mai à 12h30, Nicolas Stoquer revient sur un sujet brûlant, en direct sur Géopolitique Profonde : la loi sur « la fin de vie. »

La mort, dernier eldorado du capitalisme

La mort s’impose comme le secteur le plus prometteur du XXIe siècle. Une industrie en expansion continue, sans crise ni pénurie, où l’offre ne cesse de s’adapter à une demande que la société rend toujours plus « rationnelle ». L’effondrement de la foi chrétienne a ouvert un boulevard aux gestionnaires de la fin de vie.

Partout, des crématoriums dernier cri fleurissent, des assurances obsèques se vendent à la chaîne, des start-ups transforment le trépas en opportunité. Dans les campagnes désertées, les panneaux publicitaires pour enterrements discount côtoient les offres de crémation express. La mort devient un produit d’appel.

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Et désormais, c’est un nouveau marché qui s’ouvre avec la légalisation prochaine de l’euthanasie. Un vivier gigantesque de clients potentiels : près d’un million de personnes jugées « éligibles » selon les pathologies recensées. Cancers métastasés, Parkinson, Charcot, dialyses terminales… Chaque souffrance chronique devient un indicateur de potentiel commercial.

On n’accompagne plus les mourants, on organise leur sortie. Ce ne sont plus des patients, mais des profils cibles. Le business est juteux, sans risques, avec une clientèle captive.

Légalisation de l’euthanasie en France : une solution de gestion publique ?

Loin des discours humanistes, l’aide à mourir s’inscrit dans une logique purement gestionnaire. Le malade n’est plus au cœur du soin, il devient un coût à réduire, une variable à optimiser. L’euthanasie est présentée comme un droit, mais imposée comme une évidence.

La société ne propose plus d’accompagner la douleur, elle invite à y mettre fin. Ce n’est pas un choix libre, c’est une issue orientée. À l’image de la vaccination COVID, le consentement « éclairé » devient une formalité administrative, validée par la peur, l’isolement, la pression sociale.

Le discours compassionnel masque mal la froideur bureaucratique. Il faut désengorger les hôpitaux, économiser sur les retraites, alléger les charges de la dépendance. La mort assistée devient un outil de planification sanitaire. On rationalise les flux humains comme on gère des stocks.

Une société qui ne protège plus ses faibles, mais les pousse doucement vers la sortie. L’acte médical devient un acte de tri, l’euthanasie un traitement de fin de parcours.

Une idéologie morbide au cœur du pouvoir

Cette dérive n’est pas accidentelle. Elle est soutenue et organisée par les forces politiques dominantes, en premier lieu par la gauche. C’est elle qui, sous couvert de progrès et de liberté, porte une vision du monde où la vie humaine est relativisée, marchandisée, supprimée si nécessaire.

Elle promeut la constitutionnalisation de l’avortement non comme mesure de sauvegarde, mais comme un droit inconditionnel, sans limite ni réflexion éthique. Elle milite pour la légalisation de l’euthanasie, en effaçant toute interrogation sur les dérives eugénistes et la pression économique implicite.

Mais elle ne s’arrête pas là. La gauche applaudit la GPA au nom de la liberté reproductive, tout en transformant les femmes en incubateurs sous contrat. Elle défend la dépénalisation des drogues qui entretiennent l’apathie sociale, et soutient la transition de genre dès l’enfance au nom de la fluidité identitaire.

Elle flirte même, dans ses franges les plus radicales, avec l’idée d’un avortement post-natal, et rêve d’un monde sans naissance au nom de l’écologie extrême. Elle détruit les repères anthropologiques, récuse la natalité, et nourrit un effondrisme misanthrope. Cette gauche ne protège plus les vivants : elle organise leur disparition avec méthode. La majorité actuelle l’accompagne, en technocrate zélé, dans la gestion froide et morbide de l’humanité.

L’euthanasie des mineurs, prochain terrain de conquête

Dernier glissement en date : l’ouverture de l’euthanasie aux mineurs, soutenue par le Dr Olivier Véran et prônée sans détour par le député et médecin Olivier Touraine. Officiellement réservée aux cas extrêmes, cette perspective ouvre en réalité une brèche sans précédent.

Car la jeunesse traverse aujourd’hui une crise psychique profonde. Les études le confirment : les adolescents sont submergés par l’anxiété, la précarité, l’instabilité du monde. La peur du futur, la pression scolaire, la solitude numérique, la culpabilisation climatique ou géopolitique rongent leur équilibre.

Dans un tel climat, autoriser l’aide à mourir pour des mineurs revient à institutionnaliser l’abandon. Plutôt que de soigner, de soutenir, d’encadrer, l’État prépare le terrain à une sortie anticipée. Ce n’est plus une société de soins, c’est une société de renoncement. Sous couvert de dignité, on valide la désespérance.

Ce n’est plus la liberté, c’est l’effacement. Un mineur en détresse a besoin de sens, de lien, de force, pas d’une seringue pour l’aider à disparaître. Et ceux qui encouragent cette logique ne défendent ni la jeunesse, ni la vie : ils administrent la résignation.

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