🔥 Les essentiels de cette actualité
- L’affaire Epstein classée sans suite : l’État profond enterre le scandale, aucun nom cité malgré des téraoctets de données.
- Trump promettait de déclassifier les dossiers les plus sombres, mais aucun progrès sur Kennedy, 11-Septembre ou Epstein.
- Les partisans de Trump se sentent trahis par des promesses non tenues, les révélations attendues se transforment en silences.
- Trump serait-il muselé, complice ou impliqué dans les fichiers d’Epstein ? Les hypothèses alimentent les soupçons.
Le 9 juillet à 12h30, Mike Borowski démonte la farce judiciaire de l’affaire Epstein, expose les promesses trahies de Trump et soulève la question explosive : l’État profond protège-t-il ses propres pions, ou Donald Trump en fait-il partie ?
L’affaire Epstein enterrée par l’État profond
L’administration Trump vient de mettre un point final officiel à l’affaire Epstein : suicide par pendaison, aucune preuve de chantage, et surtout, aucune liste de clients. Un rapport volumineux, froidement technique, clôt le dossier. Derrière cette façade bureaucratique, c’est une capitulation brutale. Des téraoctets de données ont été passés au crible, pour conclure… à un vide. Aucun nom, aucun réseau, aucun homme de pouvoir n’est cité. L’affaire Epstein, emblème des turpitudes de l’élite, est donc effacée d’un trait.
Ce dénouement n’est pas seulement une insulte à la vérité. Il constitue une démonstration de force : l’État profond est capable d’absorber n’importe quel scandale, d’écraser toute tentative d’exposition, même venant du plus haut sommet de l’exécutif. L’arrestation de Ghislaine Maxwell, les révélations ponctuelles de victimes, les fuites organisées à grand bruit, tout cela s’évanouit dans une déclaration officielle qui prétend que rien de structuré n’existait. L’arbre Epstein meurt debout, mais ses racines sont sanctuarisées.
Trump piégé par ses propres promesses
Donald Trump avait pourtant promis le grand nettoyage. Pendant sa campagne, il martelait vouloir déclassifier les affaires les plus ténébreuses : Kennedy, 11-Septembre, Epstein. Il présentait ces secrets d’État comme les bastions de l’oligarchie, les verrous de l’État profond. Quatre ans plus tard, le bilan est glaçant : Kennedy n’a livré que des documents déjà connus, l’affaire Epstein se conclut en farce administrative, et aucune information ne vient briser l’omerta des élites.
Le sentiment de trahison grandit chez ses partisans. La figure de l’outsider venu purger Washington vacille. Les révélations promises deviennent des silences prolongés, des classements sans suite. Même ses relais loyaux, comme Pam Bondi, qui prétendait détenir la fameuse « liste » en début d’année, n’ont finalement produit que des documents déjà disponibles. Le « moment Epstein » était censé faire vaciller l’ordre établi. Il n’a fait que renforcer sa capacité à dissimuler.
L’ombre de la compromission
Face à cet effondrement de la vérité, trois hypothèses s’imposent.
La première : Trump est muselé. Il fait face à des leviers d’intimidation que même la présidence ne suffit pas à neutraliser. Chantage, menaces, cooptation : l’État profond, par définition, ne se laisse pas désarmer par les institutions visibles.
La deuxième : Trump collabore tacitement. Il feint la rupture tout en protégeant l’ordre dont il profite. Il n’est pas l’ennemi du système, mais son produit travesti en adversaire.
La troisième, plus explosive, renvoie à l’implication directe. Elon Musk, dans une déclaration aussitôt effacée, a évoqué la possibilité que Trump figure lui-même dans les fichiers d’Epstein.
L’accusation, sans preuve publique, a été balayée. Mais le soupçon demeure. Trump a côtoyé Epstein dans les années 90. Des clichés les montrent ensemble. Aucun élément ne l’innocente formellement. Ce silence protecteur pourrait bien être le prix d’une compromission ancienne.
L’affaire Epstein devait marquer la chute des puissants. Elle révèle leur invincibilité. Elle démontre que même les scandales les plus ignobles peuvent être absorbés par la machine étatique. Trump, présenté comme l’ennemi juré de l’État profond, devient son allié objectif, par faiblesse ou complicité. Le cadavre d’Epstein repose en prison. Mais son réseau, lui, continue de vivre, protégé par ceux-là mêmes qui promettaient de l’anéantir.
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