🔥 Les essentiels de cette actualité
- Le 5 juin 2025, l’Élysée a organisé une soirée de luxe pour renforcer les liens franco-brésiliens, mais au coût de plusieurs centaines de milliers d’euros payés par les contribuables.
- Cette réception, avec des célébrités comme Bernard Arnault et les Sarkozy, célèbre l’accord Mercosur qui menace l’agriculture française et favorise les géants agro-industriels sud-américains.
- Emmanuel Macron et Bernard Arnault incarnent un pouvoir bicéphale qui transforme la France en marque de luxe, pendant que les campagnes et les classes moyennes souffrent.
Le 8 juin à 12h30, Mike Borowski révèle comment l’accord Mercosur, célébré en grande pompe à l’Élysée, pourrait signer la fin de l’agriculture française au profit des élites mondialisées.
La jet set en cortège, l’industrie en cortège funèbre
Le 5 juin 2025, l’Élysée a accueilli ce qui ressemblait davantage à un festival de Cannes bis qu’à une rencontre diplomatique. Bernard Arnault, Xavier Niel, Gérard Darmon, Cristina Cordula, les Sarkozy, Jack Lang : tout ce que Paris compte de riches, de puissants et de décoratifs s’est pressé pour trinquer avec Luiz Inácio Lula da Silva, président brésilien. Officiellement, il s’agissait de renforcer les liens franco-brésiliens. En réalité, cette soirée fut la vitrine obscène d’une alliance mortifère : celle du capital mondialisé et d’une élite française totalement déconnectée des réalités du pays.
L’événement aurait pu passer inaperçu si son symbole n’était pas si glaçant. À l’intérieur des dorures de l’Élysée, ça festoyait à grands frais – au bas mot plusieurs centaines de milliers d’euros pour un dîner d’État, selon les standards connus – pendant que l’accord Mercosur s’approchait dangereusement de sa signature finale. Un texte économique aux allures de traité de capitulation : il sacrifie l’agriculture française sur l’autel du libre-échange, en ouvrant les vannes à la viande brésilienne bon marché et aux produits agricoles sans les normes européennes. Les petites exploitations, déjà à genoux, y voient leur arrêt de mort.
Mercosur : un pacte contre les peuples, signé par les élites
L’accord Mercosur, négocié depuis deux décennies entre l’Union européenne et quatre pays d’Amérique latine (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay), revient dans les tuyaux avec la bénédiction de Lula. Emmanuel Macron, autrefois réticent, déroule désormais le tapis rouge. La raison est simple : il s’agit moins d’un accord commercial que d’un acte de soumission à la mondialisation la plus brutale, celle qui met en concurrence directe les filières locales et des géants agro-industriels sud-américains sans foi ni loi.
Dans ce deal, la France perd sur tous les tableaux. L’industrie, déjà laminée, n’y gagne rien. L’agriculture, pilier historique du pays, est sacrifiée. Et les normes environnementales sont reléguées au rang de vœux pieux : déforestation accélérée, importation de soja OGM, recours massif aux pesticides interdits en Europe. Ce n’est pas un simple accord économique, c’est une déclaration de guerre à la souveraineté française. Et pourtant, l’Élysée choisit de fêter ça avec du champagne, des petits fours, et un casting de célébrités mondaines qui n’ont plus mis les pieds dans une ferme depuis l’ORTF.
Macron et Arnault, les deux visages d’un pouvoir sans racines
Ce dîner n’était pas un simple événement mondain. Il cristallise la nouvelle réalité politique française : un pouvoir bicéphale, incarné par Emmanuel Macron d’un côté, Bernard Arnault de l’autre. Le président officiel et le président bis. Le premier administre, le second possède. Les deux orchestrent ensemble un modèle où la France se transforme en marque de luxe, vendue au monde, vidée de sa substance.
La présence de Bernard Arnault à cette réception, en pleine crise agricole, n’est pas un hasard. Elle illustre la fusion entre le politique et l’économique, entre la République et le CAC 40. C’est lui, avec d’autres oligarques de son acabit, qui profite des accords comme le Mercosur : moins de barrières, plus de profits. La France périphérique, elle, n’a droit qu’aux miettes. L’Élysée devient le salon d’un empire sans sol, sans peuple, sans limites.
Pendant que les élites sirotent leur vin blanc en saluant Lula, les campagnes brûlent, les usines ferment, et les classes moyennes s’effondrent. Cette soirée n’était pas une anomalie : elle était le miroir fidèle de l’ordre établi. Un ordre qui célèbre le commerce sans patrie, le pouvoir sans responsabilité, la fête au sommet pendant que la base se noie.
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