Le 7 décembre à 19h, Jean-Loup Izambert et Claude Janvier sont les invités de La Grande Émission, animée par Nicolas Stoquer, sur Géopolitique Profonde. Ils viennent exposer les rouages d’un système politico-économique, Macron aux manettes, qu’ils qualifient de destructeur pour la France, au profit des intérêts américains.
Jean-Loup Izambert est un journaliste indépendant qui pratique depuis 1990 l’investigation à long terme sur des sujets d’actualité. Il est spécialisé sur les secteurs de la grande finance, de l’économie et de la politique. Plusieurs de ses ouvrages mettant en cause des personnalités et des institutions ont défrayé la chronique, tels que « Le krach des 40 banques, Le Crédit Agricole hors la loi ? » ou encore « Tous vaccinés, tous en danger ?« , suite de son enquête « Le scandale Ivermectine« . Un de ses ouvrages les plus récents traite de l’Union européenne : « Bilan Noir, L’Union Européenne contre la France« . Et enfin, le dernier en date sur le même sujet « Empêcher l’Europe: Les Etats-Unis contre l’Europe« .
Claude Janvier est un écrivain et essayiste français connu pour ses prises de position tranchées sur des sujets de société et de politique. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages qui explorent les dynamiques de pouvoir et les influences cachées au sein des structures étatiques et supranationales. Son dernier livre se nomme « L’État Profond Français » .
Une politique alignée sur les priorités américaines
Dès le début de son mandat, Macron a adopté des politiques systématiquement alignées sur les priorités de Washington, quitte à sacrifier les intérêts stratégiques de la France, notamment en matière d’énergie, de défense ou encore d’industrie. Les actions du président renforcent la dépendance française.
Le cas le plus frappant reste le sabotage des relations franco-russes dans le domaine énergétique. Cette coopération a été remplacée par des contrats coûteux et controversés avec les États-Unis. Le gaz de schiste américain, par exemple, est non seulement plus cher, mais aussi moins écologique. Cette décision provoque une perte de souveraineté.
Un mensonge au sommet de l’État
Pour justifier ces orientations, Emmanuel Macron n’a cessé de masquer la réalité auprès des Français. Derrière un discours officiel rassurant, les liens entre l’Élysée et les intérêts financiers américains se renforcent. Cette trahison organisée ne se limite pas à l’énergie : elle s’inscrit dans une stratégie globale qui affaiblit les piliers économiques du pays.
La désindustrialisation, par exemple, n’est pas un hasard. Fermetures d’usines, vente d’entreprises stratégiques, dépendance croissante aux technologies étrangères : tout cela participe à transformer la France en simple marché de consommation pour les multinationales. Ce choix affaiblit notre économie et notre autonomie, au bénéfice de puissances étrangères.
L’Union européenne : complice silencieuse
Les institutions européennes jouent un rôle clé dans ce processus. En soutenant des politiques d’austérité et de libre-échange souvent dictées par des intérêts extérieurs, elles participent à cette perte de souveraineté. Sous couvert de règles budgétaires ou de normes communes, l’Union impose des décisions qui vont à l’encontre des intérêts nationaux.
Pour Macron, cette complicité est une opportunité : elle lui permet de justifier ses choix en les présentant comme inévitables ou imposés par l’Europe. Mais en réalité, ce sont des choix délibérés, guidés par une vision où la France s’efface face à un nouvel ordre mondial dominé par Washington.
Une crise sanitaire opportunément exploitée
La pandémie de Covid-19 a été un terrain fertile pour accélérer cette tendance. Comme le révèlent Jean-Loup Izambert et Claude Janvier dans leur ouvrage Le virus et le Président, la crise sanitaire a servi de prétexte à un renforcement des contrôles sur la population tout en favorisant les intérêts des géants de la finance et de la pharmacie.
En suivant sans réserve les directives de l’Union européenne et de l’OMS, le gouvernement français a permis à des multinationales de profiter de la situation. Les conséquences pour la France sont lourdes : destruction de nombreuses petites et moyennes entreprises, explosion de la dette publique et réduction des libertés individuelles. Derrière ce chaos, les véritables bénéficiaires restent les États-Unis, qui ont consolidé leur domination sur leurs alliés européens.
Un avenir sous influence ?
Face à ces constats, la question de la souveraineté française devient cruciale. Peut-on continuer à accepter que des décisions stratégiques soient prises au détriment de l’intérêt national ?
La France, pays historiquement attaché à son indépendance, doit-elle se résoudre à devenir un simple pion sur l’échiquier géopolitique américain ?
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