Censure imminente des réseaux sociaux par Macron ?!

Emmanuel Macron renforce la censure des réseaux sociaux sous prétexte de protéger la jeunesse. Une stratégie politique assumée et contestée. Emmanuel Macron renforce la censure des réseaux sociaux sous prétexte de protéger la jeunesse. Une stratégie politique assumée et contestée.

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Le 12 juin à 12h30, Nicolas Stoquer dénonce l’hyperprésidence de la censure sous Macron, utilisant la protection de la jeunesse comme prétexte.
  • La convocation des responsables des réseaux sociaux par Aurore Bergé et Clara Chappaz illustre une stratégie autoritaire pour contrôler la liberté d’expression.
  • Le drame de Nogent-le-Rotrou, détourné pour justifier l’interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans, montre une récupération froide de l’émotion collective.
  • Clara Chappaz pousse pour une vérification d’âge généralisée en Europe, visant un mécanisme de surveillance algorithmique sous couvert de protection des mineurs.

Le 12 juin à 12h30, Nicolas Stoquer dévoile comment Emmanuel Macron utilise la censure numérique, le DSA et la vérification d’âge pour imposer un contrôle idéologique sous couvert de protection des mineurs…

Macron, l’hyperprésident de la censure

Emmanuel Macron déploie sans retenue l’arsenal de la censure sous couvert de protection de la jeunesse. La convocation récente par Aurore Bergé et Clara Chappaz des responsables des réseaux sociaux s’inscrit dans cette logique autoritaire : une mise au pas orchestrée sous l’œil scrutateur de la direction de la police nationale. Ce n’est pas une initiative isolée. Depuis plusieurs mois, les assauts contre les médias alternatifs révèlent une stratégie cohérente, pensée, où chaque crise sert de tremplin pour resserrer l’étau sur la liberté d’expression. Le chef de l’État n’agit pas à l’instinct : il calcule, il instrumentalise. Son absence totale d’empathie se traduit par une récupération froide de l’émotion collective pour imposer ses vues.

L’assassinat tragique de la surveillante à Nogent-le-Rotrou n’a rien à voir avec les réseaux sociaux. Le procureur est formel : le jeune auteur du meurtre était peu actif en ligne, davantage fasciné par la mort et certains jeux vidéo. Aucun lien entre Internet et son passage à l’acte. Mais cela importe peu à Macron. Ce drame devient un prétexte pour relancer son obsession : interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans. Il ne s’agit pas de protéger, mais de contrôler. Derrière cette posture moralisatrice se cache une logique de verrouillage : utiliser chaque fait divers pour justifier une législation toujours plus liberticide.

Le prétexte sécuritaire pour légitimer l’ingérence

Clara Chappaz, fidèle exécutante du programme macronien, embraye immédiatement. Elle annonce vouloir « convaincre ses homologues européens » d’imposer une vérification d’âge généralisée. Officiellement pour protéger les mineurs, officieusement pour établir un mécanisme de surveillance algorithmique sous couvert de responsabilité. Elle cible les pays déjà ouverts à cette dérive : Espagne, Grèce, Irlande. L’idée ? Créer un front commun pour faire pression sur Bruxelles, accélérer l’adoption de normes coercitives au nom du DSA, cet outil déjà redoutablement efficace pour censurer les plateformes.

Ce projet d’Europe numérique disciplinée est en marche. Il vise à substituer l’arbitraire technocratique au débat démocratique. Le discours pseudo-humaniste sur la protection de l’enfance n’est qu’une façade. Il s’agit de museler les réseaux, d’imposer une identité numérique dès le plus jeune âge, de surveiller les comportements en ligne comme on surveille un territoire occupé. Cette mécanique perverse infantilise les citoyens, les prive de leur autonomie en prétendant les défendre contre eux-mêmes. Un détournement méthodique de l’intention politique originelle.

L’État contre les familles et les consciences

Sous prétexte d’aider les familles, le pouvoir les marginalise. Il les déresponsabilise pour mieux les court-circuiter. En instaurant une surveillance généralisée des pratiques numériques des mineurs, il ne renforce pas l’autorité parentale : il la remplace. La vérification d’âge, le bannissement automatisé, la suspension des comptes ne sont pas des outils de régulation, ce sont des instruments de disqualification du rôle éducatif des parents. L’État se pose en tuteur omniscient, reléguant la famille à un rôle de figurant.

Le contraste est frappant avec l’attitude adoptée sur les sujets les plus sensibles. Là où il serait légitime de fixer des limites claires, comme l’accès des enfants aux contenus à caractère sexuel, les autorités s’illustrent par une permissivité assumée. L’éducation à la vie affective et sexuelle (EVARS), promue dès l’école primaire, introduit sans retenue les thématiques LGBT et sexuelles. Ce que l’on prétend interdire d’un côté – l’exposition précoce à la sexualité – est systématiquement valorisé de l’autre. C’est une hypocrisie de fond. Une inversion complète des priorités éducatives. Ce n’est pas la protection de l’enfance qui guide ces décisions, mais l’imposition d’une vision idéologique totalisante.

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