🔥 Les essentiels de cette actualité
- Macron impose le remplacement des vitraux de Notre-Dame, malgré l’opposition de la CNPA. Un mensonge d’État révélé, les travaux débutent cet été.
- L’arbre de Jessé visé : une reprogrammation spirituelle sous couvert de conservation. Les nouveaux vitraux dénaturent le symbole chrétien.
- Claire Tabouret, artiste occultiste, impose une esthétique de transe et de magie. Notre-Dame devient écran, le vitrail, projecteur.
Le 17 juin à 12h30, Nicolas Stoquer vous donne rendez-vous pour un sujet explosif, en direct sur Géopolitique Profonde.
Macron et Dati : le mensonge autour des vitraux de Notre-Dame
Ce qui se joue autour des vitraux de Notre-Dame est une opération de manipulation politique d’ampleur nationale. Emmanuel Macron impose un remplacement arbitraire, illégitime, relayé par une Rachida Dati enfermée dans le mensonge.
La Commission nationale du patrimoine et de l’architecture (CNPA) s’est prononcée à deux reprises, en juillet 2024 et en juin 2025, contre l’enlèvement des vitraux de Viollet-le-Duc. Une opposition unanime, confirmée noir sur blanc, même par les fonctionnaires présents.
Mais le ministère a sciemment fabriqué une contre-vérité. Dans les médias, une dépêche AFP affirme faussement que la CNPA aurait « donné son feu vert ». Plusieurs journaux reprennent sans vérifier. Ce mensonge n’est pas un accident : il résulte d’une volonté délibérée de tromper l’opinion.
Grâce à la mobilisation de plusieurs membres de la CNPA – huit sur dix ont signé une déclaration officielle – et au travail de terrain de l’association Sites & Monuments, la supercherie a été révélée. L’AFP a dû publier un correctif, et même BFMTV a admis s’être fait manipuler.
Le pouvoir tente désormais d’imposer les faits accomplis. Les travaux doivent commencer dès cet été pour une pose de vitrail prévue dès la rentrée. Le projet avance sous contrainte, contre l’avis de la CNPA, des experts, des fidèles et de près de 300 000 signataires d’une pétition historique.
Plusieurs actions en justice sont déjà en cours, visant à contester la légitimité de l’établissement public maître d’ouvrage, et à obtenir un référé-suspension. Le mensonge est démasqué. Le combat ne fait que commencer.
L’arbre de Jessé ciblé : déchristianisation sous couverture
Le projet cible l’allée du Saint-Esprit, là même où se trouve l’arbre de Jessé, œuvre magistrale datant de 1864, symbole généalogique du Christ. Les vitraux de Viollet-le-Duc encadrant cette figure fondatrice vont être déposés. Le pouvoir prétend conserver l’arbre. En réalité, il l’encercle, le noie sous six nouveaux vitraux imposés. Ce n’est pas une conservation : c’est une reprogrammation.
Le programme iconographique prévoit de figurer l’épisode de la Pentecôte, chaque baie correspondant à un verset des Actes des Apôtres. Ce choix n’est pas neutre : il instrumentalise un moment fondateur de l’Église pour légitimer une nouvelle vision théologique. L’archevêque Mgr Ulrich a appuyé cette démarche dès 2023 dans une lettre à l’Élysée.
Le projet se veut une “Allée de la Pentecôte”, visuellement cohérente avec l’arbre de Jessé, mais spirituellement divergente. Chaque saint des chapelles latérales se voit associé à un don du Saint-Esprit selon Isaïe. Une relecture théologique calibrée, esthétisée, mais dont le sens profond s’aligne sur une théologie moderniste déconnectée de la tradition. Le sacré est mis en scène, scénarisé, désamorcé.
Claire Tabouret : l’occultisme sacralisé en verre
L’artiste retenue pour cette commande, Claire Tabouret, n’est pas anodine. Son œuvre s’inscrit dans une tradition visuelle radicalement étrangère au christianisme. Son imaginaire est nourri d’occultisme, de tarots ésotériques et de références à la Golden Dawn, société secrète dont le tarot Rider-Waite est issu. Ce tarot, qu’elle met en scène chez elle, évacue le Christ au profit d’un symbolisme païen, alchimique, ésotérique. Ces références irriguent sa manière de représenter les corps, les visages, les énergies. Loin de glorifier le mystère chrétien, sa lumière explore les tensions psychiques, l’ambiguïté, l’étrange.
Le cahier des charges du ministère prévoit que les visages, les réactions des apôtres, les effets de souffle et de feu soient visibles, figuratifs, expressifs. Ce réalisme narratif devient un terrain parfait pour y injecter une esthétique de possession, de transe, de confusion spirituelle. La lumière n’y est plus divine : elle est sensorielle, magique, subjective.
Ce remplacement devient un acte rituel. Il ne s’agit plus de prier, mais de contempler. Pas de glorifier Dieu, mais d’exprimer un choc. La cathédrale devient écran. Le vitrail, projecteur. Le silence du sanctuaire est remplacé par la saturation visuelle. L’invocation à l’Esprit Saint devient une mise en scène de l’esprit humain. Claire Tabouret, par son art, déplace la frontière du sacré. Elle introduit dans la nef de Notre-Dame une lumière qui n’éclaire plus le Verbe, mais l’émotion.
Notre-Dame est au cœur d’un basculement. Un mensonge d’État. Une manipulation spirituelle. Une prise de pouvoir par l’image. Ce n’est pas une restauration : c’est une reprogrammation symbolique. Un acte de magie noire institutionnalisée.
IMPORTANT - À lire
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