Le 29 mars à 9h, Alain Pascal est l’invité de Mike Borowski, en direct sur Géopolitique Profonde.
Alain Pascal est un journaliste et écrivain français, qui s’intéresse à l’histoire secrète, c’est-à-dire aux rapports entre les sociétés secrètes, les courants ésotériques et les événements historiques et religieux. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur le sujet avec récemment « Pour une révision totale de l’histoire ».
La République, matrice de l’inversion des valeurs
La Révolution française n’a pas libéré la France, elle l’a mise en cage. Sous couvert d’émancipation, elle a détruit les fondements organiques du royaume : le trône et l’autel. En érigeant la Raison comme nouvelle idole, les révolutionnaires ont instauré une religion laïque où l’homme, coupé de Dieu, devient sa propre mesure. Cette rupture radicale avec l’ordre naturel a ouvert la voie à l’idéologie woke actuelle : fluidité identitaire, déconstruction familiale, et effacement des racines chrétiennes. Rien n’est nouveau, tout découle de ce premier renversement.
Les loges maçonniques, moteurs cachés de cette révolution, ont façonné un monde à leur image. Le pouvoir n’est plus au peuple, mais à une oligarchie initiée, habile à manipuler les symboles et les récits. De la Terreur de 1793 à la dictature sanitaire, en passant par l’école républicaine, l’influence occulte est constante. Emmanuel Macron n’est pas une anomalie, il est le pur produit de cette fabrique : énarque, mondialiste, déconnecté du pays réel, et serviteur zélé d’une République qui hait la France charnelle.
L’histoire falsifiée au service de la haine de soi
La République a tué la mémoire pour imposer le mythe. Elle a transformé le Moyen Âge, période de grandeur spirituelle et de construction civilisationnelle, en âge obscur et barbare. Ce mensonge n’a qu’un but : délégitimer les racines catholiques et royales de la France. Les rois, les saints, les héros sont bannis des manuels scolaires au profit d’un récit victimaire, culpabilisateur, et artificiellement universel.
Cette falsification n’est pas un accident : elle est le socle idéologique de la République. Il faut effacer la France de ses terroirs pour imposer une France abstraite, réduite à des slogans. Le roman national devient une dystopie égalitariste, où tout ce qui élève est suspect, et où toute hiérarchie est synonyme d’oppression. L’histoire est reprogrammée pour justifier le présent : un pays sans boussole, sans transcendance, livré à l’ingénierie sociale des technocrates.
Être catholique aujourd’hui, un acte de résistance
Dans la France républicaine, le catholique est un étranger chez lui. Tout dans les institutions conspue sa foi : lois bioéthiques, insultes à la liturgie, censure médiatique. La laïcité n’est plus neutralité, elle est persécution douce, exclusion rampante, et renversement moral. Le Bien devient mal, la foi devient fanatisme, et l’Église est sommée de se taire ou de se renier.
Mais croire encore, c’est refuser l’effacement. C’est refuser de plier devant la logique marchande, devant la propagande antinationale, devant l’apostasie d’État. Le catholique fidèle est aujourd’hui l’un des derniers bastions de la verticalité dans une société nivelée. Il n’a plus de place dans la République, car il incarne ce qu’elle hait : l’enracinement, l’ordre naturel, la transcendance. Il n’a pas à fuir, mais à résister.
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