🔥 Les essentiels de cette actualité
- Découvrez comment la République dissout l’État dans un maillage bureaucratique inefficace et idéologisé, selon Hilaire de Crémiers et Olivier Tournafond.
- Comprenez pourquoi Emmanuel Macron symbolise une présidence déconnectée, centrée sur la fin de la souveraineté nationale.
- Apprenez comment la République agit comme une machine de guerre contre les piliers historiques de la France.
Le 11 avril à 19h, Hilaire de Crémiers et Olivier Tournafond sont les invités de Nicolas Stoquer, en direct sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !
Hilaire de Crémiers est un essayiste, éditeur et militant catholique et monarchiste français. Il est principalement connu comme fondateur et directeur de la revue Politique Magazine, qui propose une lecture contre-révolutionnaire et traditionaliste des événements politiques. Engagé dans la défense d’une vision royaliste et catholique de la France, Hilaire de Crémiers critique fermement la République, qu’il considère comme une structure illégitime et destructrice de l’ordre naturel, social et spirituel.
Olivier Tournafond est un professeur de droit privé à l’université Paris Val de Marne, et de sciences criminelles. Il a publié de nombreux ouvrages et articles sur des sujets liés à son domaine d’expertise. Il est également patron d’émission sur Radio Courtoisie.
L’État dissous dans l’appareil républicain
La République n’a pas seulement affaibli l’État : elle l’a dissous dans un maillage bureaucratique tentaculaire, inefficace et idéologisé. Derrière l’apparente continuité de l’administration publique se cache une instrumentalisation systématique de la puissance publique. Les structures étatiques — ministères, agences, directions générales — sont devenues des organes d’occupation idéologique. Elles n’ont plus pour fonction de garantir l’ordre, la justice ou la souveraineté, mais de servir de plateformes à des clientèles politiques, souvent issues de l’extrême gauche culturelle, qui imposent leur vision du monde par le levier réglementaire.
Cette dérive du pouvoir républicain atteint son paroxysme sous Emmanuel Macron, devenu le symbole d’une présidence déconnectée, centrée sur la fin de la souveraineté nationale.
Les Comités Théodule, les Hautes Autorités, les Conventions citoyennes, les Conseils indépendants sont autant de simulacres de participation qui remplacent l’autorité légitime. Ils parasitent la décision politique tout en lui ôtant toute responsabilité. L’administration centrale, au lieu de garantir la cohérence nationale, se fragmente en centres de pouvoir secondaires, autonomisés, infiltrés par des réseaux militants. Dans ce cadre, la République n’est plus qu’un système de gestion post-nationale, vidé de tout contenu historique et civilisationnel.
La déconnexion de l’appareil républicain avec la France réelle est totale. La puissance publique est désormais au service de ceux qui savent la manipuler. Ce ne sont ni les citoyens ni les représentants du peuple, mais une caste d’experts, de technocrates et d’idéologues. Ils ont capté l’État pour le retourner contre la nation. Le bien commun n’est plus une priorité. Il a été remplacé par une logique de conformité idéologique et de préservation de privilèges bureaucratiques. L’État, tel que pensé par la tradition française, n’existe plus. Ce qui demeure n’est qu’une carcasse institutionnelle au service d’intérêts parasitaires.
Une autorité politique sans souveraineté
Au sommet de cette mécanique dévoyée trône un président sans incarnation nationale, guidé par des réflexes technocratiques, plus soucieux de sa posture internationale que du sort du pays. Emmanuel Macron symbolise cette République hors-sol, incarnation d’un pouvoir sans enracinement ni souveraineté nationale. Son action est marquée par l’inconstance, l’improvisation permanente, la recherche du spectacle. Il ne gouverne pas, il scénarise, il performe, dans un théâtre institutionnel vidé de sa substance.
Ce pouvoir présidentiel, hypertrophié depuis la Constitution de 1958, est aujourd’hui exercé sans contre-pouvoirs. Les ministres sont choisis pour leur docilité, les parlementaires pour leur soumission, et les institutions dites « indépendantes » pour leur alignement idéologique. Le ministère des Affaires étrangères n’est plus qu’un service de communication du président. La politique extérieure, qui engage la nation dans des conflits, des alliances, des ruptures stratégiques, est menée de manière monarchique, mais sans la légitimité historique d’une monarchie. Le pouvoir est centralisé autour d’un homme qui ignore l’histoire, méprise la tradition et nie la souveraineté.
Cette absence de souveraineté réelle conduit à une dilution complète de l’autorité politique. Les décisions sont prises sous l’influence d’instances supranationales, de lobbies internationaux, de dogmes idéologiques importés. Macron ne défend plus la souveraineté nationale : il la dilue au profit d’un ordre globalisé. Le chef de l’État est devenu le gestionnaire de la fin de l’État.
La République, machine de guerre contre la nation
Ce n’est plus une dérive, c’est une logique. La République agit comme une machine de guerre contre la nation française. Son architecture est faite pour déconstruire les piliers historiques de la France : la famille, l’Église, l’école, l’armée. Elle impose une vision universaliste, égalitariste et antinationale, qui dévitalise les institutions, déforme les repères, attaque l’ordre naturel. L’Éducation nationale, entièrement sous la coupe des forces gauchistes, ne forme plus des citoyens enracinés, mais des individus déconnectés, culpabilisés, éduqués à la repentance et à la confusion identitaire.
La culture républicaine est désormais celle de la subversion morale, de l’inversion des valeurs, de la déconstruction permanente. Tout ce qui faisait l’équilibre et la continuité de la société française est systématiquement attaqué. La République moderne n’a plus rien à voir avec la chose publique : elle est devenue le vecteur d’un projet idéologique hostile à la civilisation française. Elle nie le sacré, méprise la transcendance, marginalise la foi. Même l’Église, infiltrée par le progressisme, accompagne ce processus destructeur en trahissant sa propre mission.
La République, dans sa version contemporaine, est la forme politique de l’Anti-France. Elle fonctionne à rebours de l’histoire nationale. Elle célèbre la rupture, glorifie les révolutions, sanctifie la décadence. Elle n’offre aucun avenir, sinon celui du chaos maîtrisé par la surveillance, de la décadence encadrée par la norme technocratique. Ce régime piloté par Macron accélère la fin de la souveraineté nationale et précipite l’effondrement.
Macron incarne une République post-nationale où la souveraineté nationale n’est plus qu’un souvenir. En abandonnant toute logique d’enracinement, il transforme l’État en simple relais d’intérêts globalisés. Cette politique ne peut mener qu’à l’effacement progressif de la nation française, et impose une réaction à la hauteur du danger : restaurer une autorité souveraine au service du peuple.
IMPORTANT - À lire
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