🔥 Les essentiels de cette actualité
- Découvrez Claude Janvier, Xavier Moreau et François Martin en direct dans La Matinale de Géopolitique Profonde, le 2 juin à 7h.
- Animée par Nicolas Stoquer, cette émission promet des échanges captivants sur des sujets géopolitiques d’actualité.
- Ne manquez pas cette occasion unique de plonger au cœur des enjeux internationaux avec des experts reconnus.
Le 2 juin à 7h, Claude Janvier, Xavier Moreau et François Martin sont les invités de Nicolas Stoquer, en direct dans La Matinale de Géopolitique Profonde !
Retrouvez Claude Janvier à 7h30, puis Xavier Moreau à 8h, et enfin François Martin à 8h55.
Claude Janvier est un écrivain et essayiste français connu pour ses prises de position tranchées sur des sujets de société et de politique. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages qui explorent les dynamiques de pouvoir et les influences cachées au sein des structures étatiques et supranationales. Son dernier livre s’intitule « L’État Profond Français ».
Xavier Moreau est un analyste français spécialisé dans les relations internationales. Diplômé de Saint-Cyr et ancien officier parachutiste, il est titulaire d’un DEA en relations internationales de Paris IV Sorbonne, où il s’est spécialisé dans les relations soviéto-yougoslaves pendant la guerre froide. Résidant en Russie depuis 24 ans, il dirige la société LinkIT Vostok. Installé à Moscou depuis de nombreuses années, il se consacre à la géopolitique russe et a fondé le centre d’analyse Stratpol. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « Nouvelle Grande Russie » et « Pourquoi la Russie a gagné ? ».
François Martin est un géopolitologue, journaliste et essayiste français, diplômé de l’ESSEC et de l’EMBA HEC, et auditeur de l’IHEDN et de l’INHESJ. Avec une carrière de 40 ans dans le commerce international de l’alimentaire, il a acquis une expérience considérable sur plus de 100 pays et maîtrise six langues et est connu pour ses analyses pénétrantes sur des sujets internationaux complexes.
Macron, faux pacificateur et vrai catalyseur de conflit
Loin d’incarner une posture d’arbitre diplomatique, Emmanuel Macron s’affirme comme un facteur aggravant des tensions géopolitiques majeures. En Ukraine, sa rhétorique belliqueuse contre la Russie a franchi un cap. Envisager l’envoi de troupes occidentales ne relève pas d’un excès verbal mais d’un positionnement stratégique assumé, en rupture totale avec toute logique de désescalade. Cette attitude, qui torpille les efforts de médiation internationaux — notamment ceux de Donald Trump en faveur d’un cessez-le-feu — révèle une volonté manifeste de prolonger le conflit. Macron ne cherche pas à éteindre l’incendie ukrainien, mais à l’alimenter, quitte à compromettre la stabilité de l’Europe.
Dans le même registre, sa récente tournée asiatique a confirmé cette posture incendiaire. En comparant la situation de Taïwan à celle de l’Ukraine, il ne fait qu’alimenter les tensions avec la Chine. Cette déclaration n’a rien d’anodin : elle revient à nier la singularité des équilibres régionaux asiatiques, et à imposer une lecture occidentale manichéenne du conflit sino-taïwanais. Là encore, Macron ne propose pas de ponts diplomatiques, mais creuse les fossés. Derrière des discours feutrés, c’est une logique d’affrontement global qui s’impose, pilotée depuis les intérêts transatlantiques.
Le double jeu du Proche-Orient
Emmanuel Macron affiche un soutien symbolique à la reconnaissance d’un État palestinien. Ce geste, en apparence audacieux, n’est qu’un trompe-l’œil destiné à masquer un alignement systématique sur la ligne américano-israélienne. Le durcissement de son discours à l’égard de l’Iran confirme cette duplicité stratégique. Plutôt que de défendre une voie diplomatique française autonome, Macron épouse les postures de Washington et Tel-Aviv, condamnant ainsi toute perspective d’équilibre régional. Le président français n’est pas un médiateur ; il est l’exécutant d’un agenda géopolitique qui ne sert ni la paix ni les intérêts souverains de la France.
Cette politique extérieure schizophrénique traduit une soumission à une logique impériale déguisée en mission civilisatrice. En flattant les puissances dominantes tout en se drapant dans les habits de la neutralité diplomatique, Macron trahit l’héritage gaullien d’indépendance stratégique. Le message envoyé au monde arabe est limpide : la France ne parle plus d’égal à égal, elle relaie les injonctions d’un axe atlantiste décomplexé.
La guerre contre la dissidence intérieure
Sur le front intérieur, Emmanuel Macron applique la même logique d’autorité verticale. Sous couvert de lutte contre les “discours de haine”, il impose une censure de plus en plus systématique des voix dissidentes. Les réseaux sociaux deviennent le terrain d’une épuration idéologique où toute critique de l’ordre établi est assimilée à une menace pour la République. Cette stratégie n’a rien de défensive : elle vise à criminaliser l’opposition politique, à neutraliser la pensée critique et à verrouiller le débat public.
Ce contrôle de la parole publique s’inscrit dans une dérive autoritaire assumée. Il ne s’agit plus de protéger la démocratie, mais de la redéfinir à travers le prisme d’un pouvoir centralisé et technocratique. En muselant les contre-pouvoirs, Macron s’érige en gardien d’un ordre mondial en mutation, où la souveraineté populaire devient l’ennemi à abattre. La répression numérique complète ainsi une politique étrangère d’ingérence, dessinant les contours d’un régime où la paix n’est qu’un prétexte à la domination.
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