🔥 Les essentiels de cette actualité
- Découvrez la guerre cognitive et son impact sur l’opinion publique, avec des invités experts comme Florian Philippot, Oskar Freysinger et Éric Denécé.
- Analysez la stratégie dangereuse de Macron en Ukraine, qui isole la France et compromet sa sécurité.
- Comprenez comment l’Europe devient un satellite des États-Unis, perdant son autonomie stratégique.
Le 17 avril à 7h, Florian Philippot, Oskar Freysinger, Romain Maréchal et Éric Denécé sont les invités de Nicolas Stoquer, en direct dans La Matinale de Géopolitique Profonde !
Retrouvez Florian Philippot à 7h30, suivi de Oskar Freysinger à 8h, puis d’Éric Denécé à 8h45 et enfin de Romain Marechal à 9h45 !
Florian Philippot, tête de liste des Patriotes pour les élections européennes de 2024, est un acteur politique connu pour son engagement en faveur de la souveraineté nationale. Ancien eurodéputé, il a fondé son parti après avoir quitté le Front National. Sa campagne pour les européennes se concentre sur la promotion du Frexit, l’idée d’une sortie de la France de l’Union européenne, qu’il propose de réaliser par référendum.
Oskar Freysinger est un homme politique suisse, ancien vice-président de l’UDC (Union Démocratique du Centre) et ex-élu au parlement suisse. Il a également exercé la fonction de Secrétaire d’État. Aujourd’hui, il se consacre à l’écriture, la traduction et partage ses analyses en tant que chroniqueur. Son dernier ouvrage est Animalia, aux éditions Serena.
Éric Denécé est un spécialiste français du renseignement et de l’intelligence économique. Il est le fondateur et directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R). En outre, il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur les questions de sécurité.
Romain Maréchal a suivi une formation en commerce international et en gestion financière. Il a également créé une plateforme de streaming nommée L’Épopée, qui a pour but de faire rayonner la France et fédérer derrière son patrimoine commun. Depuis le 1er décembre 2023, les abonnés ont accès à des émissions culturelles consacrées à la vie locale, à des reportages en immersion et à des documentaires 100% français.
La guerre cognitive a remplacé la guerre de l’information
La guerre en Ukraine a fait basculer l’Occident dans une ère de guerre cognitive systématisée. L’objectif n’est plus d’informer, mais de modéliser les esprits. Le récit devient une arme, plus puissante parfois que les chars ou les drones. L’opinion publique est prise en otage, façonnée par une surcharge informationnelle, calibrée pour empêcher toute remise en question. Ce n’est plus la vérité qui compte, mais la cohérence du récit imposé par les élites politico-médiatiques. Le citoyen n’a plus accès à des faits, mais à une version émotionnelle, simplifiée et manichéenne de la réalité.
La censure est devenue structurelle. Sous prétexte de lutte contre les « fake news », les plateformes, les gouvernements et les médias verrouillent l’espace du débat. Les analyses indépendantes sont étouffées, les contre-discours disqualifiés. Toute voix dissonante est rangée dans la catégorie infamante des « complotistes » ou des « agents russes ». Ce nettoyage idéologique ne vise pas à préserver la démocratie, mais à faire taire toute contestation de la ligne officielle. Il s’accompagne d’un matraquage médiatique permanent, où l’image l’emporte sur la raison, où le choc émotionnel remplace l’analyse.
Cette stratégie trouve un terrain idéal dans nos sociétés post-industrielles, marquées par une régression intellectuelle profonde. Le citoyen moyen, rivé à son écran, subit un flux constant de récits préfabriqués. Il ne lit plus, ne vérifie plus, ne remet rien en perspective. Il consomme l’information comme un divertissement. Ce vide culturel est la condition même du succès de la guerre cognitive. Elle transforme les populations occidentales en cibles faciles de la désinformation de masse – une désinformation non pas venue de Moscou, mais bien de Paris, Bruxelles ou Washington.
Macron, déconnecté et dangereux
Emmanuel Macron est aujourd’hui l’agent le plus actif de cette stratégie cognitive occidentale. Son positionnement dans le conflit ukrainien est le fruit d’une vision déconnectée des rapports de force réels. Il ne s’agit pas de défendre les intérêts de la France, mais de sauver son image personnelle dans un contexte de rejet croissant. Il se rêve en leader d’une Europe unifiée et belliciste, sans voir qu’il isole la France de ses alliés naturels et la précipite dans une impasse stratégique. Son entêtement à parler d’« envoi de troupes » en Ukraine ne relève pas de la diplomatie, mais d’un suicidaire coup de poker.
Macron ne parle plus en président, mais en communicant. Chaque déclaration est calibrée pour frapper les esprits, pas pour construire une stratégie. Ce qu’il cherche, c’est la scène, le fracas médiatique, l’instant viral. Mais à force de vouloir choquer, il détruit la crédibilité de la France. Il se brouille avec Poutine sans rien obtenir. Il se dresse contre Trump, anticipant un retour du nationalisme américain, alors même que ses partenaires européens reculent, mesurant les risques d’une escalade avec Moscou. Macron ne construit rien, il désorganise tout.
Sa vision géopolitique est non seulement biaisée, elle est dangereuse. Elle repose sur l’idée absurde que la France peut entraîner seule une Europe divisée dans un affrontement direct avec la Russie. Cette fuite en avant n’est pas stratégique, elle est idéologique. C’est l’obsession d’un homme en quête de grandeur dans un contexte de déclin intérieur. Plus Macron perd en légitimité nationale, plus il cherche à s’imposer sur la scène internationale. Mais ce faisant, il expose la France à des représailles diplomatiques et économiques que ses successeurs devront gérer.
Une Europe inféodée, une France sacrifiée
L’Europe aurait pu être un pôle d’équilibre, une puissance d’équilibre dans le monde multipolaire qui s’impose. Mais au lieu de cela, elle s’est transformée en satellite idéologique des États-Unis. L’Union européenne a abandonné toute ambition stratégique autonome pour s’aligner sur les intérêts de l’OTAN et de Washington. Le récit unique du conflit ukrainien, imposé de Bruxelles à Varsovie, ne tolère aucune divergence. Et quand Macron veut aller encore plus loin, ce sont ses propres partenaires européens qui le freinent. Il est devenu infréquentable, même parmi les siens.
Le citoyen européen n’a plus aucun contrôle sur ces choix. Il subit une double trahison : celle des institutions européennes, et celle de ses propres dirigeants. En France, cette trahison est incarnée par un président qui fait passer son ego avant les intérêts de la nation. Il veut exister sur la scène mondiale, quitte à compromettre l’indépendance du pays. Les Français ne mesurent pas encore les conséquences économiques, militaires et diplomatiques de cette posture délirante. Mais ils les paieront – de leur sécurité, de leur prospérité, et de leur liberté.
Le retour en force des États-Unis sur le vieux continent est inéluctable. Le rêve d’une Europe stratégique est mort, emporté par l’amateurisme et l’aveuglement des élites. Macron, qui prétendait incarner une troisième voie, n’a fait qu’accélérer cette vassalisation. Il aura contribué à désorganiser la défense européenne, affaiblir la diplomatie française et exposer notre pays à une marginalisation durable. Ce n’est pas seulement une erreur, c’est une faute historique. Et dans cette guerre cognitive globale, la France devient un dommage collatéral volontaire.
IMPORTANT - À lire
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