Macron ne gouverne pas, il domine : découvrez son véritable profil psychiatrique

Le 19 avril à 9h, Michel Fize est l’invité de Mike Borowski, sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !

Michel Fize est un sociologue français et ancien chercheur au CNRS, reconnu pour ses travaux sur la jeunesse, la famille, et les mutations sociales. Il possède une chaîne Youtube Café Social Club, il est également un auteur prolifique, il adopte une approche critique des dynamiques sociétales et politiques. Dans “Macron, le président anormal”, publié au Cercle Aristote, il dresse un portrait incisif du président, interrogeant son exercice du pouvoir et ses impacts sur la démocratie française.

Gouverner par le mépris : une marque de fabrique macronienne

Depuis son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron impose une verticalité autoritaire sans précédent sous la Cinquième République. Il ne dialogue pas avec les corps intermédiaires, il les contourne. Il ne débat pas avec la population, il la réprimande. Ses mots trahissent une profonde haine sociale, incarnée dans des phrases devenues symboliques : “les gens qui ne sont rien”, “traverser la rue pour trouver un emploi”, “les Gaulois réfractaires”. Ce ne sont pas des écarts, mais une constance de ton qui révèle une posture de supériorité assumée.

Ce mépris du peuple, loin d’être accidentel, s’inscrit dans une stratégie de gouvernance où le président revendique une supériorité élitiste assumée.

Ce mépris s’incarne également dans les choix politiques. Macron gouverne pour une élite mondialisée, qu’il représente parfaitement : issue des grandes écoles, technocrate, détachée des réalités populaires. Les réformes qu’il impose, comme celle des retraites ou de l’assurance chômage, sont pensées contre les plus fragiles. Il ne s’agit pas d’un positionnement pragmatique, mais d’un projet idéologique fondé sur la démolition méthodique de la solidarité nationale.

Son autoritarisme ne se limite pas aux lois économiques. La gestion des Gilets jaunes, marquée par une répression violente, a confirmé son incapacité à comprendre et respecter la colère populaire. Plutôt que de chercher l’apaisement, Macron a ordonné des mutilations, des nasses, des arrestations massives. C’est un président qui ne négocie pas avec la rue, car il méprise profondément le peuple.

Mépris du peuple et virilité blessée : la psychologie du pouvoir macronien

L’obsession de Macron pour le contrôle absolu ne relève pas seulement du politique, elle s’ancre dans une dimension psychologique. Son rapport au pouvoir est celui d’un homme qui compense. Tout dans sa posture, dans son langage corporel, dans son refus de la contradiction, évoque une fragilité virile profondément intériorisée. Il ne supporte pas l’opposition, car elle renvoie à une faille narcissique que l’exercice autoritaire du pouvoir vient tenter de combler.

Le choix de l’uniforme militaire pour apparaître lors de certaines allocutions, sa manie d’utiliser un ton martial, ses coups de menton : tout dans sa mise en scène évoque un besoin compulsif de prouver sa domination symbolique. Macron se fantasme chef de guerre, mais ce jeu de rôle masque mal un manque de solidité intérieure. L’homme est instable derrière le masque du président sûr de lui.

Ce déficit de virilité assumée peut aussi éclairer sa relation de domination avec la société française. Il ne cherche pas l’harmonie, mais la soumission. Il ne veut pas convaincre, mais imposer. Son autoritarisme technocratique n’est pas une stratégie, c’est une nécessité psychique. Macron ne peut gouverner qu’en brutalisant, car il ne se sent exister qu’en dominant.

Macron et le mépris du peuple réel : une déconnexion assumée

Macron n’aime pas la France. Il aime une vision abstraite de la France, réduite à un tableau Excel, à une start-up libérale, à un hub technologique inséré dans le grand marché global. Mais il rejette la nation réelle, avec son histoire, ses ancrages, ses traditions, ses résistances. Il ne comprend ni les paysans, ni les ouvriers, ni les retraités. Il ne les comprend pas parce qu’il ne veut pas les comprendre.

Son projet vise à dissoudre le peuple français dans le grand bain du progressisme euro-atlantiste. En imposant des politiques migratoires sans limites, en attaquant les repères culturels et religieux, en dévalorisant constamment l’identité nationale, Macron organise une déconstruction programmée. Il rêve d’un pays sans passé, sans frontière, sans mémoire. C’est le projet d’un homme hors-sol, qui se vit comme un manager de province nommé à la tête d’une multinationale en crise.

Cette haine du réel français se traduit aussi par son incapacité à anticiper les colères populaires. Il ne voit rien venir, parce qu’il ne regarde pas. Et quand la crise explose, il réagit par le mépris et la force. Sa gestion du Covid, des retraites, ou de l’agriculture révèle une logique constante : gouverner contre, gouverner sans, gouverner au-dessus. Macron ne représente pas les Français, il les domine en les ignorant.

Emmanuel Macron incarne une forme de pouvoir déconnecté et méprisant, où la communication lisse masque une hostilité profonde envers le peuple.

Derrière chaque réforme impopulaire, chaque parole hautaine, se dessine une vision élitiste de la France, où le citoyen est réduit à une variable d’ajustement. Ce mépris du peuple n’est pas une dérive : c’est la clé de voûte d’un pouvoir qui gouverne sans aimer, ni écouter.