Le 9 décembre à 7h, Claude Janvier, Ludovic Malot et Maître Di Vizio seront les invités de La Matinale, animée par Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu, sur Géopolitique Profonde. L’émission abordera des sujets brûlants : la réouverture de Notre-Dame de Paris et les manœuvres stratégiques au Proche-Orient.
Claude Janvier est un écrivain et essayiste français connu pour ses prises de position tranchées sur des sujets de société et de politique. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages qui explorent les dynamiques de pouvoir et les influences cachées au sein des structures étatiques et supranationales. Son dernier livre se nomme « L’État Profond Français » .
Ludovic Malot, spécialiste en théologie et en histoire des religions, est reconnu pour ses analyses percutantes sur les bouleversements politiques et spirituels de notre époque. Auteur de plusieurs essais, il met en lumière les liens occultes entre les élites mondialistes et la dégradation de notre civilisation.
Maître Fabrice Di Vizio s’est fait connaître comme un fervent défenseur des libertés individuelles et un opposant aux mesures sanitaires prises par le gouvernement français durant la pandémie de COVID-19. Avocat inscrit au barreau de Paris, il s’est imposé dans le paysage médiatique grâce à ses prises de position audacieuses et sa volonté de contester ce qu’il considère comme des atteintes aux libertés fondamentales.
La restauration de Notre-Dame de Paris détruit son héritage
L’incendie de 2019 a ravagé Notre-Dame de Paris et laissé la France face à une évidence : son patrimoine est en danger. Ce qui aurait dû être une restauration fidèle à son style gothique se transforme en une modernisation imposée, décriée par une majorité de Français.
La restauration prend une direction brutale. Les vitraux abstraits, censés représenter la modernité, brisent l’atmosphère sacrée et intemporelle de la cathédrale. Cette décision provoque une indignation massive. Les défenseurs du patrimoine dénoncent une insulte à l’identité historique de Notre-Dame.
La flèche, emblème de la cathédrale, ne sera pas épargnée. Promise « à l’identique », elle intègre pourtant des matériaux modernes comme le verre. Une hérésie pour un bâtiment gothique vieux de plusieurs siècles. Ces choix montrent une volonté claire : remplacer le passé par une vision technocratique de la modernité, sans se soucier de l’âme du lieu.
Macron utilise Notre-Dame pour sa propagande
Emmanuel Macron a qualifié la restauration de « miracle français ». Une déclaration calculée qui masque la réalité : la modernisation de Notre-Dame est un outil de communication politique. Le président cherche à se réapproprier ce symbole national pour redorer son image, malgré les critiques croissantes.
Le chantier a été conduit sans consultation populaire et sous une direction bureaucratique. Cette approche démontre le mépris total des élites pour l’attachement des Français à leur patrimoine. Le résultat est une fracture évidente entre les élites technocratiques et la population.
Notre-Dame risque de devenir un symbole vide, une coquille moderne dénuée de son authenticité. Les choix imposés par les décideurs ne laissent aucune place à l’histoire ni à la spiritualité. Si cette voie continue, Notre-Dame cessera d’être un lieu intemporel pour devenir un simple objet de propagande moderne.
La Syrie, champ de bataille des grandes puissances
Plus de dix ans après le début de la guerre civile, la Syrie demeure un territoire en ruines, écrasé par les ambitions des grandes puissances. Ce pays est devenu le théâtre sanglant d’une lutte d’influence mondiale.
Moscou reste le principal soutien du régime syrien, utilisant le pays comme un laboratoire militaire pour tester ses armes et affirmer sa puissance face aux États-Unis. Mais cet engagement coûte cher. La guerre siphonne les ressources russes, rendant difficile le maintien de son influence à long terme.
Cette fragilité est exploitée par d’autres acteurs. Israël, par exemple, intensifie ses frappes ciblées contre les positions iraniennes en Syrie, aggravant les tensions dans la région.
Les États-Unis et la stratégie du chaos
Officiellement engagés contre Daech, les États-Unis poursuivent des objectifs plus vastes : affaiblir la Russie, contenir l’Iran et empêcher la reconstruction d’un État syrien stable. Cette stratégie ambiguë alimente le chaos, plongeant le pays dans une spirale sans fin.
La Turquie joue aussi un rôle trouble, soutenant discrètement des factions islamistes tout en menant une guerre ouverte contre les Kurdes. Ce double jeu renforce l’instabilité régionale et pousse des millions de réfugiés vers l’Europe, créant une crise migratoire aux conséquences explosives.
La Syrie est devenue le symbole d’un monde multipolaire où les grandes puissances s’affrontent sans pitié. Entre rivalités énergétiques et ambitions stratégiques, ce conflit dépasse de loin ses frontières, menaçant la stabilité de toute la région.
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