Le 24 mars à 7h, François Martin, Carlo Brusa et David Van Hemelryck sont les invités de Nicolas Stoquer, en direct dans La Matinale sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !
François Martin est un géopolitologue, journaliste et essayiste français, diplômé de l’ESSEC et de l’EMBA HEC, et auditeur de l’IHEDN et de l’INHESJ. Avec une carrière de 40 ans dans le commerce international de l’alimentaire, il a acquis une expérience considérable sur plus de 100 pays et maîtrise six langues et est connu pour ses analyses pénétrantes sur des sujets internationaux complexes.
Carlo Brusa est un avocat italien à la cour de Paris, spécialisé dans le droit du sport et le droit international. Il est également le fondateur de l’association Réaction 19, qui conteste les mesures sanitaires liées à la pandémie de Covid-19. Il se présente comme un défenseur des libertés fondamentales et un opposant à la “dictature sanitaire”.
David Van Hemelryck est un militant politique français, connu pour son opposition active à certaines politiques du gouvernement et, plus particulièrement, à celles menées par Emmanuel Macron. Diplômé de l’École polytechnique et pilote de ligne de profession, David Van Hemelryck s’est illustré dans le paysage politique français par ses actions médiatiques et son activisme. Il s’est fait connaître en lançant la campagne « Hollande Démission » en 2013, et depuis, il a poursuivi son engagement contre les présidents qui, selon lui, ne respectent pas la volonté populaire. Son activisme s’est intensifié sous la présidence d’Emmanuel Macron, avec un focus sur la destitution du chef de l’État.
Une stratégie de la peur pour maintenir le pouvoir
Depuis mars 2020, Emmanuel Macron applique une méthode bien rodée : instrumentaliser les crises successives pour imposer un climat de peur, détourner l’attention des échecs intérieurs, et consolider son emprise sur le pouvoir. Cette stratégie ne relève pas de la réaction, mais d’une volonté de contrôle narratif permanent. Le président français a fait du choc sanitaire un levier politique en imposant des mesures liberticides, en marginalisant les voix dissidentes et en instaurant une surveillance sociale sous couvert de santé publique. Ce même mécanisme s’est répliqué dans les autres domaines, notamment celui de la sécurité internationale.
La guerre en Ukraine est rapidement devenue un prétexte pour reproduire cette dynamique. En amplifiant les menaces, en multipliant les alertes alarmistes, Macron a déplacé le centre de gravité du débat public. La France n’est plus un pays souverain mais un théâtre d’alerte permanente, où l’ennemi est toujours extérieur, puissant, menaçant. Et pour exister politiquement, Macron doit apparaître comme l’ultime rempart face à cette menace. Il ne s’agit plus d’analyser ou d’agir avec lucidité, mais de dramatiser chaque situation pour légitimer une centralisation toujours plus grande du pouvoir autour de sa personne.
Cette stratégie est d’autant plus perverse qu’elle transforme toute opposition en trahison. Critiquer le récit officiel, c’est être complice de l’ennemi. Cette logique binaire détruit le débat démocratique et impose un autoritarisme insidieux, masqué derrière les oripeaux de la République. Macron ne gouverne plus, il met en scène une guerre permanente, au service exclusif de son image et de sa survie politique.
Une comparaison historique honteuse et dangereuse
En osant comparer Poutine à Hitler, Emmanuel Macron franchit une ligne rouge idéologique et diplomatique. Cette analogie ignoble ne repose sur aucune base historique sérieuse. Elle relève d’un calcul cynique, visant à provoquer une réaction émotionnelle forte pour justifier l’alignement absolu sur l’OTAN et sur la rhétorique belliqueuse anglo-américaine. Le président français, en utilisant la mémoire de l’Occupation de 1940, pervertit l’histoire de son propre pays pour servir ses intérêts immédiats.
Cette manipulation historique est doublement dangereuse. Elle réduit la guerre en Ukraine à une lutte simpliste entre le Bien et le Mal, ce qui empêche toute lecture géopolitique rationnelle du conflit. Ensuite, elle rend impossible toute solution diplomatique, en diabolisant définitivement l’adversaire. Cette posture n’est pas seulement irresponsable, elle est criminelle sur le plan des relations internationales. Elle attise les tensions, empêche les négociations, et pousse l’Europe dans une logique de confrontation qui dépasse ses capacités réelles.
En érigeant la Russie en ennemi existentiel, Macron nie la complexité du monde multipolaire actuel. Il s’arroge le droit de parler au nom de l’Europe tout entière, alors même que sa légitimité intérieure est en ruine. Loin de défendre les intérêts français ou européens, il sacrifie la souveraineté de son propre pays à une croisade idéologique qui ne sert que les intérêts de Washington et du complexe militaro-industriel occidental. Cette fuite en avant verbale révèle l’impasse stratégique dans laquelle il a conduit la France.
La quête pathologique d’un leadership européen
Depuis le début de son premier mandat, Macron n’a jamais caché sa volonté de devenir le leader de l’Europe post-américaine. Son projet repose sur une conviction mégalomaniaque : avec le retrait progressif des États-Unis du continent, il pourrait combler le vide laissé et imposer sa vision à Bruxelles, Berlin et au-delà. Cette ambition personnelle, nourrie par une fascination pour le pouvoir centralisé, se heurte pourtant à la réalité brutale des rapports de force.
Macron n’a ni les moyens économiques, ni l’assise militaire, ni la légitimité populaire pour prétendre à ce rôle. Mais cela ne l’empêche pas de poursuivre sa fuite en avant. Le rapprochement croissant entre Trump et Poutine constitue une opportunité inattendue pour lui : en se présentant comme le dernier rempart de l’Europe contre le retour de l’axe Washington-Moscou, il espère se poser en sauveur. Cette stratégie est aussi absurde que dangereuse. Elle repose sur une illusion de grandeur, totalement déconnectée des réalités stratégiques actuelles.
En refusant de reconnaître l’échec de ses orientations politiques, Emmanuel Macron s’enferme dans une posture de confrontation permanente. Il compromet non seulement l’avenir de la France, mais celui de l’Europe entière. Son obstination à vouloir exister sur la scène mondiale à tout prix mène droit à la désintégration de l’unité européenne, à la ruine des économies nationales, et à l’alignement total sur les intérêts étrangers. Son rêve de grandeur devient une menace existentielle pour la stabilité du continent.
Ce que l’élite ne veut pas que vous sachiez sur le pouvoir… découvrez le en cliquant ici :
IMPORTANT - À lire
Vous voulez aller plus loin dans la compréhension des enjeux géopolitiques actuels ? Notre revue papier mensuelle approfondit les analyses sur les stratégies d'Emmanuel Macron et leurs conséquences pour la France et l'Europe. Découvrez des perspectives inédites sur les crises qui façonnent notre monde, de l'Ukraine à la pandémie.
Chaque mois, plongez au cœur des coulisses du pouvoir avec des experts reconnus comme François Martin, Carlo Brusa et David Van Hemelryck. Décodez les manipulations, anticipez les bouleversements à venir et reprenez le contrôle de votre avenir. Abonnez-vous dès maintenant à notre revue papier pour une information exclusive et sans concession.