Le 8 avril à 17h, Mike Borowski est allé à la rencontre des jeunes dans les rues de Paris pour leur poser une question simple mais brûlante : sont-ils prêts à partir en guerre contre la Russie pour Emmanuel Macron ?
Les jeunes face à la guerre : rejet total
Dans les rues animées de Châtelet, symbole du Paris jeune et populaire, le verdict est clair : personne ne veut mourir pour Emmanuel Macron. Après la guerre sanitaire menée avec brutalité, le président français cherche aujourd’hui à rallumer les braises d’un conflit militaire contre la Russie. Mais cette fois, la jeunesse ne suit plus. Interrogés, les jeunes refusent catégoriquement de servir de chair à canon pour des intérêts qui ne sont pas les leurs. Ils dénoncent une instrumentalisation grossière de la menace russe pour masquer l’effondrement interne de la France.
Leur rejet est massif, structuré, assumé. Ils parlent d’un président déconnecté, obsédé par la scène internationale, incapable de répondre à leurs réalités quotidiennes : précarité, violence policière, avenir bloqué. Le message est net : ils ne prendront pas les armes pour un système qui les méprise. Ils ne partiront pas au front pour une élite qui n’a jamais défendu leur cause.
La France ne doit pas s’engager dans cette guerre
S’engager militairement contre la Russie serait une folie stratégique. La France n’a ni les moyens, ni l’intérêt, ni la légitimité pour s’embarquer dans un conflit de haute intensité. Une guerre directe avec Moscou exposerait le pays à des conséquences dévastatrices, tant sur le plan humain qu’économique. La jeunesse interrogée le comprend instinctivement. Contrairement aux élites déconnectées, elle sait que cette guerre ne servira qu’à prolonger la domination de l’OTAN et à alimenter le complexe militaro-industriel.
Ce rejet n’est pas seulement moral, il est profondément politique. Ces jeunes refusent de devenir les soldats d’un pouvoir qui les réprime à domicile. Ils rappellent que la France a tout à perdre dans cette confrontation et rien à y gagner. Entrer en guerre contre une puissance nucléaire, c’est condamner le pays à l’implosion.
Le président des riches, pas des jeunes
Macron n’est pas leur président. Il incarne tout ce qu’ils rejettent : l’arrogance technocratique, la répression des mouvements sociaux, l’alignement aveugle sur Washington et Bruxelles. À Châtelet, les jeunes parlent de lui comme d’un gestionnaire froid, incapable de comprendre leur quotidien. Pour eux, il n’a jamais représenté la jeunesse, il l’a méprisée, insultée.
Ils ne sont pas dupes. Ils savent que derrière les discours martiaux, il s’agit d’un nouveau prétexte pour restreindre les libertés, augmenter le contrôle social, et détourner l’attention des crises internes. Beaucoup affirment sans détour qu’ils désertent si la conscription revient. Ce ne serait pas une trahison, mais un acte de résistance face à une machine étatique devenue folle.
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