Rencontre Trump Macron : un Désastre pour la France et l’europe

Le 2 mars à 19h, Alexis Tarrade, Xavier Moreau et Fabrice Sorlin vous donnent rendez-vous pour un nouvel épisode de Divergence sur Géopolitique Profonde !

Alexis Tarrade est une figure active dans la communauté française en Russie, avec un parcours marquant dans le soutien aux expatriés français et les relations franco-russes. Ancien président de la section Russie et Biélorussie des Républicains, il a quitté ce poste en 2020, en désaccord avec la ligne politique du parti. Il a également dirigé l’Union des Français de l’Étranger (UFE) en Russie, une association clé pour les Français résidant dans le pays, visant à leur apporter soutien et accompagnement. En tant que secrétaire général de France Expatriation Russie, Alexis Tarrade participe régulièrement aux débats sur les relations internationales, notamment dans des émissions comme « Ici Moscou, » où il commente les relations franco-russes et la crise ukrainienne.

Xavier Moreau est un analyste français spécialisé dans les relations internationales. Diplômé de Saint-Cyr et ancien officier parachutiste, il est titulaire d’un DEA en relations internationales de Paris IV Sorbonne, où il s’est spécialisé dans les relations soviéto-yougoslaves pendant la guerre froide. Résidant en Russie depuis 24 ans, il dirige la société LinkIT Vostok. Installé à Moscou depuis de nombreuses années, il se consacre à la géopolitique russe et a fondé le centre d’analyse Stratpol. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « Nouvelle Grande Russie » et « Pourquoi la Russie a gagné ? ».

Sponsorisé

Fabrice Sorlin est une personnalité politique française connue pour ses positions nationalistes et catholiques traditionalistes. Il a fondé et présidé l’association Dies Irae. En plus de son engagement politique en France, Fabrice Sorlin est vice-président du Mouvement international russophile et a participé à des discussions sur des sujets géopolitiques, notamment en lien avec la Russie.

L’AfD explose en ex-RDA et bouleverse l’Allemagne

L’Alternative für Deutschland (AfD) connaît une ascension fulgurante dans les régions de l’ex-RDA, redessinant le paysage politique allemand. Les partis traditionnels s’effondrent, incapables de répondre aux préoccupations des électeurs de l’Est, qui rejettent massivement la politique fédérale de Berlin. Ce vote traduit un rejet des élites déconnectées et complices d’une immigration massive qui transforme le pays en profondeur. L’Est de l’Allemagne exprime son ras-le-bol et se tourne vers un parti qui prône un retour à la souveraineté nationale, à une identité forte et à une rupture avec les diktats de Bruxelles.

Cette percée de l’AfD met en évidence une fracture historique entre l’Est et l’Ouest. Trente ans après la chute du mur, l’ex-RDA reste en marge du modèle imposé par Berlin. Les inégalités économiques persistent, alimentant un sentiment d’abandon et une hostilité croissante envers les institutions centrales. Le rejet des politiques énergétiques suicidaires, de l’inflation galopante et de la censure idéologique alimente un vote radical. L’AfD, diabolisée par les médias et l’establishment, devient un refuge politique pour une population qui refuse de se soumettre au dogme du progressisme et de l’européisme.

L’establishment panique face à cette montée inexorable. Des menaces de dissolution de l’AfD émergent, preuve que le système ne tolère aucune contestation. Mais cette stratégie ne fait qu’amplifier la révolte. L’ex-RDA retrouve sa propre voie, défiant un pouvoir central qui n’a jamais su réellement l’intégrer. L’Allemagne se divise en deux blocs idéologiques irréconciliables, marquant le retour d’un clivage Est-Ouest aux conséquences explosives.

Macron humilié par Trump

La rencontre entre Emmanuel Macron et Donald Trump n’a produit aucun résultat concret, confirmant l’impuissance française face aux États-Unis. Derrière l’affichage médiatique et les discours convenus, les divergences restent irréconciliables. Sur le climat, Trump impose sa vision souverainiste et rejette les exigences européennes. Sur le commerce, il continue de défendre un protectionnisme agressif, laissant l’Europe sans réponse. Sur l’Iran, les positions restent opposées, et Macron n’obtient aucun compromis.

Le président français tente de jouer les médiateurs, mais il se heurte à un mur. Washington ne fait aucune concession et dicte ses conditions à une Union européenne soumise. Macron voulait incarner une alternative à l’hégémonie américaine, il en ressort affaibli, contraint de suivre la ligne de Washington. Cette rencontre expose l’illusion du leadership européen, incapable d’imposer ses intérêts face aux véritables puissances mondiales.

Trump, lui, sort gagnant. Il a rappelé à Macron qui détient le pouvoir et a démontré que la France ne pouvait rien imposer sans l’aval de Washington. Cette relation déséquilibrée souligne la vassalisation de Paris, qui persiste à croire en une autonomie stratégique inexistante. L’Europe se rêve en puissance indépendante, mais elle reste une simple variable d’ajustement dans les jeux de pouvoir mondiaux.

Roumanie : un coup d’État électoral orchestré par Bruxelles

L’arrestation de Georgescu, en pleine période électorale en Roumanie, révèle une ingérence brutale de l’Union européenne. Sous couvert de lutte contre la corruption, Bruxelles impose ses choix et élimine les figures politiques qui lui déplaisent. Ce schéma est désormais bien rodé : toute opposition à la ligne bruxelloise est méthodiquement neutralisée. Les élections sont manipulées, transformées en simulacres démocratiques où seuls les candidats validés par l’UE peuvent réellement espérer l’emporter.

La Roumanie devient un laboratoire du contrôle européen. Ce qui se joue ici dépasse largement ses frontières : c’est la souveraineté des États membres qui est en péril. Chaque gouvernement qui tente de s’émanciper est rappelé à l’ordre par des manœuvres politico-judiciaires. L’Union européenne ne se contente plus d’imposer des directives économiques, elle façonne directement les régimes politiques nationaux.

Ce coup d’État électoral révèle la véritable nature de l’UE : une technocratie autoritaire, qui ne tolère aucune contestation. La souveraineté des peuples est une illusion dès lors que Bruxelles intervient directement pour désigner qui a le droit ou non d’exercer le pouvoir. Ce processus, déjà observé en Hongrie et en Pologne, s’étend désormais à toute l’Europe de l’Est. La démocratie devient un outil de façade, manipulé par des élites qui ne tolèrent aucune remise en cause de leur domination.

Ne laissez pas les élites écrire l’histoire à votre place, décortiquez les véritables enjeux avec votre revue mensuelle de Géopolitique Profonde !

IMPORTANT - À lire

Vous voulez aller plus loin que cet article et comprendre tous les enjeux géopolitiques actuels ? Chaque mois, notre revue papier décortique l'actualité géopolitique et économique pour vous offrir des analyses approfondies.

Ne vous laissez plus manipuler par des élites déconnectées du réel. Abonnez-vous à notre revue dès maintenant et recevez chaque mois des informations exclusives, des décryptages précis et des révélations sur les véritables enjeux qui se cachent derrière les décisions de nos dirigeants.

Reprenez le contrôle de votre épargne et de votre avenir !


Participez au débat, et partagez votre opinion !

Faites avancer la discussion en donnant votre avis à la communauté.