🔥 Les essentiels de cette actualité
- Le 23 octobre à 19h, Jean-Luc Robert et Myriam Palomba invités de La Grande Émission sur Géopolitique Profonde, animée par Mike Borowski.
- Jean-Luc Robert, auteur de NeuroVibe: NeuroDiversité de A à Z, critique les excès de la médicalisation et explore la neurodiversité.
- Myriam Palomba, journaliste, connue pour son franc-parler et son regard critique sur les médias et la politique.
- Le procès de Dahbia Benkired pour le meurtre de Lola Daviet en 2022, marqué par des violences extrêmes et des éléments rituels troublants.
- L’affaire Lola soulève des questions sur la protection des enfants et l’impact des croyances spirituelles sur la société.
Le 23 octobre à 19h, Jean-Luc Robert et Myriam Palomba sont les invités de La Grande Émission animée par Mike Borowski, en direct sur Géopolitique Profonde.
Jean-Luc Robert est un auteur et conférencier français reconnu pour ses analyses critiques sur les dérives sociétales, en particulier celles liées à la santé mentale et à la neurodiversité. Après une carrière en tant que psychologue spécialisé dans les troubles du comportement chez les enfants, il se tourne vers l’écriture et la vulgarisation pour dénoncer les excès de la médicalisation à outrance. Son dernier ouvrage, NeuroVibe: NeuroDiversité de A à Z, est une plongée critique et documentée dans le phénomène de la neurodiversité, entre avancée sociétale et risque de fragmentation sociale, à travers les prismes du TDAH, TSA, HPI, HPE, DYS et LGBTQIA+.
Myriam Palomba est une journaliste et directrice de rédaction française, connue pour son travail dans la presse people. Elle a occupé des postes clés dans des magazines tels que Public et est également active dans la production de contenu digital. Myriam Palomba se distingue par son franc-parler et son regard critique sur les médias et la politique.
Un procès hors du commun
Le 17 octobre 2025, la cour d’assises de Paris a ouvert le procès de Dahbia Benkired, 27 ans, accusée d’avoir violé, torturé et tué Lola Daviet, 12 ans, le 14 octobre 2022 dans le 19ᵉ arrondissement. Le corps de l’enfant avait été retrouvé dans une malle, dissimulée dans la cour de son immeuble. Les faits établis décrivent des violences extrêmes : coups, mutilations, asphyxie au ruban adhésif.
Arrêtée dès le lendemain, Dahbia Benkired a reconnu partiellement les faits avant de se contredire. L’affaire a bouleversé le pays et provoqué une onde de colère nationale. Trois ans plus tard, la justice examine les charges de meurtre précédé de viol et d’actes de torture ou de barbarie sur mineur de moins de quinze ans, crimes passibles de la réclusion criminelle à perpétuité.
L’audience se déroule dans un climat de tension et d’attente. Les familles, les associations et l’opinion exigent une réponse exemplaire. Sur les réseaux sociaux, une pétition réunit plusieurs centaines de milliers de signatures pour réclamer que la peine, si la culpabilité est reconnue, soit une perpétuité réelle et incompressible, sans possibilité d’aménagement. Cette mobilisation traduit le rejet viscéral de ce crime absolu.
https://petition.institutpourlajustice.org/Justice-pour-Lola2
Une accusée instable entre délire et volonté consciente
Originaire d’Algérie, Dahbia Benkired est arrivée en France en 2016. Sans emploi stable ni domicile fixe, elle a vécu dans la précarité et faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) restée sans exécution. L’instruction a révélé un profil désorganisé, violent et colérique.
Les expertises psychiatriques ordonnées par la justice ont conclu qu’elle souffrait de troubles psychiques et de propos délirants, mais qu’elle demeurait responsable de ses actes : aucune abolition, aucune altération du discernement. Les experts évoquent une personnalité narcissique, impulsive et paranoïde, marquée par des épisodes mystiques.
Placée temporairement en unité pour malades difficiles (UMD) en 2023, elle a ensuite été ramenée en détention ordinaire. Son comportement, souvent incohérent, alimente l’incertitude sur ses motivations réelles. À l’audience, Dahbia Benkired adopte une attitude fuyante : elle présente des excuses à la famille, puis nie toute intention de tuer, affirmant avoir agi sous l’emprise d’« esprits ». Les jurés doivent décider si ces déclarations traduisent une folie partielle ou une volonté lucide.
Des éléments troublants nourrissent la piste rituelle
Au-delà des violences, certains éléments du dossier interrogent. Les enquêteurs ont noté la présence de chiffres “1” et “0” tracés au vernis sous les pieds de la victime, détail dépourvu d’explication rationnelle. Les analyses de l’historique numérique de l’accusée ont mis au jour des recherches en ligne sur la mort, les fantômes, la sorcellerie et la possession spirituelle dans les semaines précédant le crime.
Dahbia Benkired affirme notamment avoir été « empoisonnée » et déclare avoir absorbé volontairement un “médicament à haute dose” avant le drame. Elle a ajouté que des « forces invisibles » agissaient dans l’immeuble. Ces éléments nourrissent l’hypothèse d’un acte rituel, voire d’une inspiration satanique, aujourd’hui débattue à la marge du procès. Certains spécialistes parlent d’un rituel individuel, fondé sur des croyances personnelles mêlant symbolisme numérique et purification mystique. D’autres estiment qu’il pourrait s’agir d’un délire ésotérique isolé, sans structure organisée ni complicité.
Le caractère méthodique de la mise en scène, la symbolique des marques et la froideur des gestes poussent à envisager une dimension mystique ou sacrificielle. Les juges ont demandé aux experts de préciser si ces indices relèvent d’une logique délirante ou d’un système de croyances conscient. Le procès doit trancher : crime isolé d’une personnalité déséquilibrée, ou acte ritualisé porteur d’un message symbolique ?
Une société en quête de sens face à l’horreur
L’affaire Lola dépasse la justice pour devenir un symptôme social. Elle interroge la capacité de l’État à protéger les enfants, à exécuter les décisions d’éloignement, et à repérer les personnes en rupture mentale avant qu’elles ne basculent dans la violence.
Elle soulève aussi une question plus large : jusqu’où certaines croyances ou dérives spirituelles peuvent-elles conduire au meurtre ? Dans un pays marqué par la perte de repères religieux et l’explosion des pratiques occultes sur les réseaux, le mélange de délire, de symbolisme et de barbarie réveille les peurs collectives.
Le verdict attendu fin octobre devra établir la vérité judiciaire : Dahbia Benkired a-t-elle agi seule, dans un délire mystique ? Ou a-t-elle consciemment mis en scène un crime symbolique inspiré de pratiques occultes ? En attendant, la pétition exigeant une perpétuité incompressible traduit une conviction populaire : aucun pardon n’est possible.
Quelle que soit la décision, ce procès restera l’un des plus sombres de la décennie, à la frontière de la folie, de la cruauté et du sacrilège. Il ne refermera pas la blessure d’une famille, d’autant que le père de Lola est décédé en 2024, et que la mère porte seule, avec son fils, la parole des proches.
IMPORTANT - À lire
Chaque mois, notre revue papier approfondit les grands enjeux d'actualité et de géopolitique. Au cœur de ce numéro : le procès de Dahbia Benkired, un crime rituel qui bouleverse la France. Nos experts décryptent les dessous de l'affaire et ses répercussions sociétales.
Plongez au cœur de l'actualité avec des analyses exclusives, des témoignages inédits et des révélations chocs. Commandez dès maintenant votre exemplaire pour une immersion totale dans les coulisses de notre époque. Une expérience unique, loin des sentiers battus médiatiques.




Participez au débat, et partagez votre opinion !
Faites avancer la discussion en donnant votre avis à la communauté.