🔥 Les essentiels de cette actualité
- Découvrez comment les Illuminati ont façonné le mondialisme dès le XVIIIe siècle, selon Pierre Hillard.
- Le prince Charles de Hesse-Cassel, membre actif des Illuminati, a influencé la Révolution française.
- Trump et Poutine, avatars modernes du mondialisme, poursuivent une stratégie initiée par les Illuminati.
Le 11 juin à 19h, Pierre Hillard est l’invité de La Grande Émission animée par Mike Borowski en direct sur Géopolitique Profonde.
Pierre Hillard est docteur en sciences politiques, écrivain, spécialisé dans l’étude du mondialisme. Son dernier ouvrage s’intitule « Comprendre l’Empire Loubavitch ».
Ce soir, il vient nous présenter un ouvrage historique capital : Mémoires de mon Temps du prince Charles de Hesse-Cassel. Ce livre, jusqu’ici resté dans l’ombre, jette une lumière crue sur les origines du mondialisme. Pierre Hillard en signe la préface, révélant les enjeux profonds de ce témoignage rare.
À travers ce texte, c’est toute la matrice d’un ordre mondial programmé dès le XVIIIe siècle qui s’expose. Une œuvre oubliée, désormais redonnée au public, avec l’analyse aiguisée de l’un des plus grands spécialistes contemporains de la géopolitique profonde.
Le rôle des Illuminati dans le mondialisme au XVIIIe siècle
L’ordre des Illuminati a émergé en 1776, fondé par Adam Weishaupt en Bavière. Ce cercle a été organisé comme une extension secrète des loges maçonniques, façonné pour devenir un réseau d’influence qui s’est mué en instrument politique redoutable.
Dès sa naissance, l’objectif fut clair : imposer une vision universaliste, établir une gouvernance mondiale issue de la raison et de valeurs progressistes. Ce n’est pas une légende : des documents internes, correspondances et procès ultérieurs témoignent d’un fonctionnement rigoureux, d’un recrutement stratégique et d’une connexion directe avec des élites éclairées.
En Allemagne et en France, l’ordre a fédéré des intellectuels, des aristocrates et des franc-maçons éclairés. Son niveau de secret n’a jamais été celui d’un mythe mystique, mais bien celui d’une stratégie structurée : grades initiatiques, serments, codes, et missions confiées.
Le démantèlement apparent en 1785 n’a pas effacé l’influence d’un appareil déjà implanté. Contrairement aux récits fumeux, la force des Illuminati réside dans leur capacité à infiltrer les sphères politiques, académiques et économiques, avec des interactions concrètes attestées dans de nombreuses archives.
Le rôle pivot de Charles de Hesse‑Cassel
Le prince Charles de Hesse‑Cassel incarne ce lien entre chaire et puissance occulte. Franc‑maçon convaincu et membre actif des Illuminati, il a utilisé sa position pour propager l’idéal mondialiste parmi les cours européennes. Il a su créer un maillage discret par lequel les idées progressistes, les plans politiques et économiques se sont diffusés, préparant ainsi les révolutions à venir.
Son influence en France a catalysé la Révolution. Dès 1782, il prévoyait une crise inévitable du système monarchique : sa correspondance révèle qu’il anticipait une transformation radicale, fondée sur la fin de l’absolutisme et l’avènement d’un État moderne, rationnel, appuyé sur les élites éclairées.
Ce secret, entretenu depuis ses cercles intimes, n’a jamais été de l’ordre du miracle ou du complot purement fictionnel : c’est le fruit d’une analyse froide des tendances sociales, économiques et politiques, transmise aux bonnes personnes au bon moment. Quand la Révolution éclate, elle apparaît moins comme un accident que comme l’explicit réalisation d’un plan mûri depuis des années.
Le prince avait compris que les conditions étaient réunies : dettes d’État, montée d’une bourgeoisie cultivée, fragilité de la royauté. Sa clairvoyance n’est pas de l’ordre de la prophétie : c’est de la stratégie élitiste appliquée.
Trump et Poutine, héritiers du mondialisme initié au XVIIIe siècle
Donald Trump et Vladimir Poutine sont paradoxalement des figures du mondialisme qu’ils prétendent combattre. Tous deux incarnent une déclinaison contemporaine de la dynamique initiée par les Illuminati : ce sont des acteurs clés d’un ordre global transformé, où la rivalité de façade masque une convergence vers des objectifs communs.
Trump a imposé une narration nationaliste et simpliste, mais ses décisions commerciales, ses alliances hidden et son système d’influence via les réseaux oligarchiques promeuvent un capitalisme financiarisé à l’échelle internationale. Il réactualise ainsi, sous couvert d’« America First », la stratégie d’un mouvement mondialiste fondé sur l’intérêt des élites transnationales.
Poutine, de son côté, joue sur le terrain des puissances mondées : sa logique d’influence à travers les BRICS, son interventionnisme économique en Afrique et sa posture géopolitique assurent la continuité d’un ordre multipolaire, piloté par des figures nationales mais contraintes par des logiques globales. Loin d’être l’ennemi du globalisme, il contribue à en redessiner la carte, en redéfinissant les axes du pouvoir.
Trump et Poutine deviennent ainsi les héritiers modernes d’une stratégie initiée par Charles de Hesse‑Cassel : affirmer un pouvoir national au service d’un ordre global gouverné par une élite politique, économique et militaro-industrielle éclairée et structurée.
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