Le 2 Avril à 7h, Finn Andreen, Jean-Lin Lacapelle, Christian Vanneste et Nikola Mirkovic sont les invités de La Matinale animée par Nicolas Stoquer en direct sur Géopolitique Profonde.
Finn Andreen est un entrepreneur et auteur suédois basé en France, spécialisé dans les questions géopolitiques et économiques. Connu pour ses analyses percutantes sur les rapports de force mondiaux, il intervient régulièrement dans des publications et médias pour décrypter les enjeux globaux et les dynamiques internationales.
Jean-Lin Lacapelle est un homme politique français, membre du Rassemblement National (RN). Il a été conseiller régional du Centre (1998-2010), conseiller régional d’Île-de-France (2015-2021) et député européen (2020-2024). En novembre 2022, il est nommé porte-parole du RN.
Christian Vanneste est un homme politique et essayiste français. Ancien membre du RPR puis de l’UMP, il a été député de la dixième circonscription du Nord de 1993 à 1997, puis de 2002 à 2012. Il est également président du RPF 1 de 2012 à 2014 et du think tank la Droite libre depuis 2015.
Nikola Mirkovic est un auteur, diplômé de l’European Business School. Président de l’association Ouest-Est, il a mené de nombreuses missions humanitaires au Donbass en guerre ainsi qu’au Kosovo et en Métochie. Il est régulièrement invité par les médias francophones et internationaux pour ses analyses géopolitiques.
Alors que les fondations de l’hégémon américain vacillent, une dynamique plus insidieuse se met en place : la migration stratégique de son État profond néoconservateur vers l’Union européenne. Face à la faillite intérieure des États-Unis, ce pouvoir occulte cherche une nouvelle base arrière, prêt à instrumentaliser le vieux continent dans une ultime croisade contre les souverainetés nationales.
L’Amérique, une superpuissance ruinée de l’intérieur
L’empire américain n’est plus qu’une carcasse affaiblie par sa propre démesure. Surendetté, désindustrialisé, ravagé par l’idéologie woke et l’agenda LGBT, il ne peut plus masquer son déclin économique et civilisationnel. L’effondrement sanitaire de sa population, dopée aux opioïdes et détruite psychologiquement par la propagande, est l’expression ultime d’un système à bout de souffle. Le rêve américain s’est mué en cauchemar social, et l’administration Biden incarne l’aveuglement total de cette élite déconnectée.
Pourtant, une figure de rupture émerge : Donald Trump. Perçu par une part croissante de la population comme un empereur du renouveau, il incarne le retour au réel, au bon sens et à la souveraineté. Face à lui, l’État profond américain, cette caste de bureaucrates, militaires et mondialistes, s’arc-boute et prépare sa reconversion stratégique loin des terres américaines.
L’Union européenne, nouvelle base de l’empire néoconservateur
Tandis que Trump menace de débrancher l’OTAN et de réorienter l’Amérique vers ses intérêts nationaux, l’État profond néoconservateur se redéploie vers l’Europe. L’UE devient son terrain de jeu, son laboratoire de contrôle social et d’ingénierie idéologique. Ces architectes du chaos mondial voient en Bruxelles le levier parfait pour prolonger leur influence, cette fois sans l’Amérique de Trump.
La France de Macron, caricature de cette dérive, applique avec zèle les dogmes américains : censure, gouvernement des juges, démantèlement démocratique. L’invalidation politique de Marine Le Pen en est la preuve criante. Le système préfère sacrifier la démocratie plutôt que de risquer une alternance. Comme le soulignent Trump, Elon Musk ou encore JD Vance à Munich : l’ennemi est intérieur, et il contrôle déjà les leviers du pouvoir européen.
L’Europe en première ligne d’une guerre finale contre les souverainetés
L’Union européenne devient la dernière forteresse d’un empire néoconservateur en décomposition, mais toujours capable de nuire. Ce pouvoir technocratique cherche à abattre les derniers bastions de la souveraineté populaire en Europe. Il réprime toute dissidence, infiltre les institutions, impose ses récits idéologiques et militarise le continent sous couvert d’un conflit avec la Russie.
La bataille de l’Europe ne fait que commencer. Ce n’est plus seulement un enjeu économique ou militaire : c’est une guerre existentielle contre l’idée même de nation, de peuple et de liberté. Si les peuples européens ne reprennent pas le contrôle, ils deviendront les otages d’un empire sans visage, prêt à tout pour survivre à sa propre chute.
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