🔥 Les essentiels de cette actualité
- Le 17 juillet à 12h30, Mike Borowski analyse en direct la mort de Loïk Le Floch-Prigent, géant de l’énergie et critique du système, sur Géopolitique Profonde.
- 2025 marque une hécatombe des dissidents : figures critiques du pouvoir profond meurent brutalement, comme Olivier Marleix et Éric Dénécé.
- Depuis 2015, une décennie de disparitions suspectes, une stratégie d’effacement méthodique visant les voix libres et les résistants.
Le 17 juillet à 12h30, Mike Borowski vous donne rendez-vous pour un direct sur Géopolitique Profonde pour traiter d’un triste sujet d’actualité : la mort de Loïk Le Floch-Prigent.
Mort de Loïk Le Floch-Prigent : l’étrange hécatombe des dissidents en 2025
Loïk Le Floch-Prigent est mort. Le 16 juillet 2025, ce géant de l’énergie s’est éteint à 81 ans, officiellement terrassé par un cancer. Mais sa disparition s’ajoute à une liste effarante de figures critiques du système, toutes mortes brutalement ou subitement depuis janvier.
Le phénomène n’est plus accidentel : c’est une saignée ciblée, implacable, qui vise ceux qui ont osé défier les réseaux d’influence du pouvoir profond. Cette année 2025 signe un virage : on ne débat plus, on efface.
Le cas Le Floch-Prigent résonne d’autant plus fort qu’il portait une parole libre sur l’indépendance énergétique, la souveraineté industrielle, les affaires Alstom, le pillage d’EDF. Il incarnait une mémoire stratégique de la France, une archive vivante des réseaux de prédation. Autour de lui, tous les contre-pouvoirs tombent comme des dominos.
Une année noire pour les voix libres
Le 7 juillet, Olivier Marleix, député LR, est retrouvé pendu chez lui. Suicide selon la version officielle. Le 11 juin, Éric Dénécé, directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement, est retrouvé mort dans sa voiture, dans des circonstances immédiatement contestées par ses proches. Trois agents de la DGSI se suicident en rafale, dont deux à 48 heures d’intervalle, sur leur lieu de travail à Levallois-Perret.
En février, le Dr Stéphane Gayet meurt à 72 ans d’une longue maladie. Le 11 mai, c’est au tour du général Dominique Delawarde de s’éteindre brusquement. Le 25 mai, Frédéric Chaumont, penseur indépendant et voix médiatique, disparaît à 62 ans, sans que la cause ne soit clarifiée. En décembre 2024, Christophe Chalençon, visage médiatique des Gilets jaunes, succombe à un cancer foudroyant.
En six mois, les rangs de l’opposition extra-parlementaire ont été décimés. Tous ont en commun une parole forte contre les abus d’État, les dérives du renseignement, les compromissions dans l’industrie. Tous incarnaient un contre-champ au narratif officiel. Tous sont morts.
L’accumulation n’a rien d’un hasard
Derrière 2025, c’est toute une décennie de disparitions suspectes qui se dessine. Depuis 2015, plusieurs figures critiques se sont éteintes, souvent jeunes, parfois en pleine force de l’âge, toujours sans que les causes n’éveillent l’intérêt des autorités.
Michèle Rivasi, le général Georgelin, le Dr Olivier Soulier, Isabelle Ferreira, le professeur Luc Montagnier, Stéphane Blet, Serge Rader, Claire Séverac, Corinne Goujet : tous ont disparu, les uns après les autres. Une génération de résistants effacée dans un silence médiatique glaçant.
Aucune de ces morts n’est isolée. Ce sont des éclats d’un même processus. D’abord des alertes, puis des censures, enfin des silences définitifs. Le tableau est trop précis, trop répétitif, trop sinistre pour relever de la fatalité. Il évoque une autre logique, plus froide, plus méthodique. Une logique d’épuration douce, qui ne laisse ni traces ni témoins. Une stratégie de l’effacement.
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