Le député anti-corruption Olivier Marleix mystérieusement « suicidé » : ce que l’on sait

Olivier Marleix s’est suicidé. Avec la mort de Laurent Kupferman, une double énigme politique secoue la République en juillet 2025. Olivier Marleix s’est suicidé. Avec la mort de Laurent Kupferman, une double énigme politique secoue la République en juillet 2025.

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Le 7 juillet 2025, deux figures clés du pouvoir meurent : Olivier Marleix, député LR, se suicide, suivi de Laurent Kupferman, essayiste maçonnique, retrouvé mort à Fontainebleau.
  • Marleix, ancien président du groupe LR, connaissait les arcanes politiques. Sa mort survient alors que la droite républicaine se délite. Coïncidence ou élimination ?
  • Kupferman, voix du Grand Orient, chute dans une affaire de drogues. Scénario similaire à la mort de Descoings. Mise en scène ou dérapage ?
  • Dans cette République du secret, ceux qui savent trop disparaissent. Le silence médiatique est assourdissant. Découvrez les réseaux et les mécanismes en jeu.

Le 8 juillet à 12h30, Mike Borowski dévoile les dessous troublants des morts d’Olivier Marleix et Laurent Kupferman, entre loges maçonniques, réseaux d’influence et mécanismes d’élimination du pouvoir profond.

Deux morts en 24h au sommet du pouvoir

Le 7 juillet 2025, la République a vacillé dans un silence assourdissant. Olivier Marleix, député LR, s’est donné la mort. Quelques heures plus tard, le corps de Laurent Kupferman, essayiste maçonnique influent, est retrouvé sans vie à Fontainebleau. Deux figures clés du pouvoir profond tombent. Pas des inconnus, pas des seconds couteaux : un acteur politique chevronné et une voix incontournable de la franc-maçonnerie républicaine. Une coïncidence ? Rien n’est jamais fortuit dans les hautes sphères du pouvoir.

Marleix était un homme de réseau, solidement implanté chez Les Républicains, franc-maçon notoire, président de groupe à l’Assemblée, habitué des arcanes parlementaires. Sa mort par pendaison à son domicile n’est pas qu’un drame personnel. Elle survient alors que les équilibres politiques explosent, que la droite républicaine se délite entre collabos macronistes et souverainistes en rupture. Il savait. Il avait vu. Et il n’était pas seul.

Kupferman, lui, représentait le maillon idéologique des loges dans la fabrique de l’opinion. Porte-voix du Grand Orient de France, médiatique, influent, architecte du récit progressiste, il tombe dans une sordide affaire de drogues, une nuit trouble, avec deux hommes arrêtés. GHB, 3-MMC, overdose. Un scénario à la Descoings, autre figure morte dans des conditions similaires. Les lieux changent, la méthode reste. Ceux qui dérapent, ceux qui savent trop, ne vieillissent pas longtemps dans la République des réseaux.

Le réseau Kupferman, entre culture d’État et influence invisible

Kupferman n’était pas qu’un essayiste mondain. Il était l’un des traducteurs les plus actifs de la doctrine maçonnique dans le récit public français. Artisan de l’entrée de Joséphine Baker au Panthéon, apôtre de la laïcité universaliste, il liait les loges à l’appareil culturel et médiatique. Il avait la parole facile, les entrées partout. Son décès brutal n’a rien d’anodin. Le profil des suspects, les substances utilisées, l’endroit choisi — tout évoque une opération camouflée sous le vernis d’une nuit de débauche.

Ce n’est pas la première fois qu’un homme au cœur des loges chute violemment. Descoings, en 2012, patron de Sciences Po et proche du pouvoir, est retrouvé nu, dans un hôtel new-yorkais, drogué, mort. L’État classe l’affaire. Le scénario se répète. Ces hommes incarnent une passerelle entre les réseaux maçonniques et l’État profond. Quand la ligne rouge est franchie, les mécanismes de neutralisation s’activent. Pas de scandale, pas de martyrs. Juste des morts « accidentelles ».

Kupferman était en posture délicate. Trop exposé. Trop bavard ? Trop dérangeant ? Les drogues retrouvées, les deux hommes interpellés, tout indique une mise en scène. Mais personne n’investiguera. Le cercle est refermé. Et dans ce théâtre, ceux qui tirent les ficelles savent disparaître au bon moment.

Marleix, un rouage politique devenu inutile

Le suicide d’Olivier Marleix est présenté comme un geste personnel. L’homme était fatigué, usé. Voilà le récit officiel. En réalité, il incarne une pièce devenue gênante dans une machine politique qui élimine les variables instables. Ancien président du groupe LR à l’Assemblée, Marleix avait vu de l’intérieur la reddition des Républicains à l’ordre technocratique. Il avait tenu tête. Puis il s’était tu. Mais il restait un risque. Il savait où étaient les lignes, où étaient les dossiers.

Le timing est glaçant. Il meurt quelques heures avant la révélation du décès de Kupferman. Deux morts dans le même cycle, deux réseaux distincts mais complémentaires. La classe dirigeante verrouille. Ceux qui doutent, qui dérapent, qui s’isolent, sont « nettoyés ». Le système s’auto-purifie. Il recycle les uns, sacrifie les autres.

Dans cette République du secret, on ne laisse pas les bavards vieillir. Ceux qui ont vu le monstre de l’intérieur n’en sortent jamais vraiment indemnes. La logique est implacable : si tu ne sers plus, tu disparais. Et le silence médiatique qui entoure ces deux morts en dit long. Aucun emballement, aucune enquête digne de ce nom. Le message est clair : circulez, il n’y a rien à voir.

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