🔥 Les essentiels de cette actualité
- L’élection de Robert Francis Prevost comme pape Léon XIV marque la domination spirituelle et politique des États-Unis sur l’Occident. Découvrez comment l’Amérique impose sa vision.
- Donald Trump restructure l’appareil d’État pour une guerre imminente. Un accord historique avec le Royaume-Uni redéfinit les rapports de force avec l’Europe. Plongez dans les détails.
- L’OTAN exige 5 % du PIB en dépenses militaires, asservissant économiquement l’Europe. La menace russe est un prétexte pour alimenter le complexe militaro-industriel américain. En savoir plus.
- La tension entre l’Inde et le Pakistan est exploitée par les grandes puissances. Chine et États-Unis jouent avec le spectre nucléaire pour leurs intérêts. Explorez les enjeux globaux.
Le 9 mai à 7h, Marc Gabriel Draghi, Sophie Lefeez et Arnaud Develay sont les invités de Raphaël Besliu, en direct dans La Matinale de GPTV !
Marc Gabriel Draghi est un juriste français spécialisé dans l’histoire du droit. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la question monétaire et l’histoire du capitalisme, dont « Le règne des marchands du temple », « Le grand reset en marche ! » et « La Grande Narration : Vers la mort des Nations. » Il dénonce les dangers du projet du Forum économique mondial, qu’il considère comme une tentative de soumettre l’humanité à une élite mondialiste.
Sophie Lefeez est analyste en économie géopolitique, spécialisée dans les mécanismes de domination financière et les stratégies d’influence militaire. Elle décrypte les rapports de force entre puissances à travers le prisme budgétaire, industriel et sécuritaire. Son approche mêle rigueur économique et lucidité géostratégique, toujours ancrée dans une critique affirmée de la perte de souveraineté européenne.
Arnaud Develay est juriste et analyste géopolitique. Il est également auteur de l’ouvrage Foreign Entanglements: Ukraine, Biden & the Fractured American Political Consensus. Fort de ses deux ans et demi passés en Syrie, il livre une analyse sans concession sur la chute du régime de Bachar Al-Assad, les forces qui ont précipité cet effondrement et ses conséquences pour le Moyen-Orient.
L’Amérique prend le contrôle du récit occidental
L’élection de Robert Francis Prevost au trône pontifical sous le nom de Léon XIV symbolise un basculement profond : les États-Unis imposent désormais leur vision non seulement politique, mais aussi spirituelle à l’Occident. Ce choix incarne l’effacement de la vieille Europe, supplantée par une puissance américaine qui s’arroge la légitimité morale de guider la civilisation. L’église, jadis centre névralgique du pouvoir spirituel européen, devient le prolongement symbolique d’un empire américain en quête d’unité idéologique.
Dans le même mouvement, Donald Trump continue sa refonte brutale de l’appareil d’État. Son objectif est clair : expurger l’infrastructure fédérale de toute influence globaliste pour restaurer une souveraineté nationale tournée vers l’affrontement stratégique. Ce n’est pas seulement une purge politique, c’est une préparation à la guerre. L’accord historique conclu avec le Royaume-Uni sonne comme un avertissement à Bruxelles : Washington ne compte plus négocier, mais imposer. Face à la Chine, Trump recompose ses alliances. Face à l’Europe, il redéfinit les rapports de force.
L’OTAN comme levier économique de domination
L’exigence de porter les budgets militaires de chaque État membre de l’OTAN à 5 % du PIB constitue un véritable choc économique pour l’Europe. Ce diktat ne répond pas à une menace réelle mais à une volonté américaine d’asservir économiquement ses vassaux. L’Allemagne, la France et l’Italie devront tailler dans leurs politiques sociales, leur santé, leur éducation, pour acheter de l’armement américain. Cette inflation budgétaire imposée ruine toute tentative d’autonomie stratégique de l’Union européenne.
L’argument de la menace russe ne tient plus. Les services de renseignement eux-mêmes peinent à documenter une offensive crédible. La Russie, engluée dans un effort de guerre prolongé, n’a ni les moyens économiques ni les ressources humaines pour ouvrir un nouveau front en Europe de l’Ouest. Ce fantasme est entretenu pour justifier une militarisation croissante et maintenir les économies européennes dans l’orbite industrielle du complexe militaro-industriel américain. L’OTAN n’est plus une alliance défensive : c’est une machine de ponction.
Inde-Pakistan : un théâtre pour les grandes puissances
L’escalade entre l’Inde et le Pakistan dépasse les frontières du sous-continent. Cette tension est devenue un instrument stratégique pour les grandes puissances, chacune soutenant un camp pour affaiblir l’autre indirectement. La Chine, en renforçant ses liens avec le Pakistan, cherche à encercler l’Inde. Les États-Unis, eux, courtisent New Delhi pour contenir Pékin. La guerre qui couve sert les intérêts des deux empires rivaux. Le terrain est local, mais les enjeux sont globaux.
Le spectre nucléaire, bien que réel, est instrumentalisé. Aucun des deux États n’a intérêt à l’apocalypse, mais les puissances qui les arment espèrent un conflit limité, suffisamment intense pour remodeler la région sans détruire la planète. Ce jeu dangereux place les populations locales en otage. Une guerre à plus grande échelle offrirait aux États-Unis l’occasion de renforcer leur présence militaire dans l’océan Indien, pendant que la Chine testerait sa capacité à soutenir un conflit asymétrique par procuration. L’Inde et le Pakistan sont les pièces d’un échiquier qui les dépasse.
IMPORTANT - À lire
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