🔥 Les essentiels de cette actualité
- Découvrez Claude Janvier, Romain Bessonnet et Christian Perronne dans La Matinale, discutant des dynamiques de pouvoir et des stratégies russes.
- Les gouvernements utilisent la peur comme levier de contrôle, orchestrant pandémies et guerres pour imposer l’ordre.
- Macron exploite l’écologie pour justifier un ordre autoritaire, sabotant les aides à la transition énergétique.
- La rhétorique russophobe et le chaos social aux USA servent à justifier des politiques bellicistes et répressives.
Le 9 juin à 7h, Claude Janvier, Romain Bessonnet et le Professeur Christian Perronne sont les invités de La Matinale animée par Nicolas Stoquer en direct sur Géopolitique Profonde.
Claude Janvier est un écrivain et essayiste français connu pour ses prises de position tranchées sur des sujets de société et de politique. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages qui explorent les dynamiques de pouvoir et les influences cachées au sein des structures étatiques et supranationales. Son dernier livre s’intitule « L’État Profond Français ».
Romain Bessonnet, spécialiste de la Russie, est le secrétaire général du Cercle Aristote et l’auteur du livre « Poutine par lui-même : la conquête du pouvoir » (éditions Jean-Cyrille Godefroy), qui plonge dans l’ascension et les stratégies du maître du Kremlin.
Le Professeur Christian Perronne est un infectiologue français, ancien chef de service à l’hôpital de Garches et spécialiste des maladies infectieuses. Il s’est distingué par ses travaux sur la maladie de Lyme et ses critiques de la gestion sanitaire, notamment durant la pandémie de Covid-19. Auteur de plusieurs ouvrages, il reste une figure controversée du débat médical.
La peur comme levier de contrôle politique
Les gouvernements occidentaux n’ont plus qu’une arme pour maintenir l’ordre : la peur. Lorsqu’ils n’arrivent plus à convaincre, ils imposent. Et pour imposer sans résistance, il faut terroriser. Pandémies, guerres, climat, insécurité : les menaces s’enchaînent dans un cycle sans fin.
Chaque peur chasse la précédente, soigneusement orchestrée par les médias de masse pour éviter toute pause réflexive. Cette gouvernance par la peur n’est plus une dérive : elle est devenue la méthode centrale de management des masses.
Emmanuel Macron relance la machine avec son sommet sur les océans. Derrière les grandes déclarations écologiques, c’est toujours la même mécanique : projeter une apocalypse imminente pour justifier le maintien d’un ordre autoritaire. Alors même que l’État sabre dans les aides à la transition énergétique – comme la suspension de MaPrimeRenov’ cette semaine – le président exhorte à « maintenir le cap ».
L’écologie devient un outil de chantage émotionnel, une foi imposée au peuple pendant que les décisions incohérentes s’empilent. On exige des sacrifices, mais on supprime les moyens de les accomplir.
Le spectre de la guerre pour fédérer par la haine
L’autre grand pilier du contrôle par la peur reste la guerre. Et quoi de mieux qu’un ennemi extérieur pour resserrer les rangs ? Les médias occidentaux n’ont de cesse de relancer la rhétorique russophobe. En inversant les rôles, ils cherchent à graver dans les esprits que la Russie serait en passe d’envahir l’Europe et de déclencher une guerre nucléaire. C’est l’ultime manipulation : faire croire que l’agresseur, c’est l’autre, pour justifier des politiques bellicistes chez soi.
Sur les plateaux télévisés, les experts de pacotille répètent en boucle le narratif officiel. Le Kremlin serait aux portes de Berlin. Chaque déclaration devient une justification supplémentaire pour renforcer l’OTAN, multiplier les dépenses militaires, durcir la censure et réprimer les dissidents.
Cette logique de guerre permanente transforme les peuples en soldats dociles, prêts à sacrifier leur liberté pour une sécurité illusoire. Le but n’est pas la paix, mais la soumission totale.
Le chaos orchestré pour écraser toute résistance
Aux États-Unis, un autre levier est utilisé : le chaos social. Les troubles migratoires qui explosent de la Californie à New York sont tout sauf spontanés. Ces mouvements sont savamment instrumentalisés pour polariser l’opinion et permettre une réponse autoritaire.
L’envoi de la garde nationale par Trump n’est pas une défense, c’est une mise en scène. La crise des frontières n’est pas un problème, c’est une opportunité politique. Elle permet de justifier un contrôle accru, de légitimer la militarisation de l’espace civil et de préparer l’opinion à l’état d’exception permanent.
Parallèlement, l’Organisation mondiale de la santé relance chaque semaine un nouveau variant de COVID ou une potentielle pandémie. Cette routine virale entretient un climat d’anxiété chronique. Les citoyens, sous tension permanente, perdent leur capacité de discernement.
Chaque pic de peur relance les réflexes d’obéissance. Les souvenirs de confinement et de pass sanitaire ne sont pas oubliés : ils sont réactivés pour maintenir un fond de panique prêt à resurgir à la moindre alerte. La santé devient ainsi une arme de contrôle social.
Les gouvernements occidentaux ne gouvernent plus : ils administrent la peur. Ils n’élaborent plus des projets de société, ils produisent des narratifs de crise. Loin d’être un dysfonctionnement, ce régime de la peur est aujourd’hui leur seul mode de légitimation. Une fois de plus, il ne s’agit pas de protéger, mais de soumettre.
IMPORTANT - À lire
Pour aller plus loin dans la compréhension des mécanismes de contrôle par la peur, découvrez notre revue papier mensuelle. Chaque mois, nous décryptons les stratégies de manipulation politique, de l'instrumentalisation des crises sanitaires à la militarisation de l'espace public.
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