Le 26 novembre à 19h, Myriam Palomba, Laurence Beneux, Sarah Frikh et Jean-Luc Robert sont les invités de Mike Borowski en direct sur la chaîne YouTube de Géopolitique Profonde !
Myriam Palomba est une journaliste et directrice de rédaction française, connue pour son travail dans la presse people. Elle a occupé des postes clés dans des magazines tels que Public et est également active dans la production de contenu digital. Myriam Palomba se distingue par son franc-parler et son regard critique sur les médias et la politique.
Laurence Beneux est une journaliste indépendante. Elle a travaillé pour Le Figaro, Paris-Match, L’Express… ainsi que pour l’émission d’investigation « 90 minutes » sur Canal+. Elle est également la co-auteure, avec Serge Garde, de Le Livre de la honte, les réseaux pédophiles (cherche midi, 2000), et l’auteure de Droits des femmes et des enfants : l’intolérable indifférence (Michalon, 2017).
Sarah Frikh est une journaliste, consultante en harcèlement et cyberharcèlement. Elle est également présidente de l’association « Réchauffons nos SDF » qui a aidé près d’une centaine de femmes et enfants et fait plus de 200 mises à l’abri. Elle a lancé en 2017 une pétition sur change.org pour demander des centres d’hébergement pour les femmes SDF, qui a recueilli plus de 404 000 signatures. Elle alerte régulièrement sur la situation de ces personnes en difficulté sur les réseaux sociaux et organise des actions concrètes pour leur venir en aide.
Jean-Luc Robert est un auteur et conférencier français reconnu pour ses analyses critiques sur les dérives sociétales, en particulier celles liées à la santé mentale et à la neurodiversité. Après une carrière en tant que psychologue spécialisé dans les troubles du comportement chez les enfants, il se tourne vers l’écriture et la vulgarisation pour dénoncer les excès de la médicalisation à outrance. Son dernier ouvrage, “Neuro divers +”, explore les enjeux et les conséquences du surdiagnostic chez les jeunes et les adultes, mettant en lumière les dangers de la marchandisation de la santé mentale.
L’ombre des réseaux d’influence dans l’affaire Palmade
Source Wikipédia
L’affaire Pierre Palmade dépasse le simple cadre d’un scandale judiciaire. Les faits sont clairs : l’humoriste jouit d’un traitement de faveur qui ne s’explique que par son statut et ses relations. Bien que les preuves formelles restent absentes, les spéculations sur ses connexions avec des personnalités influentes persistent. L’idée que des cercles proches de l’Élysée ou des élites politiques aient cherché à minimiser l’impact de cette affaire n’est pas à écarter.
Le nom de Mimi Marchand, experte en communication de crise et proche de l’entourage présidentiel, revient fréquemment dans l’analyse des événements. Son rôle supposé dans la gestion de cette affaire est révélateur d’un système où les puissants se protègent mutuellement. Que ce soit à travers des lenteurs judiciaires ou une couverture médiatique discrète, tout indique que l’affaire Palmade ne suit pas le même cheminement que d’autres affaires similaires impliquant des citoyens ordinaires.
Une décision scandaleuse qui humilie les victimes
Pierre Palmade a été condamné à deux ans de prison ferme. Pourtant, il n’a pas vu l’intérieur d’une cellule. Placé sous bracelet électronique, il continue de vivre hors de prison, ce qui constitue une insulte directe à la justice et aux victimes. Les faits sont pourtant accablants : conduite sous stupéfiants, récidive et un accident ayant mutilé une famille, causant la perte d’un fœtus. Il est évident que ce traitement n’aurait pas été accordé à un citoyen lambda.
Le parquet avait requis une peine bien plus lourde pour sanctionner la gravité des faits. Pourtant, les arguments de la défense, basés sur la santé physique et mentale de l’humoriste, ont suffi à convaincre les juges. Cette décision, qui apparaît comme un exemple flagrant de justice à deux vitesses, alimente la colère des citoyens. La loi est-elle appliquée de la même manière pour tous, ou certaines figures bénéficient-elles de passe-droits ?
Une justice protectrice pour les puissants et répressive pour les citoyens
Cette affaire incarne un profond malaise au sein de la société française. Les citoyens ne croient plus en une justice équitable. Il est désormais évident que Pierre Palmade a bénéficié d’un traitement spécial en raison de son statut et de ses relations. Ce sentiment est renforcé par les rumeurs persistantes sur la présence de personnalités influentes à ses côtés avant l’accident, ainsi que par le rôle de Mimi Marchand dans la gestion des retombées médiatiques.
Les réseaux sociaux et les débats publics reflètent une colère croissante. Cette affaire est une démonstration flagrante de l’impunité des élites, où célébrités et puissants sont protégés, tandis que les citoyens ordinaires sont confrontés à une justice bien plus stricte. L’affaire Palmade dépasse largement le cas personnel de l’humoriste : elle est devenue un symbole de la fracture entre les élites et le reste de la population, et de la défiance généralisée envers les institutions.
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