Le 26 février à 7h, Finn Andreen, Dimitri De Kochko et Xavier Moreau sont les invités de Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu, en direct dans La Matinale de Géopolitique Profonde !
Retouvez Finn Andreen à 7h30, suivi de Dimitri de Kochko à 8h15 et enfin de Xavier Moreau à 9h !
Finn Andreen est un entrepreneur et auteur suédois basé en France, spécialisé dans les questions géopolitiques et économiques. Connu pour ses analyses percutantes sur les rapports de force mondiaux, il intervient régulièrement dans des publications et médias pour décrypter les enjeux globaux et les dynamiques internationales.
Dimitri de Kochko est journaliste, réalisateur et militant associatif. Il est un acteur incontournable des relations franco-russes. Président de Stop Russophobie et fondateur de l’association France-Oural, il est également à l’origine de plusieurs initiatives culturelles majeures, comme le Prix Russophonie et les Journées du Livre Russe. Son expertise sur la Russie et ses implications géopolitiques sera précieuse pour décrypter le récent désengagement de Moscou en Syrie.
Xavier Moreau est un analyste français spécialisé dans les relations internationales. Diplômé de Saint-Cyr et ancien officier parachutiste, il est titulaire d’un DEA en relations internationales de Paris IV Sorbonne, où il s’est spécialisé dans les relations soviéto-yougoslaves pendant la guerre froide. Résidant en Russie depuis 24 ans, il dirige la société LinkIT Vostok. Installé à Moscou depuis de nombreuses années, il se consacre à la géopolitique russe et a fondé le centre d’analyse Stratpol. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « Nouvelle Grande Russie » et « Pourquoi la Russie a gagné ? ».
Moscou a pris l’avantage militaire et stratégique
Après trois ans de guerre, la supériorité militaire russe ne fait plus de doute. Les forces ukrainiennes, soutenues à bout de bras par l’OTAN, accumulent les défaites et peinent à maintenir un front cohérent. L’idée d’une Russie affaiblie, en manque de munitions ou à court d’hommes relève de la pure propagande occidentale. En réalité, Moscou a su adapter son industrie de défense, multiplier les frappes de précision et verrouiller les points névralgiques du conflit.
Là où l’Occident tablait sur un épuisement progressif de la Russie, c’est l’Ukraine qui s’effondre en premier. Les pertes humaines sont catastrophiques, l’armement occidental arrive en quantités insuffisantes, et la corruption gangrène toujours l’appareil militaire de Kiev. Pendant ce temps, la Russie continue de renforcer ses lignes de défense, d’intensifier sa production de drones et d’élargir son avantage en artillerie. L’OTAN, malgré ses déclarations martiales, n’a aucun levier crédible pour inverser la tendance.
Les élites occidentales s’agitent dans le vide
Face à cette réalité implacable, les dirigeants occidentaux s’enferment dans un déni pathétique. Zelenski courtise l’UE, quémandant toujours plus d’armes et d’argent. Von der Leyen enchaîne les discours, promettant une victoire qui n’existe que sur papier. Macron parle d’envoyer des troupes, feignant l’audace stratégique alors que Paris est incapable de mobiliser une force crédible pour peser sur le terrain.
Pendant ce temps, à Washington, les coulisses s’animent. Le président Donald Trump, fraîchement réélu, affiche une volonté de désengagement du conflit ukrainien. Il propose un cessez-le-feu temporaire en Ukraine comme solution intermédiaire, tout en faisant pression pour parvenir à un accord définitif mettant fin à la guerre. Trump a également suggéré que les États-Unis sont prêts à accueillir le président ukrainien Volodymyr Zelenski, puis Vladimir Poutine, bien que sous certaines conditions. De son côté, Macron a souligné que toute paix ne devrait pas signifier la capitulation de l’Ukraine ni un cessez-le-feu sans garanties. De plus, Trump a mentionné que Poutine pourrait accepter la présence de forces militaires européennes et une réduction des dépenses de défense de la Russie dans le cadre d’un accord de paix.
Trump a également proposé que les États-Unis reçoivent la moitié des ressources minérales et pétrolières de l’Ukraine comme « paiement » pour le soutien américain. Cette proposition a été rejetée par l’Ukraine, car elle n’offrait pas de garanties de sécurité suffisantes.
Une guerre de narratifs face à la réalité du terrain
Les médias sous contrôle poursuivent leur mission d’intoxication. Les grandes agences de presse relayent la fable d’une Russie au bord de l’effondrement, martelant que les sanctions fonctionnent et que l’Ukraine peut encore l’emporter. Cette mise en scène, dictée par les intérêts de l’État profond américain, masque une vérité bien plus brutale : l’Occident a perdu la guerre de position et se trouve dans une impasse.
Mais la guerre ne se joue pas dans les salons feutrés de Bruxelles ou les plateaux de télévision. Elle se gagne sur le terrain, où la Russie avance, méthodique, implacable. L’Ukraine ne peut plus masquer la débâcle, et bientôt, même les médias occidentaux devront reconnaître l’évidence. Les négociations qui s’annoncent ne seront pas dictées par Paris, Berlin ou Washington, mais par Moscou. Car c’est la Russie qui détient les cartes maîtresses, et elle ne les lâchera pas.
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