Procès Natacha Rey – Brigitte Macron : les images exclusives sur place !

Suivez le procès en appel de Natacha Rey et Amandine Roy : enjeux juridiques, liberté d'expression et révélations inédites. Suivez le procès en appel de Natacha Rey et Amandine Roy : enjeux juridiques, liberté d'expression et révélations inédites.

🔥 Les essentiels de cette actualité

  • Procès en appel exclusif : seul média présent, couverture totale de l’affrontement Rey-Roy vs Trogneux.
  • Défense offensive : attaque de la procédure, droit à enquêter revendiqué, accusations de falsification.
  • Preuve contestée : carte d’électeur insuffisante, défense exige des documents solides.
  • Absence des Trogneux : silence stratégique, amplifie le doute, défense s’interroge sur le refus de preuves.

Le 17 mai à 17h, nous révélons en exclusivité les dessous explosifs du procès Rey-Macron : une carte d’électeur contestée, des preuves absentes, des plaignants invisibles… et un verdict qui pourrait bouleverser la liberté d’enquête en France.

Procès en appel suivi en direct : nous étions seuls dans la salle

Nous avons assisté au procès opposant Natacha Rey et Amandine Roy à Brigitte et Jean-Michel Trogneux. Aucun autre média n’a couvert l’événement. Dans une salle d’audience calme mais tendue, seuls les avocats, les juges et les prévenues étaient présents. Cette absence totale de presse a transformé l’audience en un moment suspendu, hors du radar médiatique traditionnel. Pourtant, les enjeux juridiques et politiques de cette affaire sont majeurs.

Le procès tourne autour d’une vidéo de décembre 2021, dans laquelle Natacha Rey remet en cause l’identité de Brigitte Macron. Amandine Roy, alias Delphine Jégousse, avait diffusé cette vidéo sur sa chaîne. Le tribunal de première instance avait lourdement condamné les deux femmes. En appel, la stratégie de la défense a pris un virage radical : attaquer la procédure et exiger la reconnaissance de leur droit à enquêter.

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Me François Danglehant, avocat de Natacha Rey, a affirmé que la première condamnation reposait sur des motifs inexistants dans l’ordonnance. Il dénonce une falsification de la procédure et affirme que jamais ses clientes n’ont parlé de faux actes d’état civil ou de transidentité. Son objectif est clair : annuler le jugement en prouvant qu’il est entaché d’illégalités. Il qualifie la condamnation initiale de “faux en écriture publique”, un terme fort assumé face à la cour.

La défense ne recule pas. Elle assume la radicalité de son discours, estimant que la liberté d’expression et le droit à la critique publique sont aujourd’hui en danger. Pour Me Maud Marian, avocate d’Amandine Roy, sa cliente ne doit pas être tenue responsable d’une vidéo qu’elle n’a pas elle-même réalisée. Elle invoque la bonne foi, la liberté d’informer et la nécessité de protéger les enquêteurs citoyens.

Une preuve unique et contestée : la carte d’électeur

Face à cette offensive, la partie civile s’est appuyée sur une photocopie de carte d’électeur. Ce document, présenté par Me Jean Ennochi, est censé prouver l’existence actuelle de Jean-Michel Trogneux, et ainsi contrecarrer les théories développées par Natacha Rey. Le message est simple : si Jean-Michel vit toujours, il ne peut être Brigitte. Mais ce raisonnement linéaire se heurte à une réalité juridique plus complexe.

La défense a immédiatement contesté la validité juridique de cette pièce. Une photocopie, non authentifiée, ne constitue pas une preuve recevable dans une affaire de cette ampleur. Pire : elle révèle le refus de la partie civile de produire des documents plus solides, comme les actes de naissance ou les certificats d’état civil. Une stratégie de repli, qui pose question.

Me Danglehant a pointé un fait troublant : la mairie d’Amiens, sollicitée à plusieurs reprises, aurait d’abord affirmé ne pas détenir l’acte de naissance de Jean-Michel. Ce flou administratif alimente la thèse du doute légitime. L’avocat insiste : la justice ne peut condamner une enquête sur la base d’un document aussi mince qu’une carte d’électeur. La charge de la preuve n’est pas respectée, selon lui.

La présentation des extraits vidéo incriminés par Me Ennochi s’est révélée confuse. Une compilation de 30 minutes, mal structurée, diffusée sans logique apparente, n’a pas convaincu. Pour la défense, c’est la preuve que le dossier repose sur des interprétations approximatives plus que sur des faits tangibles. L’accusation semble reposer davantage sur l’indignation morale que sur une base juridique solide.

Dans ce contexte, la demande de 15 000 euros de dommages et intérêts par prévenue paraît déconnectée de la consistance du dossier. La justice est sommée de trancher : peut-on condamner à ce niveau pour une enquête, même polémique, fondée sur un vide documentaire assumé par la partie adverse ?

Absents à l’audience : les Trogneux choisissent le silence

Ni Brigitte Macron, ni Jean-Michel Trogneux ne se sont présentés devant la cour. Une décision stratégique, présentée comme une protection contre la surmédiatisation. Mais dans un procès fondé sur l’atteinte à la réputation, cette absence produit un effet paradoxal : elle amplifie le doute. Les plaignants n’ont pas saisi l’occasion de réfuter en personne les accusations, ni de produire des preuves directes devant le juge.

Ce silence judiciaire devient un argument pour la défense. Pourquoi ne pas venir dire la vérité en face, devant la cour ? Pourquoi ne pas présenter les actes de naissance ou de mariage ? Cette réticence nourrit la méfiance du public et alimente l’idée qu’une part d’ombre subsiste dans cette affaire. Pour Me Danglehant, cette posture alimente la défiance et fait obstacle à la manifestation de la vérité.

La cour a refusé de convoquer les plaignants ou d’exiger la production des pièces civiles manquantes. Une décision interprétée par la défense comme un refus d’instruction complète. Le procès se poursuit donc sans confrontation directe, sans preuve irréfutable, sur la seule base d’interprétations croisées d’une vidéo et d’un document administratif flou.

Cette stratégie du silence ne désamorce pas la polémique. Au contraire, elle renforce l’idée d’un tabou judiciaire. Le refus d’apparaître ensemble en public, alors que l’accusation suppose l’existence simultanée des deux personnes, devient une incohérence criante. Le procès aurait pu être l’occasion de clore le débat. Il l’a relancé.

Le verdict tombera le 10 juillet. Mais ce jour-là, ce n’est pas seulement une affaire de diffamation que tranchera la cour. Ce sera un test pour la liberté d’enquêter, la transparence judiciaire et le courage politique face au doute public.

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