🔥 Les essentiels de cette actualité
- Le 15 mai, Mike Borowski révèle les vérités interdites du procès en appel de Natacha Rey, avec des accusations contre Brigitte Macron et des pressions judiciaires.
- Le procès, sous haute tension, voit l’absence des principaux intéressés et une défense offensive contestant la légalité du jugement initial.
- Les accusations de diffamation pourraient entraîner des peines lourdes, tandis que la défense dénonce une répression d’opinion et une instrumentalisation judiciaire.
- L’affaire, relayée internationalement, devient un symbole de la lutte entre pouvoir et dissidence, avec des implications sur la liberté d’expression.
Le 15 mai à 12h30, Mike Borowski dévoile les vérités interdites du procès en appel de Natacha Rey, entre révélations sur Brigitte Macron, pressions judiciaires et lutte contre la machine politico-médiatique.
Un procès en appel sous haute tension
Le procès en appel de Natacha Rey et Delphine Jégousse, jugées pour avoir diffusé une « rumeur » sur l’identité de Brigitte Macron, s’est tenu les 14 et 15 mai 2025 devant la cour d’appel de Paris. Ces deux militantes, connues dans les milieux contestataires et alternatifs, avaient affirmé en décembre 2021 que Brigitte Macron serait en réalité Jean-Michel Trogneux, son frère, ayant changé de sexe. Cette thèse, qualifiée de « mensonge d’État » dans une vidéo de plus de quatre heures, visait directement l’épouse du président et a provoqué un tollé médiatique.
L’audience en appel a été marquée par l’absence des principaux intéressés. Brigitte Macron, tout comme Jean-Michel Trogneux, ne se sont pas présentés au tribunal, préférant être représentés par leur avocat Me Jean Ennochi. Du côté de la défense, Natacha Rey était absente pour raisons médicales ; seule sa coaccusée, Delphine Jégousse, aurait été brièvement aperçue mais sans confirmer sa présence formelle devant les juges. Ce contexte procédural tendu souligne la dimension sensible du dossier, qui dépasse largement le cadre d’un simple procès pour diffamation.
Me François Dangléhant, avocat de Natacha Rey, a annoncé une ligne de défense offensive. Il conteste la légalité du jugement de première instance, affirmant que celui-ci est entaché de faux en écriture publique. Il a par ailleurs menacé de déposer plainte contre la famille Auzière et les magistrats précédents. Il a également déclaré vouloir citer des témoins clefs, sans toutefois les nommer, laissant planer un suspense stratégique autour de leur identité et de leur témoignage potentiel. Cette tactique vise à remettre en cause la crédibilité du procès et à rétablir ce que la défense considère comme une vérité occultée.
Une défense acharnée face à des accusations graves
En première instance, Rey et Jégousse avaient été condamnées à une amende de 500 euros avec sursis, ainsi qu’à verser 8 000 euros à Brigitte Macron et 5 000 euros à Jean-Michel Trogneux pour préjudice moral. La peine prononcée en appel pourrait être nettement plus lourde, avec un risque d’un an d’emprisonnement et jusqu’à 45 000 euros d’amende, comme prévu par la législation française en matière de diffamation publique à caractère discriminatoire.
L’accusation portée par Brigitte Macron repose sur des propos jugés transphobes et infamants : les deux femmes auraient affirmé que l’épouse du président n’était pas née femme, mais qu’elle aurait subi une opération de changement de sexe. Selon Me Ennochi, « il ne s’agit pas d’une rumeur anodine, mais d’une stratégie de déstabilisation politique ciblée contre le chef de l’État à travers son épouse ».
La défense rétorque que la vidéo publiée en 2021 – aujourd’hui supprimée de la plupart des plateformes – ne contient aucune déclaration explicite formulée par Natacha Rey correspondant aux propos incriminés. Me Dangléhant affirme que le jugement de 2024 repose sur une interprétation erronée de la vidéo et qu’il n’existe aucun élément matériel démontrant la diffamation de manière directe. Cette approche cherche à démontrer une instrumentalisation judiciaire visant à faire taire toute enquête indépendante portant sur la vie privée d’élites politiques.
Le camp Rey entend également profiter de ce procès pour ouvrir un débat plus large sur la liberté d’expression et les dérives potentielles du pouvoir judiciaire face à des dossiers politiquement sensibles. La défense dénonce ce qu’elle considère comme une répression d’opinion, dans un contexte où les critiques contre les figures de l’exécutif sont de plus en plus criminalisées. Ce procès devient donc un terrain d’affrontement idéologique, où se joue plus qu’une simple affaire de diffamation.
Une affaire à portée internationale et symbolique
Ce procès a rapidement dépassé le cadre hexagonal. La « rumeur » concernant Brigitte Macron a été relayée par plusieurs personnalités médiatiques aux États-Unis, dont Candace Owens, influente commentatrice conservatrice. Cette diffusion internationale a renforcé la visibilité de l’affaire, et nourri un climat de défiance à l’égard des médias dominants. Sur les réseaux sociaux, des dizaines de milliers de commentaires ont exprimé leur soutien à Natacha Rey, qu’ils considèrent comme une lanceuse d’alerte persécutée.
Du côté de l’exécutif français, Emmanuel Macron a fermement dénoncé cette théorie comme étant une « fake news ignoble » et un exemple de désinformation massive. Il a insisté sur les effets destructeurs que peuvent avoir de telles accusations sur la vie familiale et sur la santé psychologique de son épouse. En défendant Brigitte Macron, le président cherche aussi à affirmer son autorité et à protéger l’image de l’État, mis en cause à travers ces accusations.
L’enjeu dépasse la réputation d’un couple présidentiel. Il touche à la capacité de l’appareil judiciaire à trancher des affaires mêlant liberté d’opinion, vie privée et dérives informationnelles. Pour certains observateurs, ce procès pourrait créer un précédent en matière de régulation des contenus numériques et de sanction contre les théories du complot. Pour d’autres, c’est une tentative déguisée de museler les enquêtes indépendantes qui s’écartent de la doxa officielle.
Quoi qu’il advienne du jugement en appel, l’affaire Rey/Macron marque une nouvelle étape dans l’affrontement entre pouvoir et dissidence. Elle illustre parfaitement la polarisation extrême de notre époque, où les récits alternatifs sont tantôt perçus comme des révélations légitimes, tantôt comme des menaces à éradiquer. Le verdict attendu dans les semaines à venir fera sans doute l’objet d’une attention médiatique et politique intense.
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